vendredi 30 novembre 2012

COMME FRANCIS COPPOLA, JOHN BOORMAN FAIT PLAISIR A MELITA




La transmission en direct de la cérémonie d'ouverture du 12ème  Festival International du Film de Marrakech  par  deux des huit outils de propagande que possède le Parti Unique que dirige, avec mépris et arrogance, le seigneur cathodique, l'indétrônable et intouchable Faïssal Laaaïchi, a montré encore une fois que ce festival demeure bel et bien un festival français, dirigé par une équipe franco-française, comme l'ont montré avec tristesse et désolation, aussi bien l'insignifiante réalisation  de la cérémonie d'ouverture par un technicien français, que la lamentable présentation de cette soirée d’ouverture, par un animateur français. Quant à la présentatrice marocaine, toute de caftan habillée, sont rôle se limitait à traduire en arabe ce que le présentateur français disait en français en s'adressant à une assistance qui ne doit aimer parler  qu'en français. La langue arabe, c'est  pour flatter la centaine d'artistes indigènes qui sont annuellement invités à ce festival de Marrakech pour lui donner un tantinet d'agitation et de fréquentation, car, hormis le jury qui doit rester toute la période du festival, les invités étrangers ne dépssent aps deux jours de présence, sauf s'ils décident de se la couler douce pendant toute la période du festival, logés, nourris et choyés dans les plus beaux et inaccessibles palaces de Marrakech.
Et depuis douze ans qu'il existe, la démagogie et le paternalisme continuent de se payer les têtes de nos pauvres cinéastes, des indigènes, aux yeux de ces français qui dirigent ce Festival du Film de Marrakech, depuis 2001, entourés de robustes gardes de corps et d'agents de sécurité français, recrutés dans l’hexagone, afin de faire peur aux indigènes. 
Douze années se sont écoulées, et rien n'a changé au niveau de l’organisation de ce  festival internationale du film de Marrakech, que dirige la veuve Mélita, secondée par une équipe française. Et au bout de douze ans, ni la douce Mélita, ni son écuyer Bruno Barde, n'ont réussi à faire reconnaître le Festival internationale du film de Marrakech par la Fédération Internationale des Festivals de Cinéma.
Douze ans se sont passés, sans que rien de palpable  et de prometteur  montre qu'une relève marocaine est en route pour faire de ce festival un vrai festival de cinéma dans un pays, le Maroc, qui n'a plus que quarante salles de cinéma, et dont les deux cent réalisateurs ne pondent, bon an mal an, pas plus que six longs métrages, des films petits et insignifiants, à cause de plusieurs facteurs , dont les moyens financiers. Car si le Festival International du Film de Marrakech a, aujourd’hui, un budget de huit milliards de centimes, l’enveloppe annuelle de l‘avance sur recettes, accordée par le ministère de la Communication, n’est que de six milliards de centimes à répartir entre  vingt à trente projets de longs métrages.                                       
                                                                                
Douze ans d'âge pour ce Festival du film de Marrakech que continue de diriger la veuve Melita, dans le but suprême de continuer de servir et de plaire au roi Mohammed VI qui a voulu ce festival de cinéma, depuis 1988, quand il était encore jeune  prince héritier. Aussi pour plaire au roi et à son frère, pour servir le roi et son frère, la veuve Melita n'a nullement besoin de demander aux grands cinéastes qu’elle invite pour présider le jury, de dire remercie le roi Mohammed VI  et son frère le prince Moulay Rachid.
Ainsi pendant la cérémonie d’ouverture de ce 12ème Festival International du Film de Marrakech, en  ce vendredi 30 novembre 2012, John Boorman fait plaisir à Mélita en remerciant le Prince Moulay Rachid, devant les caméras du parti unique, comme l’avaient fait aussi Francis Ford Coppola, Milos Forman, Jean Jacques Annaud et d’autres grands cinéastes,  invités privilégiés de  la veuve Melita qui continue de croire en la mission que lui a laissée son mari, le regretté Toscan du Plantier.

Vendredi 30 novembre
Nabyl  Lahlou  

jeudi 29 novembre 2012

LA BELLE SEMAINE DU FILM EUROPEEN

Je vois que le mois de novembre 2012 se terminera demain et que je n'ai pas écrit grand chose d'intéressant pendant tout ce mois. Pourtant, les sujets ne manquent pas comme LA SEMAINE DU FILM EUROPÉEN qui redonne goût à la bourgeoisie argentée et avare  de sortir de sa tanière souississenne pour aller, pour seulement dix dirhams, déguster au Théâtre National Mohammed V à Rabat les projections de beaux et intéressants films, précédés par un tapage médiatique univeserl, car couronnés pour certains d'entre eux, par de grands PRIX,  comme LA PALME D'OR
Oui, LA SEMAINE DU FILM EUROPÉEN permet à la bourgeoisie marocaine, qui ne sort plus pour aller au cinéma, de  renouer avec les belles sorties cinématographiques, comme elle les a vécues, avec bonheur,  de 1960 à 1985, c'est à dire avant l'arrivée de la  "marocanisation" qui a fait quitter le Maroc à  plus de 90% des français et des européens qui  faisaient vivre les salles de cinémas parce qu'ils sortaient régulièrement pour aller voir des films, accompagnés  de leurs épouses, de leurs maîtresses ou de leurs jeunes filles, ce qui, d'un côté, encouragea la bourgeoisie marocaine francophone à  aller au cinéma, et, d'un autre côté, incita les jeunes de la classe moyenne francophone à aller aussi au cinéma pour se rincer l’œil, et peut-être plus,  si intimité, en déshabillant du regard, pendant l'entracte, les belles femmes et les belles jeunes filles françaises et européennes.Elle vraiment  bénéfique LA SEMAINE DU FILM EUROPÉEN.
Vivement  LA SEMAINE DU FILM EUROPÉEN en 2013. J'espère que ses organisateurs pourront m'inviter pour présenter mon film  REGARDE LE ROI DANS LA LUNE aussi beau et aussi  intéressant que les rares et intéressants films de cette Semaine du Film Européen 2012. 

Vendredi 30 novembre 2012
Nabyl Lahlou 

فرق كبير بين البزنسني نبيل عيوش و المبدع العبقري نبيل لحلو

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        ..
         هناك فرق كبير جدا بين البزنسي نبيل عيوش و المبدع العبقري نبيل لحلو. لدا أردوكم أن تزيلوا صورة البزنسني التي ترافق نشر خبير اختيار فيلمي “شوف الملك قي القمر” في المسابقة الدولية لمهرجان القاهرة. يمكنكم أخد صورتي, صورة نبيل لحلو , من “الأنترنت”.
        شكرا ادا صححتم الخبر بالصورة  الحقيقية  لنبيل لحلو.
        رافقتكم النزاهة و الشجاعة.
         و شكرا لكم.

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vendredi 16 novembre 2012

LES JCC et LE PRIX MOHAMED BOUAZIZI

Aujourd’hui vendredi 16 novembre 2012, ( 1ER Moharrem pour les marocains), s’ouvre la 24ème session des JOURNÉES CINÉMATOGRAPHIQUES DE CARTHAGE , sous l’ère de la nouvelle Tunisie, née d’une Révolution inattendue, mais tant attendue et espérée, dont les prémices écalèrent avec le crépitement du feu qui dévora le corps du jeune tunisien Mohamed Bouaazizi, marchand ambulant qui, désespéré jusqu’à l’extrême, et humilié dans sa personne et ss dignité d’homme, préféra s’immoler par le feu au lieu continuer à vivre dans la « hogra », et à subir quotidiennement le mépris et l’humiliation de la part des représentant du système policier en vigueur depuis l’arrivée au pouvoir de BEN ALI , déchu de son pouvoir et chassé de Tunisie, grâce au sacrifice exemplaire de ce jeune marchant ambulant. Aussi les JOURNÉES CINÉMATOGRAPHIQUES DE CARTHAGE se doivent de créer un prix à la mémoire du jeune marchand ambulant : LE PRIX MOHAMED BOUAZIZI 
Nabyl lahlou
16 novembre 2012

 Rappel de ma lettre envoyée au directeur des JCC Cher directeur des JCC,

 Comme j'ai toujours apprécié les Journées Cinématographiques de Carthage, que j’ai toujours soutenues en acceptant avec plaisir et joie d'y participer dans n’importe quelle section, je vous propose mon avant-dernier film TABITE OR NOT TABITE, dans la sélection INFORMATION. C’est un film qui peut aujourd’hui être projeté dans le cadre des JCC de la Tunisie libre et libérée du despotisme et du règne policier qui l’étouffa pendant plus de 20 ans. Je viens donc de vous envoyer par courriel le formulaire d'inscription pour mon film TABITE OR NOT TABITE, un film qui aurait pu être vu par les tunisiens aux JCC de 2008 ou 2010, si la DORABOUCHOUCHA avait eu assez de courage pour accepter que j’envoie ce film au comité de sélection. Mais la DORABOUCHOUCHA a préféré accueillir des films insignifiants et creux, à l’image du film LA MOSQUÉE du photographe Daoud Oulad Said, ou de QUE VEUT LOLA, un film français insignifiant, produit par l’insignifiant réalisateur franco-marocain, le milliardaire Nabil Ayouch. Avec ce genre de films choisis et imposés à la compétition officielle des JCC, je pense plus que fermement que ma place en tant que créateur ne peut être aux JCC, parmi les insignifiants et les médiocres, dont les films sont souvent retenus par coup de piston et copinage, au détriment de grands créateurs inconnus et solitaires. Ceci dit, je vous souhaite, cher Med Mediouni, directeur des JCC, beaucoup de courage et de clairvoyance politiques pour redonner aux JCC leurs lettres de noblesse, en leur offrant une sélection cinématographique de très haut niveau. Et pour ces nouvelles Journées Cinématographiques de Carthage, célébrées dans la nouvelle Tunisie révolutionnaire, je vous propose de créer (si ce n’est déjà pensé et fait), LE PRIX MOHAMED BOUAZIZI.
Bien à vous
Rabat le 12 septembre 2012

mardi 6 novembre 2012

LA MARCHE VERTE FACE AUX MARCHEURS ET MARCHANDS

LA MARCHE VERTE FACE AUX MARCHEURS ET MARCHANDS En 1975, pendant que le général Franco agonisait lentement dans son lit de mort, attendant, d’une minute à l’autre, la fin de son long et dictatorial règne, Hassan II, jouant le tout pour le tout, comme dans une ultime et dernière partie de poker où le recours au bluff peut renverser la situation en faveur du perdant, lança trois cent cinquante mille hommes et femmes qui, le 6 novembre 1975, dans une gigantesque marche populaire, appelée LA MARCHE VERTE, vont marcher pour la récupération légitime du Sahara marocain, toujours occupé par les disciples d'Isabelle la Catholique qui continuent, jusqu’à nos jours, d’occuper nos deux villes marocaines que sont Ceuta et Melilla (Sabta et Melilia), pour lesquelles aucune marche, ne serait-ce que de protestations, n’a été pensée ou dessinée. Aujourd’hui 6 novembre 2012, trente sept ans nous séparent de cette extraordinaire et rocambolesque expédition, cette marée humaine, cette Marche Verte, qui a permis à des petites gens de couches sociales diverses de monter dans des trains et dans des camions pour faire un long voyage, peut-être le premier voyage de leur vie. Moi aussi je devais être parmi toutes ces petites gens qui prirent la route pour le sud marocain. Je devais couvrir LA MARCHE VERTE pour le journal L’Opinion où j’assumais la rédaction de sa page culturelle, suite à l’arrestation et à l’emprisonnement arbitraires de khalid Jamaï qui créa la page culturelle pour L’Opinion et l’assuma par des écits, jusqu’à son arrestation à cause d’une photo publié par L’Opinion, montrant le prince héritier et son frère le prince Moulay Rachid, passant devant des mendiants, assis par terre, qui tendant leurs mains. Faute d’accréditation et de badge, accordés par le ministère de l’Intérieur que dirigeait Driss Basri, je n’ai pu donc vivre de près LA MARCHE VERTE. Cependant, je pris ma voiture et fonce vers Marrakech. Pendant mon voyage vers le sud marocain, je voyais de ma voiture de jeunes marocains, heureux, joyeux et rieurs, le drapeau marocain accroché à leurs dos, marcher d’un pas décisif pour rejoindre le peuple de LA MARCHE VERTE. De retour à Rabat, j’écrivis un article intitulé : Marcheurs et Marchands que le journal L’Opinion publia en première page. Dans cet article, j’ai rendu hommage à ces petites gens qui répondirent présents à l’appel de leur monarque, et condamné sévèrement les affairistes et les mercantilistes qui vont exploiter l’affaire du Sahara marocain, pour leurs profits et privilèges. Mardi 6 novembre 2012 Signé : Nabyl Lahlou

mardi 30 octobre 2012

IL Y A 47 ANS DEVANT LA BRASSERIE LIPP

Hier, lundi 29 octobre 2012, 47 ans, jour pour jour, s’étaient écoulés, depuis l’enlèvement de Mehdi Ben Barka devant La Brasserie LIPP sur le boulevard Saint Germain Paris, à une centaine de mètres d’un immeuble dans lequel, trente ans cinq après l’enlèvement et l‘assassinat de Mehdi Ben Barka, Tahar Benjelloun élira son domicile dans un appartement, qu’il achètera (ou louera), grâce à la vente de ses nombreux livres à succès, inspirés par le Maroc et ses petites gens. Ce n’est donc pas l’enlèvement et l’assassinat de Mehdi Ben Barka qui vont effleurer, à défaut de l’habiter, l’esprit de ce Goncourt tangérois, devenu français, pour les beaux yeux de la France et de sa belle langue française dont je me suis servi pour écrire en 1966 ma première pièce de théâtre Les milliardaires, sur l’enlèvement et l’assassinat de Mehdi Ben Barka, présentée à la Maison du Maroc à paris en 1968. Trois ans plus tard, j’écrivis mon Ophélie n’est pas morte, dont un échange de répliques entre Hamlet et Macbeth, décrit l’enlèvement et l’assassinat de Mehdi Ben Barka, Mehdi Ben Barka qui, dès mes 16 ans, dans un meeting politique, fit couler en moi les sentiments de révolte, de contestation et d’indignation. C’était en 1961. Rabat, 30 octobre 2012 Nabyl Lahlou

dimanche 28 octobre 2012

CES GROSSES ARNAQUES APPELEES "FESTIVALS ARABES DE CINEMA"...

Depuis une trentaine d'années, des des arabes et des maghrébins, notamment des libanais et des algériens, vivant et travaillant en Europe ou aux USA, "créèrent" les festivals du cinéma arabe qui vont, sans le moindre scrupule, s'approprier les noms de Festivals professionnels et sérieux, comme par exemple : Le Festival de Berlin, le Festival de Washington, le Festival de Montréal, le Festival de New York, le Festival de Rotterdam, le Festival de Paris, LE Festival de Malmö , etc, etc... Un malsain fonds de commerce, basé sur une grotesque et vulgaire arnaque, s'est mis à fonctionner et à fleurir à travers ce genre de manifestions insipides, dont l"unique but est de tirer des profits faciles pompées dans les subvention que ces coursiers arrivent à ramasser au nom du "cinéma arabe". Il est temps de mettre un terme définitif à cette grotesque arnaque, à cette honteuse mascarade qui se moque du 7àme ART, à l'image du film français : LA SOURCE DES FEMMES qui, après avoir concouru dans la Compétition Officielle du Festival du Film de Cannes 2011, en tant que film français, représentant officiellement la France, concourt en ce représenté au FESTIVAL DU FILM ARABE DE WASHINGTON. Rabat, 28 octobre 2012 Nabyl Lahlou

jeudi 25 octobre 2012

DEMAIN, LES LIONS MANGERONT LES MOUTONS

Malgré la crise qui sévit au niveau du chômage et du pouvoir d'achat, le pauvre Marocain de la classe moyenne, continue de consommer, aidé en cela par les spots publicitaires que lui cuisinent les fils de pub qui lui font miroiter des crédits alléchants pour flatter son égo qui , les yeux fermés, finance à crédit son bien-être, son bonheur à travers l’achat à crédit d’une maison, d’une villa, d’une belle voiture pour pouvoir vivre heureux mais à crédit, dans son beau pays, le royaume du Maroc, grand par sa superficie dont plus que le tiers demeure hypothéqué à cause de l'affaire du Sahara, devenue, depuis sa fabrication par les militaires algériens, une épine, un blocage, un frein à l'épanouissement des pauvres peuples du Maghreb que le colonialisme français avait sciemment divisés en les dressant les uns contre les autres à travers des comparaisons grotesques et malsaines, comme par exemple "Les Marocains sont des lions, les Algériens, des loups, et les tunisiens, des brebis". Ce genre de comparaisons, savamment orchestrées par les colonialistes et leurs valets, prenaient des tournures méprisantes et hautaines dans la bouche des gens analphabètes et sans éducation. Ainsi les Marocains pouvaient se targuer d'être des LIONS pour qui les algériens ne sont des FEMMES, et les Tunisiens des FEMMELETTES. Aussi dans la bouche des algériens, les Marocains peuvent être taxés de moutons et les tunisiens comparés à des brebis. Quant à ces mêmes tunisiens, bien alphabétisés depuis l'aube Bourguibienne, j'ignore quel usage ils font à leur profit de ce genre de comparaisons, flatteuses pour les uns, et dégradantes pour les autres. Ceci dit, les pauvres peuples de ce Maghreb que je considère personnellement un produit arabo-berbéro-franco-espagnol, ne se sentent vraiment proches et réellement solidaires que dans les cérémonies et fêtes religieuses, comme celle d’ALAÏD Al LADHA qui aura lieu demain où 25 millions de moutons seront égorgés et mangés par cent millions de maghrébins dont 35 millions de lions marocains. Dans quelques jours, une fois que le mouton sera totalement consommé, le marocain, le lion de l’Atlas, reprendra le chemin de la mendicité et du crédit dans « LE PLUS BEAU PAYS DU MONDE ». Rabat , le 25 octobre 2012 Nabyl Lahlou

mardi 9 octobre 2012

"VIVEMENT LA FIN DU MONDE!"

Le mois de septembre a tiré sa révérence à octobre qui, dans 21 jours, cédera sa place à novembre lequel laissera s’installer décembre qui risque de ne pas aller jusqu’au terme de son mandat mensuel, puisque la fin du monde tombera comme un cheveu sur la soupe, le mercredi 21 décembre 2012. Ainsi, Israël et son Netanyahou, qui seront rayée du globe, n'auront pas à utiliser la ruse enrobée de surprise pour rayer l'Iran, puisque l’Iran, aura déjà été rayée de la terre, au même titre que la Syrie qui, déjà en ruine, partira encore plus vite en fumée , et son président aussi, tout lion qu’il est... Dans cette fin du monde qui commencera donc à partir du 21 décembre prochain, allons-nous assister à des événements annonciateurs de cette fin du monde, ou ces événements existent déjà, et depuis belle lurette ? Heureusement que notre mémoire, dans nos moments de lucidité parfaite, nous fera revivre notre vie pendant les quelques secondes ou minutes qui précéderont notre saut dans l’inconnu et dans le silence absolu. Ainsi Abdelilah Benkirane, actuel chef du gouvernement marocain, partira dans le tourbillon de cette fin du monde, en riant à gorge déployée et en narguant le nouveau patron du Parti de L’ISTIQLAL, Hamid Chabat, qui, avec cette fin du monde du 21 septembre 2012, ne sera jamais président du gouvernement marocain. Ainsi le Maroc n’aura connu qu’un seul chef de gouvernement, en la personne de Abdelilah Benkirane, même s’il n’estn comme il le dit lu-même, qu’un simple « Moujarrad Raiss Houkouma » Ainsi l’arrivée de la fin du Monde sera très bien accueillie et célébrée par les 100 % de musulmans, car ils vont enfin trouver le PARADIS, tel qu'il est décrit dans le livre saint, le coran, cet unique et précieux « Capital » de tous les musulmans déshérités de notre planète qui n'existera plus le 12 décembre 2012, à moins que la prévision INCA ne se réalise pas pour laisser se perpétuer, à travers la connerie humaine, les injustices, les misères, les haines, les ignorances, la domination des uns par les autres, les guerres, créées de toutes pièces pour faire fleurir les comptes bancaires des marchands d'armes et de la mort. Rebelote donc ! La connerie reprendra de plus belle, les imposteurs continueront à sévir, et les belles âmes à attendre avec le sourire la fin de la partie, car il n'y a plus rien à espérer de ce monde mondialisé et formaté où le remplissage de LA PANSE est devenu plus important et plus vital que l'utilisation de LA PENSÉE pour mettre un terme à la connerie. LA PANSE contre LA PENSÉE semble être la devise du régime et de son actuel gouvernement dirigé par Abdelilah Benkirane qui, dorénavant, sait que Hamid Chabat peut lui damer très facilement le pion, car, lui aussi, c'est-à-dire Hamid Chabat, sait exceller dans l’art de « TABERRAHATT ». « VIVEMENT LA FIN DU MONDE ! » Rabat le 10 octobre 2012 Nabyl Lahlou

vendredi 14 septembre 2012

L'INDENTITE N'EST PAS LIEE A LA GOÛTE DE PERME

Ce n’est pas la goûte de sperme fécondant un vagin qui détermine la nationalité et l’identité du fœtus qui en résulte. La terre, la Culture et la langue sont les trois sources où est puisée l’identité. Les français, nés d’une goûte de sperme marocain, doivent être heureux et redevables à la République française d’avoir fait d’eux des citoyens au vrai sens du mot. s’ils étaient nés et avaient grandi au Maroc, ils n’auraient sûrement pas le statut social qu’ils ont dans l’hexagone…Que seraient devenus RACHIDA DATI, ROCHDI ZEM JAMA L DEBBOUZE , SAID TAGHMOUTI , ABDELLATIF AZZOUZI, et la toute nouvelle ministre française des droits de la femme, NAJAT BELKACEM VALLAUD, née d’une goûte de sperme marocain, si leurs géniteurs n’avaient pas émigré à l’étranger, et leurs progénitures étaient nées et restées au Maroc. Il faut donc constater que les émissions de télévisions produites par 2M comme : MAROCAINS D’AILLEURS, MAROCA1IN DE L’ETRANGER, MAIS ENCORE et , aujourd’hui, DIAPORAMAS, contribuent à donner du Maroc une image idyllique comme la le faisait l’écrivain FOUAD LAROUI dans son l’émission LES MAROCAINS DE L’AUTRE RIVE, ou HAMID BERRADAQU qui continue de vendre l’image du régime à travers son émission MAIS ENCORE, toutes des émissionq conçueq et produites par SAMIRA SITAÏL, la française d’origine marocaine, née d’une goûte de sperme marocain, qui, si elle était restée en France, n’aurait sûrement jamais accédé au poste qu’elle a pu avoir au Maroc en tant que vraie patron de la chaîne franco Marocaine 2M.

samedi 1 septembre 2012

LA LANGUE OFFICIELLE DU MAROC, C' EST LA LANGUE FRANçAISE

Le représentant de la Syrie a fait son allocution à l'ONU dans la pure et belle langue arabe. L'homme doit sûrement parler anglais, mais il a tenu à parler en arabe pour montrer que la Syrie est bel et bien un pays arabe souverain, même si le régime « baâtiste » est une dictature qui dure depuis un demi siècle, et qui, une fois disparue, laissera la place à une autre dictature d'un autre type de répressions
Aussi en critiquant les "Tokoss" de la "Beîaa" et le système monarchique makhzanéen, et en agitant le spectre de l'affaire du Sahara, qui dure depuis 1975, le représentant de la Syrie de Bachr Assad, le docteur Bachar Jaafari, ne fait-il que répliquer au régime marocain qui se range du côté des grandes puissances qui veulent à tout prix la chute de Bachr Assad et de son régime. C’est de bonne guerre.
Pour remettre à sa place le représentant officiel de la Syrie aux Nations Unies, le Maroc ordonne à son représentant Pal / Secam, installé à Genève, de s'envoler pour l'ONU afin de défendre son honneur. C’est ainsi que le représentant du Maroc, au nom du Maroc, prend la parole, non pas dans la langue officielle du Maroc qui est la belle langue arabe, mais dans la langue de l’ex-puissance coloniale, à savoir la langue française, cette belle langue française que le pauvre représentant du Maroc, en s’en servant, l’a desservie en la dépouillant de sa beauté et de sa vivacité : mauvaise diction et pauvreté du vocabulaire, obligent.
Ainsi, dans l'enceinte de l'ONU et devant les représentants de presque toutes les Nations, le Maroc a montré et prouvé que sa langue officielle, sa vraie langue officielle, ce n’est pas l’arabe, mais bien c'est la langue française, dont nulle trace n’existe dans la nouvelle Constitution marocaine de 2011.
Ainsi les délices du protectorat et les bienfaits de la colonisation continuent d'être perpétrés par les nostalgiques d'un Maroc, sous domination française, une domination qui a créé l’élite qui nous gouverne, depuis 1956, année de « la fin du protectorat », un protectorat qui perdure toujours, sous un autre visage. Le peuple restera toujours pauvre, et les serviteurs de la France continueront toujours de s’enrichir
Nabyl Lahlou

jeudi 23 août 2012

LE CHEVAL PARASOL DE DELACROIX




Assis sur son Cheval noir et protégé par un parasol tenu par un serviteur noir, à l’image du tableau de Delacroix, représentant Hassan 1er assis sur un cheval noir et protégé par un parasol porté par un serviteur noir, le Commandeur des croyants, le roi Mohammed VI, fils du roi Hassan II, petit-fils du roi Mohammed V, le bien aimé, et arrière petit-fils du Sultan Moulay Youssef, l’aimé et le protégé du Maréchal Lyautey qui l’imposa sur le trône un 13 août 1912, soit cinq mois après la l’abdication forcée de son frère, le Sultan Moulay Hafid qui élimina son frère le Sultan Moulay Abdeaziz, pour se trouver acculé à « vendre » le Maroc aux étrangers, dans une transaction appelée Protectorat, Mohammed VI donc doit se demander à quel siècle il appartient réellement en acceptant de continuer à perpétuer la « Beîaâ », cette cérémonie qui humilie les âmes, les esprits et les regards de ceux et celles qui la regardent voient transmise en direct par les télévisions du Parti unique que dirige l’empereur Faïçal Laraaïchi. Moi qui ai écrit au lendemain du discours du roi du 9 mars 2011, qu’il faut abolir le Makhzen, je ne peux, en mon âme et conscience, et pour l’honneur de mon pays et pour l’existence d’une monarchie parlementaire réelle, que joindre mon modeste nom, et me joindre, en chair et en os, à toutes celles et à tous ceux qui ne cessent de demander l’abolition de la « beïaa », telle qu’elle est mise en scène pour humilier et asservir le regard humain. .

mardi 21 août 2012

LE DRAPEAU MAROCAIN AURAIT PU FLOTTER AU FESTIVAL DE CANNES 2012

LE DRAPEAU MAROCAIN AURAIT PU FLOTTER AU FESTIVAL DE CANNES 2012
Les spécialistes du cinéma marocain, savent que le premier film marocain de fiction n’a pu voir le jour qu’en 1968, et que le septième film marocain n’a ou être réalisé qu’en 1978. Faudra-il donc, et pour la énième fois, rappeler aux officiels marocains ignorants, ainsi qu’aux incultes journalistes, ces spécialistes dans le leurre, et spécialisés dans la propagande pour un cinéma marocain inexistant et insignifiant, qu’en 1952 le Maroc était encore sous la domination et la colonisation, françaises, gouverné par la France, à travers un Résident général, nommé par le président de la République Française. Comment donc ses incultes officiels marocains ignorants, devenus propagandistes de la dernière heure, osent-ils affirmer, sans rougir de leur gros mensonge, ni mourir de honte de leurrer les marocains, que : « La première participation du cinéma marocain au Festival de Cannes remonte à 1952 avec le film « Othello » du réalisateur Orson Wells, en compétition officielle, sous le drapeau marocain ». En 1952, l’exhibition du drapeau marocain était interdite et passible d’emprisonnement. Quant au drapeau marocain du Maroc indépendant, il n’y a nulle trace de sa présence au festival de cannes, depuis sa première session en 1946, à sa dernière en 2012, où ce drapeau marocain aurait pu flotter vraiment, avec honneur et mérite, si le prêtre Gilles Jacob, le moine Thierry Frémaux ainsi que la smala de curés qui les entourent n’avaient pas éliminé et écarté de la compétition officielle du festival de Cannes 2012, mon dernier film : REGARDE LE ROI DANS LA LUNE.


dimanche 19 août 2012

LA LIBERTE RELIGIEUSE PASSE PAR LA LIBERTE SEXUELLE


Le 6 juillet 2012, je reçois le mail suivant :

Bonjour Mr Lahlou,

Je suis Hajar Dehhani, la journaliste de Femmes du Maroc. J'espère que vous vous portez bien et vos projets artistiques aussi.
Nous préparons un dossier sur les libertés individuelles dans le cadre duquel nous sollicitons l'avis d'intellectuels. C'est à ce propos que je me tourne vers vous pour vous poser une question:
• Que pensez-vous du débat actuel sur la liberté sexuelle?
J'espère que vous aurez l'amabilité de répondre à ma question. Je vous remercie d'avance pour votre réactivité.

Hajar Dehhani
Journaliste
Femmes du Maroc

le 16 juillet 2012, je lui envoie ma réponse que que le MAGAZINE du MAROC n'a pas finalement publiée et que je donne à lire à ceux et à celles qui jettent un œil sur mon blog.

Voici ma réponse à votre question à la question :
Que pensez-vous du débat actuel sur la liberté sexuelle?

LA LIBERTÉ SEXUELLE PASSE PAR LA LIBERTÉ RELIGIEUSE

Il n’y aura jamais de vrais débat (s) sur la liberté sexuelle au Maroc, tant que de vrais débats sur la religion et la liberté religieuse n’auront pas lieu dans ce Maroc du 21èmr siècle, qui, malgré les apparences pseudo-modernistes qui « décorent » les grandes artères de nos villes « européanisées », demeure un pays arabo-musulman foncièrement conservateur, dont 95% de la population reste confortablement drapée de la religion musulmane qui, telle qu’elle imposée et pratiquée, aujourd’hui, demeurera, comme le furent les autres religions célestes qui l’avaient précédée, un frein à toute avancée vers la vraie Lumière Divine qui est celle de l’amour de l’humanité, du progrès pour cette humanité et du bonheur pour toute l’humanité.
Ainsi cette belle religion musulmane, qui m’a été transmise dès le 7ème jour de ma naissance, lors du rituel de l’égorgement du mouton, pendant que dans mon oreille on me chuchotait la « chahada », reste toujours ancrée en moi, en mon for intérieur, en tant que source divine de paix et de sérénité, et ce malgré mes convictions laïques, acquises à l’âge de vingt ans, parce que je me suis habitué, dès mes quinze ans, à confronter mes idées à celles des autres, à débattre de mes idées avec celles des autres. Et si le nom de Dieu venait dans la discussion, aucun tabou ne s’imposait à nous pour l’écarter ou éviter de parler de Lui, alors que c’était la mode courante pour des jeunes de ma génération, nés en 1945, de remettre Son existence en question, comme le firent, un siècle avant nous, d’autres esprits rebelles et libres.
Aussi, moi qui, en ce juillet 2012, avance sagement vers le crépuscule de ma vie, comme le chantait si tendrement Jean Gabin, je pense qu’il est temps pour le Maroc actuel d’abandonner son état moyenâgeux pour être l’Etat, cet Etat qui n’a pas peur d’ouvrir ses télévisions pour des débats quotidien sur LA LIBERTE SEXUELLE et LA LIBERTE RELIGIEUSE. Des débats qui devront se faire dans la langue que parle et comprend le peuple marocain, à savoir l’arabe marocain, car la liberté sexuelle n’a jamais été synonyme ni de débauche ni de prostitution. Aborder le débat sur la question ne peut que faire grandir notre pays qui est classé parmi les trente derniers de la planète. Et dire que les vautours de la publicité l’avaient nommé « Le plus beau pays du monde ».
Ouvrir quotidiennement les télévisions marocaines ainsi que les radios, privées et étatiques, aux vrais débats afin de permettre au peuple marocain, nourri de médiocrités cathodiques, de sortir de sa léthargie et de son inertie séculaires, et au pays d’accéder au rang d’une nation respectée, est la seule arme pacifique car intellectuelle, pour démasquer l’hypocrisie religieuse et faire tomber les masques des obscurantismes.
Rabat 16 juillet 2012
Nabyl Lahlou




samedi 18 août 2012

KOMANY ET LA MONTEE DE PARTIS ISLAMIQUES AU POUVOIR


A l'occasion de la montée de partis islamistes au pouvoir, je vous invite à regarder deux extraits de mon film KOMANY, réalisé en 1988, mais qui demeure interdit de diffusion par les deux chaînes nationales (AL OULA et 2M). Pourtant ces deux chaînes nationales avaient acheté les droits de diffuser KOMANY, en 1989 pour 2M, et en 2004 pour Al Oula porte-parole du Parti Unique que dirige l'Empereur Faïçal Lararaïchi, depuis le 18 novembre 1999. Aussi ces deux extraits du film KOMANY (que vous pouvez voir sur internet(Youtube et Google) sont diffusés à l'occasion de la montée de partis islamistes au pouvoir, comme c'est le cas du PJD, chez nous au Maroc, dont le secrétaire général est le chef du gouvernement. "Juste un simple chef de gouvernement", comme il le dit modestement.
Bons extraits à regarder avec humour et intérêt politique, messieurs les ministres et hauts responsables islamistes, qui êtes aujourd'hui aux affaires. Puisent ces deux extraits de mon film KOMANY vous donnent envie d'aimer La Culture, Le Cinéma , Le Théâtre, La Danse, La Peinture, qui demeurent une nécessité absolue pour faire avancer notre pays et notre peuple.
Bons baisers de KOMANY.

Rabat 19 août 2012
Nabyl Lahlou

dimanche 12 août 2012

LE PARTI DU PAD ENNEMI DE LA CREATION MAROCAINE

En 1989, le président de la SOREAD et de 2M, Fouad Filai, m'achète pour un montant de quinze mille dirhams,les droits de diffusion de mon film KOMANY pour un passage sur la chaîne francophone et payante 2M. 2M ne diffusera jamais ce film.
En 2004, Faïçal Laaraïchi Président Directeur général de la Société Nationale de Radio et de Télévision, m'achète pour vingt mille dirhams les droits de diffusion de trois passage de mon film KOMANY sur les chaînes deux nationAles : AL OULA et Al Maghribiya.
Alami Khallouki, patron du service du PAD (c'est à dire prêt à diffuser), s'opposera tout le temps à la diffusion de ce grand film qu'il considère très dangereux parce que, d'après les dires de cet analphabète, le film s'attaque à la religion et aux institutions sacrées.
Quelques jours avant de quitter 2M dont il était le président directeur général, m'envoie par courriel un contrat pour l'acquisition par 2M des droits de diffusion de trois de mes films : KOMANY, LA NUIT DU CRIME et LES ANNÉES DE L'EXIL.
Mais le prétentieux SALIM CHEIKH, l'arrogante et hautaine SAMIRA SITAIL et le sinistre le magouilleur directeur de programmation refuseront de signer le contrat, alors qu'ils ont toujours en leur possession les "beta" de mes trois films qu'ils refusent de me rendre.
Pour le rappel du refus du directeur de la programmation de diffuser KOMANY sur AL OULA, voici un extrait d'une lettre adressée au président de la SNRT, le 05 juin 2006.

Monsieur le Président Directeur général,

Je porte à votre connaissance que ce soir, à 18 heures 30, ce sera la projection du film KOMANY, un film dont les droits de diffusions ont été acquis par vous pour le compte de l'ex RTM, mais qui n'a jamais été diffusé à cause de l'incompétence et du crétinisme qui dominent chez les responsables du service de la programmation, avec à leur tête l'inculte Alami Khalloufi,sinistre censeur et impitoyable ennemi des créateurs porteurs d'idées généreuses et lumineuses qui tire la société et le peuple vers le haut.
Ainsi le citoyen marocain restera privé d'un film marocain de très grand biveau culturel et politique, pendant que sa Télévision nationale le bombarde de navets de toutes les nationalités, sauf marocaine. Veuillez, je vous prie, monsieur le Président Directeur général, agréer l'expression de mes très distinguées.
Rabat, 5 juin 2006
Signé Nabyl Lahlou

mercredi 8 août 2012

AL KANFOUDI BIEN AVANT BENKIRANE القنفودي سبق بن كيران

الكلام على الفقر و الجوع و المساواة
قاله القنفودي قبل عبد الاله بن كير

في 30غشت من السنة الماضية , وضعت على "يوتوب" مشاهد من افلامي الأربعة الأولى و هي القنفودي و الحاكم العام لجويرة الشاكرباكربن ابراهيم ياش و نهيق الرح (نلطق بالفرنسية). قمت بهده العملية بمناسبة اقتراب الانتخابات التشريعية المغربية التي خرج فيها حزب السيد عبد الاله بن كيران فائزا بأغلبية المقاعد بالنسبة الأحزاب الأخرى.
من بين المشاهد التي وضعتها على "يوتوب" هناك مشهد من فيلم القنفودي الذي يتكلم عبر منشط تلفزي على الفقر و الجوع و المساواة مثلما فعل السيد رئيس الحكومة أمام البرلمانيين , يومه الأربعاء 8 غشت2012.
أدعوا ادن السيد عبد الاله بنكيران - الذي لا يحب الذهاب الى القاعات السينمائية و لا يعشق مشاهدة الأفلام السينمائية , أ كانت مغربية أو عالمية, أن يستمع الى ما قاله المنشط التلفزي و هو يستقبل داخل الأستوديو حميد القنفودي و زوجنه أمينة , اللذان فازا باليانصيب العالمي ضد الفقر و الجوع في نسخته لسنة 1978. أما تفضل السيد عبد الاله بن كيران و دهب الى يوتوب باحثا عن القنفودي , فانه سيتمتع بهده اللقطى القنفودية التي أتمنى أن تصالحه مع السينما و حب السينما. وهدا ما قاله المنشط التلفزي سنة 1978

شحال من بلاد في هاد الكرة الأرضية ديالنا عايشة فالرفاهية و السعادة. و شحال من بلاد عندها الحق تقول أنا سكاني كلهم واكلين و شاريبن و قاريين. لكن, ايلى جينا نحسبو هاد البلدان, غادي نلقاوها ما تتعداش أصابع اليد. نعم. العالم ديالنا, اليوم, صبح تيكون أسرة وحدة. فميمكنش يكون الفرق ما بين جميع سكان العالم, كيف ما كانوا. كوحل أو بويض. صوفر أم حومر... مسلمون. مسيحيون. يهود و بوديون. العالم ديالنا اليوم تيخصه يكون و يكتل كتلة انسانية عايشة في الرفاهية و السعادة المحبة و الازهار. لكن ويا لللأسف العالم ديلنا مزال كيف كان. كيف تركوا سيدنا أدام و سيدتنا حواء رضي الله عليهما.شى باغي يهلك شي. و شي باغي يسيطر على شي. شي تيظن نفسه أقوي و أدكى من شي. و شي تيظن أنه هو اللي عنده الحق يعيش على شي. شي تيكل مزيان و شي ما تيكلش. شي لابس مزيان و شي ما لقاشي حتى باش يشيش الدبان. و شي تيشري جوج أو ربعة كيلو
د للحم لكلابه و لقطوطه , و شي مالفاشي حتى باش يحك سنيه."

نبيل لحلو
8 غشت 2012

samedi 4 août 2012

MERCI AU DIRECTEUR DE L'INSTITUT CERVANTES

Monsieur José Luis Rebordinos,
directeur du Festival de San Sébastien

Cher monsieur,

Le service de documentation de l'Institut Cervantès à Rabat vient de m’envoyer par courriel, daté du vendredi 3 août 2012, la copie du mail que vous avez, vous-même, adressé à cet Institut, suite à la décision prise par le comité du Festival de San Sébastien de ne pas retenir mon film Regarde le roi dans la lune.
Je ne peux sincèrement vous cacher ma grande tristesse ainsi que ma grosse déception à la lecture de votre mail, non pas à cause de votre décision de ne pas retenir mon film, mais pour son envoi directement à l’Institut Cervantès, sans citer mon nom. Je ne peux donc comprendre que vous ne puissiez, ne serait-ce que par modestie, humilité et élégance, pour ne pas dire éducation, m’informer, vous-même, de votre décision de ne pas retenir mon film, en me le faisant savoir, en langue française, par les soins de madame Eugénia Machain à qui j’ai eu le plaisir d’envoyer plusieurs mails dont le premier remonte au 26 avril 2012,l’informant qu’il me serait très difficile de verser 50 euros pour inscrire mon film à votre festival. A ce propos, je vous ai adressé le 13 mai un mail, en votre nom personnel, pour vous demander si je pouvais vous envoyer le DVD de mon film Regarde le roi dans la lune, sous-titré en français, au lieu de l’anglais. « Il n’y a pas que les créateurs et les démiurges qui sont éternellement fauchés, même les grandes nations comme la vôtre, peuvent traverser une grosse crise économique. Je ne peux que souhaiter à l’Espagne de s’en sortir la tête haute de cette crise », vous ai-je écrit dans ce mail du 13 mai, resté sans la moindre petite réponse. Et comme vous n'avez pas daigné donner de suite à mon chaleureux appel du 13 mai, j'ai décidé de ne plus vous envoyer mon film Regarde le roi dans la lune. Ma décision et ma conviction de ne plus vous envoyer mon film Regarde le roi dans la lune, devinrent plus fortes quand je découvris, en consultant les archives de votre festival de San Sébastien, qu'un film, aussi insignifiant que folklorique qu’est La mosquée, a été choisi pour la sélection officielle de votre festival 2010, et, comble de l’ironie, couronné par une mention spéciale pour son auteur Daoud Oulad Saïd qui s’est permis le luxe de se payer votre tête, personnelle, et celles de ceux et celles qui ont élaboré le catalogue du festival 2010, dans lequel il est écrit que Daoud Oulad Said a fait la FEMIS, alors qu’il n’est en réalité qu’un ancien enseignant de mathématiques, devenu photographe ambulant, sortie de l’univers de la place Jamaa Lafna, mondialement connue pour ses charlatans et ses charmeurs de serpents, puis converti en cinéaste faissant des films qui séduiront les critiques occidentaux qui érigeront ses films sur l’autel du cinéma d’auteur. Eric Rohmer doit se retourner dans sa tombe.
Oui, monsieur José Luis Rebordinos, directeur du Festival de San Sébastien, en parcourant les archives de votre festival, j’ai vite compris que mon film Regarde le roi dans la lune n’a pas sa place dans ce Festival de San Sébastien qui doit, lui aussi, fonctionner sur la base du copinage et du renvoi de l’ascenseur, comme c'est malheureusement le cas dans presque tous les festivals de cinéma qu’ils soient insignifiants ou s’autoproclament les plus grands et les plus prestigieux de la planète, comme il est dit du Festival de Cannes, pour ne citer que celui-ci. Cependant, moi qui n’ai pris connaissance de l’existence de votre festival que récemment, je me suis dit qu’il est de mon devoir de vous envoyer mon film.



Ainsi un DVD de mon film de Regarde le roi dans la lune, tiré à partir d’un télécinéma défectueux, le seul que possède notre pays, vous a été envoyé par les soins du très sympathique et très serviable directeur de l’Institut Cervantès à Rabat, l’ami Federico Arbos, que je remercie profondément pour son soutien, car je n’avais pas le moindre sou pour vous faire parvenir le DVD par la poste rapide. Et je n’ai toujours pas le moindre sou. Voilà qui fait ma fierté en tant que Quémandeur des croyants.
Ainsi vous avez visionné le DVD de Regarde le roi dans la lune, en prenant, en votre âme et conscience, votre décision de ne pas le retenir pour le Festival de San Sébastien, comme vous le dites clairement dans votre mail daté du 3 août 2012, dont le contenu et la forme me rappellent curieusement le contenu et la forme du courriel que l’adjoint du délégué général du festival de Cannes, Thierry Frémaux , m’a fait parvenir, à la suite au visionnage du DVD (défectueux), de mon film Regarde le roi dans la lune qui n’a pu être vu qu’une fois la sélection des films pour la Compétition officielle a été arrêtée et rendue publique, car le DVD de mon film a été « égaré » . N’ai-je prévenu la secrétaire du président Gilles Jacob, Nicole Petit, du syndrome du sabotage.
Voilà le courriel de monsieur Christian Jeune : « Cher Nabyl Lahlou,
Je suis désolé de ce malentendu. En effet, nous avons bien retrouvé le DVD que vous aviez envoyé à Thierry Frémaux. Nous avons organisé aussitôt une projection pour le comité de sélection au complet avec Thierry. Si le film a suscité beaucoup d’intérêt de leur part, il a été cependant décidé qu’il ne serait pas sélectionné. D’autres films étaient également en attente et il a fallu faire des choix. Nous vous remercions de nous l’avoir présenté et nous souhaitons au film une belle carrière. » Signé : Christian.
Ne trouvez-vous pas qu’il ressemble à votre courriel? Personnellement, j’ai l’impression de lire votre mail que vous avez envoyé à l’institut Cervantès de Rabat le 3 août 2102 .
Voici votre courriel pour les lecteurs de mon blog qui lisent l’espagnol.
Estimados amigos : En primer lugar, quiero agradeceros la oportunidad que nos habéis dado de visionar la película REGARDE LE ROI DANS LA LUNE. EL Comité de Selección la ha visto con gran interés pero, lamentablemente no ha considerado su inclusión en la programación de nuestra próxima edición.
Agradecemos vuestra confianza e interés por nuestro Festival, y esperamos contar con vuestra colaboración en futuras ediciones. Un muy cordial saludo.
José Luis Rebordinos

Il est incontestable, cher monsieur José Luis Rebordinos, directeur du Festival de San Sébastien, que les grands festivals de cinéma qui se respectent, dont sûrement le vôtre, ont joué et continuent de jouer leur grand rôle objectif et déterminant dans la découverte de grands films et de grands réalisateurs inconnu. Et c’est vraiment dommage pour un grand film comme Regarde le roi dans la lune, écrit, produit et réalisé par un grand réalisateur et grand créateur, nabyl lahlou, inconnu, marginalisé, combattu et privé de moyens dans son propre pays le Maroc.

Avec mes sincères vœux de réussite pour votre Festival de San Sébastien dans sa prochaine session qui va recevoir en grande pompe Richard Gere, encore « un illustre inconnu. »
Rabat 5 août 2012
Nabyl Lahlou

mercredi 18 juillet 2012

En prenant la parole devant l'Assemblée Nationale de la République Française, monsieur Moncef Marzouk n'a pas prononcé un seul mot dans la belle langue arabe, celle d'Abou kacim CHABBI dont le fameux poème : « Si un jour le peuple veut la liberté... » a été scandé chanté et crié tout le long de cette belle révolution tunisienne.
J'ai donc écouté l'allocution en langue française du Président de la République tunisienne. Ce qui m'a fait plaisir d'entendre, c'est de transformer en un beau musée la sinistre prison dans Tunis. Cette idée de transformer les prisons en musées, je l'ai bien défendue dans ma pièce de théâtre : LE PROCÈS DE SOCRATE que j'ai créée et jouée en 1996 dans les principales villes du Maroc. Cette belle idée de transformer les lieux de torture et les prisons en musées, je l'ai aussi visualisée dans mon film TABITE OR NOT TABITE.
Monsieur Moncef Marzouki, si sincèrement humble se montre-t-il, si foncièrement modeste se fait-il, il m’apparaît comme un grand président arabe. Il a bien sa place dans LE PROCES DE SOCRATE.

Rabat le 19 juillet 2012
Naby lahlou


A zéro seconde, une lumière éclatante jaillit sur Macha Machmacha, l’animatrice de PORCES EN DIIRECT, debout, à l’intérieur du gigantesque globe terrestre. La même apparaît sur le gigantesque l’écran.


MACHA MACHMACHA
Bonsoir mesdames, bonsoir messieurs. PROCÈS EN DIRECT, se propose, ce soir, de vous faire vivre, en direct, la dernière audience du procès de l’écrivain maudit.
Comme vous le savez, depuis que l’administration pénitentiaire et la Justice ont été privatisés, dans une privatisation plus que réussie et dont les retombées bénéfiques ont pu mettre un terme aux conflits entre personnes et classes, et un frein aux crimes, aux vols et aux viols, et ce en donnant à chacun les moyens de prospérer pour vivre une vie digne d’être vécue, les prisons, les maisons d’arrêts, les palais de Justices et autres tribunaux n’ont plus de raison d’être et d’exister, et c’est pour cette raison qu’ils ont été vendus symboliquement à ceux qui voulaient les transformer en des lieux culturels Théâtres, Cinéma et Musées.
Ce soir, donc, c'est dans une des sinistres prison, transformée en théâtre grâce à l’engagement de l'ancien ministre des Droits de l'homme, converti en producteur de spectacles et de show télévisés, que nous allons vivre, en direct, l’un des plus importants et inquiétants procès qui se déroulent , un peu partout, dans les principales villes du pays.
Le tournage du film sur la vie et la mort de Socrate va avoir lieu. Pour les abonnés de notre chaîne, deux cents figurants seront choisis et payés pour participer à ce tournage, en qualité de figurants. Comme il sera procédé, par tirage au sort, au choix d'un couple, parmi les deux cents candidats, qui bénéficiera d'un week-end sur la lune, offert par votre chaîne préférée. PROCES EN DIRECT, comme son nom l’indique, est une émission télévisée qui transmet en direct les plus importants procès en cours en ce moment.
Procès en direct se propose ce soir de vous emmener dans un des tribunaux d'Athènes où, dans quelques instants, va s'ouvrir le procès de l'un des plus grands philosophes que l'humanité ait connu. Il s'agit de Socrate, vous l'avez deviné, puisque tout le monde guette ce procès.
Ses nombreux ennemis et détracteurs, telles des pieuvres et des araignées maléfiques, avaient commencé, et depuis de longues années déjà, à tisser le piège mortel dans lequel ils veulent , aujourd'hui, à travers ce procès, le faire tomber définitivement et avoir sa peau une fois pour toutes.
Le philosophe et penseur est accusé par ses ennemis de corrompre la jeunesse, de détourner les gens des dieux de l'Etat, de favoriser l'existence d'autres dieux et d'enseigner des sciences obscures qui consistent, selon l'acte d'accusation, à faire des bonnes choses des mauvaises. Cela nous rappelle tristement ce qui se passe aujourd'hui sur notre chère terre nourricière, devenue une véritable souricière. Mais qui sont ces gens qui ont juré d'avoir la tête du philosophe?
Ils sont très nombreux et se recrutent dans toutes les couches sociales. Il en va de l'excité au poète raté, du politicien démagogue à l'intégriste inculte et rancunier. Des gars, encouragés et poussés par des types riches qui craignent pour leurs conforts et leurs situations. Cela n'est pas loin de nous rappeler ce qui se passe sur notre terre souricière.
Le procès va s'ouvrir dans un instant. Ses ennemis sont décidés à obtenir la peine de mort. Socrate saura-t-il déjouer leur complot?

C'est incontestablement le premier procès politique dans les annales judiciaires de la plus grande et puissante Cité du monde. Un procès fait à un homme - et pas n'importe quel homme - , à cause de ses idées et de ses opinions. Depuis que les tribunaux d'Athènes fonctionnent, jamais un procès - même celui qui a été fait aux dix généraux - n'a attiré autant de monde, que celui qui est fait aujourd'hui à Socrate. Jamais salle de tribunal n'a connu autant d'affluence que celle qui abrite, aujourd'hui, ce procès historique qui restera dans les annales de l'histoire de la justice de la plus grande et puissante Cité du monde. En dehors des cinq cent un juges qui vont instruire cette affaire, la présence des plus grands écrivains et penseurs du pays, prouve, à elle seule, la gravité et l'absurdité d'un tel procès, parce que c'est un procès qui est fait avant tout à la pensée, à la raison, à la conscience, à l'intelligence, à l'humour, au sarcasme et à l'ironie
Bonsoir. PROCES EN DIRECT se propose, ce soir, de vous emmener dans un des tribunaux d'Athènes où va s'ouvrir le procès de Socrate. Comment faire pour participer et être choisi? Tout simplement en répondant à une seule et unique question, par téléphone.
Comme vous le savez, le procès de Socrate a eu lieu à Athènes, en 399 avant Jésus-Christ. Le procès d'Al-Hallaj s'était déroulé en 922 de l'ère musulmane. Ca aussi vous le savez, comme vous savez également la date exacte du procès de Martin Luther, qu'il ne faut pas confondre avec Martin Luther King, qui, lui, a été assassiné, sans aucune forme de procès.
Bien. Nous allons bientôt arriver à la question, mais pour cela, il nous faut nous remémorer quelques repères historiques, car ça peut toujours être utile.
Ghandi n'a jamais voulu du pouvoir, mais il a été assassiné, après avoir mené son pays vers l'indépendance.
Nelson Mandella a passé plus de 27 ans en prison. Il est aujourd'hui le Président de son pays. Vaclav Havel a vécu l'exil durant des années. Il est actuellement le Président de son pays.
Allendé a été assassiné par la dictature militaire.
Les références et les repères sont très nombreux, nous nous contenterons juste de ces quelques exemples.
Voici la question : Combien d'années séparent le procès fait à Socrate, rapporté par Platon dans ses écrits, du procès fait par Orson Wells, d'après Kafka, et de celui de Salmane Ruschdie, fait par des Ayatollah, d'après une Fetwa ?
Le poste-télé s'éteint. Les deux candidates se lèvent et se mettent à danser et à chanter.

Fetwa? Fetwa? Fetwa!
Fais-toi savonner
Tu sentiras moins mauvais
Fetwa-Fetwa-Fetwa
Fais-toi savonner
Avant de festoyer
Tu pueras moins
Avant de tuer

mardi 10 juillet 2012

L'ART DE SE PAYER LA TÊTE DES MAROCAINS ET DE LEURS DIRIGEANTS

L'ART DE SE PAYER LA TÊTE DES MAROCAINS ET DE LEURS DIRIGEANTS
Quel rapport, le pavillon du Centre Cinématographique Marocain à Cannes, peut-il avoir avec la sélection du film français LES CHEVAUX DE DIEU, fabriqué par le publiciste franco-marocain Nabil Ayouch, produit par Gaumont Pathé et sélectionné pour UN CERTAIN REGARD du festival de Cannes ? Rien! Absolument rien! Sinon que le pauvre directeur général du Centre Cinématographique Marocain a besoin de prouver son existence en s'appropriant honteusement et lâchement le film français LES CHEVAUX DE DIEU, comme s'il en était le producteur, le distributeur et celui par qui est arrivée la sélection de ce film pour UN CERTAIN REGARD, alors que son choix définitif pour UN CERTAIN REGARD, a été décidé pendant sa phase de montage. Il en de même pour un cout métrage anglais, "The curse", réalisé par un anglais d'origine marocaine, nommé Faycal Boulifa, dont la sélection à LA QUINZAINE DES RÉALISATEURS a fait chavirer de bonheur le directeur général du Centre Cinématographique Marocain qui encore une fois, croit qu'il est derrière la production et le choix de ce film anglais pour LA QUINZAINE DES RÉALISATEURS. .
Entre 1970 et 1980, le Maroc possédait plus de trois salles de cinéma. Une Villa à deux étages, dans le centre de rabat, servait de siège principal pour le Centre Cinématographique Marocain dont tout le staff, technique et administratif, ne dépassait pas cinquante fonctionnaires. A la même époque, le pays ne produisait pas plus de deux films par an.
Aujourd’hui, en ce mois de juillet 2012, le Maroc ne dispose plus que de quarante
salles de cinéma, dont 24 salles de cinéma appartiennent au propriétaire du complexe cinématographique Mégarama. Quant au Centre Cinématographique marocain, il est passé de cinquante fonctionnaires à plus de trois cents, dont une bonne majorité touche son mandat sans rie faire. Aussi avec la politique cinématographique instaurée par le directeur général du Centre Cinématographique Marocain, Nour-Eddine Saïl, le Maroc se trouve aujourd'hui en possession de plus de deux cents réalisateurs, reconnus officiellement par le directeur général du Centre Cinématographique marocain. Deux cents réalisateurs, deux cents preneurs de son, deux cents monteurs...etc... qui ne feront peut-être jamais leurs premiers films ? Et pourtant, la mascarade continue telle que je l'ai savourée à travers ce texte que j'ai lu dans le site du CCM. je le partage avec vou .
11, juillet 2012 .
Nabyl Lahlou
Site du CCM : www.ccm.ma

Titre : Pavillon marocain, Cannes 2012 :
La visite d'Alec Baldwin a marqué l'événement

Fort de sa notoriété en tant que première destination de tournage étranger en Afrique, et deuxième destination mondiale de tournage étranger selon le Magazine spécialisé « VARIETTY » en 2010, le Maroc à l’instar des années précédentes s’est illustré avec la participation d’une dizaine de films marocains au 65ème anniversaire du Festival de Cannes dont deux longs métrages : « Chevaux de Dieux » dans la section Un Certain Regard, et « The End » dans la section parallèle (ACID) L’Association du Cinéma Indépendant pour sa Diffusion. Riche de sept ans de présence au sein du village international, le pavillon marocain organisé par le Centre Cinématographique Marocain est un carrefour de rencontres et d’échanges, ayant pour objectif principal la promotion de l’offre cinématographie nationale et la promotion du Maroc en tant que destination privilégiée des tournages étrangers. Ainsi cet espace a abrité des réunions avec plusieurs producteurs, réalisateurs, directeurs de festivals, critiques, exploitants, distributeurs, chercheurs, acteurs et passionnés du 7ème Art de divers pays.Le mardi 22 mai 2012 marque l’événement phare de cette édition au pavillon marocain. Alec Baldwin, acteur réalisateur et producteur américain, a rendu visite au stand accompagné de son staff technique et médiatique. Lors de cette rencontre, il était question de l’industrie cinématographique marocaine des attraits naturels, des avantages compétitifs et des mesures incitatives qu’offre le Maroc aux productions étrangères. Par ailleurs, et dans le cadre de la coopération Sud/Sud plusieurs séances de travail et réunions avec d’éminentes personnalités africaines ont été tenues, notamment avec des responsables du cinéma africain, à leur tête le Ministre de la Culture de la Côte d’Ivoire, le Directeur du Cinéma au sein du Ministère de la Culture Sénégalaise, et le Délégué Général du FESPACO.L’OFC « Ouarzazate Film Commission » partenaire du CCM et Movie Med organisme installé à Marseille, ont tenu une réunion de travail dans le stand marocain, sachant que la ville de Ouarzazate a abrité en janvier 2011, la 2ème édition des rencontres Movie Med.
Lors de cette édition plusieurs projets de films français, américains anglais et turcs ont été proposés et discutés pour un éventuel tournage au Maroc. Le pavillon marocain a rendu, depuis 2006, de très grands services au cinéma marocain, tant au niveau de la notoriété internationale ou de la visibilité, qu’au niveau de l’évolution des contacts avec les professionnels internationaux et l’élaboration de projets de tournage au Maroc. Ainsi cette édition du festival de Cannes a été couronnée par Le prix François Chalais pour le film « Chevaux de Dieux » de Nabil Ayouch et le prix Illy pour le film « The curse » de Faycal Boulifa.
11 / 06 /2012

vendredi 29 juin 2012

و رتل التهديدات بالقتل ترتيلا

و رتل التهديدات بالقتل ترتيلا

كلما أشعر بالكآبة و الحزن أمام ما تقدمه تلفازات الامبراطور فيصل العرائشي , من برامج مسروقة و متخلفة أكل التلفزيون عنها و شرب , إلا وفتحت حاسوبي باحثا عبر المواقع الالكترونية المغربية عن "سكيتش" جديد من تأليف و اخراج و أداء عبد الله نهري , هدا الشخص الذي لم يتوقف عن اضحاكي مند أن اكتشفت أول "سكيتش" له على الانترنت و هو ينتقد كل شيء لم يتلاءم مع فهمه للحياة و مفهومه للدين الاسلامي الذي يسكن قلوب العباد, بلا سينما و لا تمثيل و لا "تبوحيط" مثلما هو الحال بالنسبة للمدعو عبد الله نهري . و حتى المظاهرات السلمية الشعبية لحركة 20 فبراير لم تمنع هي الأخرى من انتقاداته المعززة بضربات عكازه الطويل على الأرض هده الضربات التي كانت بمثابة شطحات بهلوانية لعكاز أصبح يلعب دورا رئيسيا في خطب المدعو عبد الله نهاري. و ادا كانت رقصات و شطحات عكاز " الميخي" عبد الله نهاري قد أضحكتني و كأني في السابعة من عمري جالس أمام شاشة بيضاء أتفرج على فيلم صامت للعبقري شارلي شابلان, فاني أعترف انها كدالك أفزعتني وأدخلت الرعب و الخوف في قلبي و عقلي كمواطن مغربي بعدما فهمت و اقتنعت أن المدعو عبد الله نهاري ما هو إلا "ماريونيط" بين أصابع خفية تحركه لتشويه صورة الدين الاسلامي المتسامح و المنفتح. ند أن قرر المدعو عبد الله نهاري أن يتوجه الى أتباعه و هو جالس على "سداري", تاركا عكازه يرتاح كما فعل موسي نبي الله, و أنا لم أعد أضحك يل ارتعش خوفا على مستقبل الانسانية ببلادنا
وأنا شخصيا أحمد الله عز و جل الذي أعطانا عبد الله آخر من طين أخر و من اسلام آخر انه عبد الله ابن كيران رئيس الحكومة المغربية الذي يحب حكي النكث الجدية منها و الحامضة.و كم تمتعت بحلاوة اللسان الشعبي لرئيس الحكومة عندما فتحت له جميع أبواب تلفازات الامبراطور فيصل العريشي ليخاطب الشعب المغربي حول الزيادة في البنزيل.هل سيستطيع رئيس الحكومة عبد الله ابن كيران أن يضح حدا نهائيا لهده التهديدات بالقتل التي قالها جهرا المدعو عبد الله نهاري , في حق الصحفي المختار الغزبوي لأنه عبر بكل شجاعة عن رأيه حول حرية الجنس و حرية الرأي. ان سلوك عبد الله نهري الذي يعود الى عهد الجاهلية يجعلني أهرب من هدا "الاسلام" الذي باسمه يريد المهرج الخطير عبد الله نهري قتل انسان لا يحمل سوى قلمه و فكره لفتح طريق النور أمام الجهل و الجهلة.
اني أتوجه اليك يا عبد الله نهري لأقول لك بأنك غير صادق فيما تقول. فأنا لا أرى على ملامح وجهك إلا النفاق و الحقد و الكراهية. اتق الله و املئ قلبك بحب الله.انك لا يخلو من موهبة في التمثيل. فمرحبا بك ادا قررت دخول ميدان التمثيل. اني الآن أكتب سيناريو حول سفاك مدينة التارودانت,دالك الشخص المريض عقليا وجنسيا الذي كان يقتل الأطفال بعد اغتصابهم.انه دور قوي يحتاج الى ممثل قوي. وبصفتي مخرج مسرحي و سينمائي فأنا مقتنع مسبقا بأنك ستكون مملا رائعا في دور سفاح التارودانت.
الجمعة 29 يونيو 2012
نبيل لحلو

mercredi 27 juin 2012

شكرا لمقع هسبريس

شكرا لمقع هسبريس على اقتباس و ترجمة و نشر مقالي المعنون المجد للطبون , مع الغياب التام في المقال المنشور لكلمة "الطبون". هده الكلمة التي أصبحنا نسمعها يوميا في الشوارع و الأزقة الشعبية و ألبورجوازية , خارجة بكل عفوية من افواه الأطفال , ذكورا و اناثا. ان النفاق باسم الأخلاق ولد لنا التخلف. . ترى ماذا كان سيحدث من ردود أفعال عنيفة لغويا و من تهديدات شفوية من قبل قراء "هيسبريس" لو أنكم ترجمتم مقالي حرفيا و نعتم "الطبون" "طبون" ؟ ان المواقع الألكترونية المغربية أصبحت اليوم بمثابة عيادات متخصصة في اهداء فحوص نفسانية و بالمجال الى كل مواطن و مواطنة يشعر بالقهرة و الظلم ليتكلم عن ما هو مسكوت عنه .واليوم , نرى أنه اصبح لكل مواطن و مواطنة الحق في اعطاء رأيه حول أي مقال ينشر بالمواقع الاليكترونية. لكن نلاحظ مع كل الأسف أن التربية الأخلاقية المبنية أولا على احترام الرأي الآخر تبقى منعدمة تماما في أغلبية الأجوبة على المقالات التي تنشر.فأجوبة قراء المواقع الالكترونية لا يمكن أن تكون لها فعالية ومصداقية , تأخذ بعين الاعتبار و الاحترام , إلا اذا قبل الشخص الذي يمسك بفارة حاسوبه لكتابة انطباعاته حول مقال ما , بأن يوقع مقاله أو جوابه أو نقده باسمه الشخصي و العائلي , معززا بصورته لكي يعرف. ان الجهل و الكراهية و التخلف الذهني و الفكري و الجمالي أصبحوا يسيطرون على عقول و أفكار أغلبية الناس الذين لا يرون في العلمانية إلا نكرا للدين و وجدانية الالحاد. و هدا ما نلمسه عند أغلبية الذين يكتبون حول المقالات التي يكتبها مغاربة من مفكرين و مثقفين و فنانين ناضلوا سنين و سنين من أجل تقدم البلاد و الفكر الانساني. و هدا الجهل الفتاك و هدا التخلف الفكري الوحدوي القاتل لحرية الرأي و هدا السلوك السياسي و الديني و الثقافي المتخلف الذي أصبحنا نراه عند فيءة كبيرة من المغاربة , رجالا و نساء , ما هي إلا النتيجة التي سطرها الحزب الوحيد الممثل من قبل "القنوات التلفزية "الأولى" , "دوزيم" و "ميدي ساط" , هده القنوات التي تستمر في تخريب الهوية المغربية و و زرع الجهل و التخلف و العنصرية.
الرباط 27 يونيو 2012
نيسل لحلو

mardi 26 juin 2012

GLOIRE AU TABBOUNE UNIQUE !

GLOIRE AU TABBOUNE UNIQUE ! En 1973, j’avais joué au Cinéma Théâtre de l’Agdal, ma pièce de théâtre SCHRISCHMATURY, représentant un Empereur despote et malade sexuellement, dont la couronne est ornée de phallus, ainsi que son sceptre et son caftan. La liberté existait pour ceux qui voulaient s’en servir. Ce fut mon cas, chaque fois que je jouais uniquement en langue française. Mais en jouant mes pièces en arabe, j’ai été interdit. C’était entre 1969 et 1974. En 2012, les Marocaines et les marocains commencent petit à petit à s'habituer à la prise de la parole, aussi bien "politique" que "critique". Cette prise de la parole, dont ils étaient privés et interdits, durant l’ancien règne, germe dans les esprits, aussi bien éveillés qu’endormis, entraînant à pas de tortue, le renouvellement des inerties renouvelables. Suite aux « débats » et « ébats », provoqué par la prononciation sur scène du mot TABBOUNE qui signifie vagin en langue dialectale arabe marocaine, je donne à lire ce passage de ma pièce de théâtre, تخ مخ اتفو عليها حالة Teukh Meukh Tfou Aliha Hala, présentée au théâtre Mohammed V à Rabat, en 1993. Ce passage n'a pas été dit sur scène en 1993, par peur et autocensure, car la liberté, en 1993 n'existait pas comme c'est le cas aujourd'hui. Cependant, il a été testé et joué devant des auditoires différents, issus de la petite et grande bourgeoisie marocaine, qui se sont comportés en bons spectateurs. Voici l’extrait de la pièce dont la reprise est révue pour novembre 2012. "سيداتي و سادتي, أنا ضد الحزب الوحيد. لكنني مع الزب الوحيد والطبون الوحيد. لمادا سيداتي و سادتي, أنا ضد الحزب الوحيد و مع الزب و الطبون ألوحيد؟ السبب بسيط و طبيعي,سيداتي و سادتي,لأن اللقاء اليومي أو الأسبوعي وحتى الشهري بين الزب الوحيد و الطبون الوحيد من شأنه أن يكون بمثابة حصانة للزب الوحيد و للطبون الوحيد من داء فيروس السيدا, سيداتي و سادتي." Ce qui nous donne, dans la langue de Cambronne , à peu près ceci : « Mesdames et messieurs, je suis contre le parti unique, mais je suis pour le zob unique et le tabboune unique. Pourquoi, mesdames et messieurs, je suis contre parti unique, mais pour le zob unique et le Tabboune unique ? La raison et simple et naturelle : la rencontre quotidienne, ou hebdomadaire, et même mensuelle, entre le zob unique et le tabboune unique, est de nature à immuniser le zob et le tabboune contre le virus du sida, mesdames et messieurs. ». Je ne peux que rappeler La grotesque censure et autocensure qui ont obligé le directeur du Centre Culturel Français de Rabat de changer le nom de l’humoriste Zouc , venue présenter un spectacle à rabat, en Zakia. De Zouc qui veut dire cul , à Zakia qui signifie pureté, la censure s’en donne à cœur joie. La seule possibilité de faire grandir le peuple marocain, c’est de lui faire aimer sa langue arabe marocaine dialectale avec toute sa spontanéité. C’est bien Socrate qui a dit : J’appelle une chatte une chatte. Donc, un tabboune est un tabboune. Et c’est du tabboune que nous sommes tous sortis. Gloire au tabboune ! Rabat le 26 juin 2012 Nabyl Lahlou

jeudi 14 juin 2012

QUE C’EST TRISTE TUNIS....

QUE C’EST TRISTE TUNIS.... La première des choses que les arabes devenus musulmans entreprirent, fut la destruction des centaines de statues et autres figures et figurines que les arabes qui étaient païens, allaient adorer à l’intérieur de la Kaaba où ces idoles en terre cuite ou en bouse de chameaux, trônaient comme des dieux vivants. C’était en 630 de l’ère chrétienne, c'est-à-dire quand la plus jeune des trois religions célestes avait à peine vingt ans d’existence. Il y a trois ou quatre jours, voulant suivre la voie de ces « arabes païens devenus musulmans », des tunisiens, des Salafistes et des repris de justices, se sentant provoqués par une exposition où des tableaux et des installations, jugés blasphématoire pour l’islam et insultant pour le prophète, déclencheront des émeutes à Tunis et dans d’autres villes de Tunisie. Le chemin de la liberté et de la démocratie est long à atteindre. Il l’est encore beaucoup plus long pour les arabes devenus musulmans. La démocratie est-elle incompatible avec l’islam ? C’est sûr et certain que l’Islam actuel, et tel qu’il est utilisé et exploité par les régimes arabes et leurs coursiers les religieux, ne conduira jamais les peuples arabes musulmans vers la vraie liberté et la vraie démocratie. C’est triste. Vraiment triste et désolant. « Que c’est triste Venise », chante Aznavour. Moi j’ai envie de dire : « Que c’est triste Tunis Au temps des amours vaines Que c'est triste Tunis Quand on y sème la haine le 15 juin 2012 Nabyl Lahlou

mardi 5 juin 2012

POURVU QUE JE N’ARRIVE PAS CHEZ DIEU, DEGOUTE ET ANTI-MONARCHISTE

CETTE RÉFLEXION SUR LES MAGOUILLES DES DEUX CHAINES DE TÉLÉVISIONS MAROCAINES, A ÉTÉ ÉCRITE LE 05 MARS 2009 ET PUBLIÉE PAR L’HEBDOMADIER LA VÉRITÉ, LE 11 MARS 2009. ET VU QUE LE DÉBAT SUR L'AUDIO-VISUEL EST REMIS ENCORE UNE FOIS SUR LE TAPIS VOLANT DES 1001 NUITS CATHODIQUES, GRÂCE AU MINISTRE ISLAMISTE QUI VEUT FAIRE ENTENDRE LA VOIX DES MUEZZINS SUR 2M, AINSI QUE LA VOIX DU PEUPLE MUSULMAN,RELIRE CETTE RÉFLEXION EST POUR MOI UN SOULAGEMENT FACE A LA PÉTASSE SAMIRA STAIL (petit seau, dans la langue française), QUI M'A TRAITE DE "TERRORISME QUI TERRORISE LES GENS", COMME JE LE RAPPELLE DANS CETTE REFLEXION.
NABYL LAHLOU

POURVU QUE JE N’ARRIVE PAS CHEZ DIEU, DÉGOUTÉ ET INTI-MONARCHISTE.

L’existence d’une véritable Télévision nationale, marocaine, est quasiment incompatible avec cette politique de dépersonnalisation de l’identité nationale, marocaine, et la marginalisation de la langue marocaine, entreprise sournoisement, délibérément, sciemment et progressivement, par 2M, dès sa création comme Télévision privée et cryptée, puis après sa faillite et son passage au clair en tant que Télévision publique, financée par l’argent des contribuables .
Cette marginalisation de la langue nationale, marocaine, au profit de la langue française, a été entreprise, de façon calculée, dès l’avènement du nouveau règne. Et avec les tragiques événements du 11 septembre 2001, la langue française a mis main basse sur nos deux chaînes publiques. Et c’est cette triste politique de dépersonnalisation de l’identité nationale et de la marginalisation de la langue marocaine que le président directeur général de la Société Nationale de Radio et de Télévision, monsieur Faïssal Laaraïchi affectionne et bénit jusqu’à en faire, lui aussi, son cheval de bataille, sa politique pour la défense de la langue française véhiculée, d’abord, par sa RTM, puis avec la nouvelle Société Nationale de Radio et de Télévision qu’il a transformée et gère comme sa boîte privée, dont 80% du budget est mis à la disposition d’agences de publicité et maisons de production, à 90 % appartenant à ses amis et à ses proches, tous riches, évidemment, ainsi qu’à des gens pistonnés et recommandés, riches eux aussi, pour lui produire des émissions insignifiantes et insultantes pour les 98% des marocains .
Ainsi, pour le patron et stratège de l’ère audiovisuelle du nouveau règne, le brave peuple marocain, docile, soumis et silencieux, imprégné de« mektoub » et de « hadechi ma kettab Allah », n’est pas obligé de regarder, en « prime time », ces émissions en langue française, qui font de la publicité indirecte à des marchands de voitures, ( La voiture coûtant entre cent mille et six cent mille dirhams), à des compagnies d’assurances, à des promoteurs immobiliers qui proposent des appartements aux prix variant ente un million deux cents à deux millions cinq cent mille dirhams. Pour le brave peuple marocain, il y a les télé feuilletons, les « sitcoms », les sketchs, les « saharate », arrosée de chants et de danses des chikhate, ainsi que « Lala Laroussa » et « al kadam addahabi » et autres inepties tété visuelles. Comme si, les très gentils, rieurs et constamment conciliants marocains, ont été allaités au misérabilisme, au populisme et à la vulgarité. .
L’existence d’une véritable Télévision nationale, marocaine, nécessite une grande vision, humaine, artistique et politique, au service de l’épanouissement du pays et des citoyens. Une télévision marocaine qui nous fasse aimer, et nous-mêmes, et notre langue et notre identité. Une télévision marocaine qui favorise la critique et les débats contradictoires. Une télévision marocaine ouverte à toutes les idées, à toutes les élites, à tous les courants de pensée, à toutes les oppositions, à toutes les formations politiques et autres organisations non gouvernementales, sans exception. Une télévision marocaine qui, par des créations hautement artistiques : pièces de théâtre, téléfilms, ballets, concerts, soirées artistiques et divertissements intelligents, réalisés par des artistes marocains, donnera, enfin, du bonheur à nos yeux et à nos sens. Pour que cette télévision nationale et marocaine puisse exister, un jour, il faut qu’un jour existent des hommes libres pour créer cette Télévision nationale, marocaine. Cette Télévision nationale, marocaine, avec une vision universelle, au niveau de son contenu artistique, sociale et politique, aurait pu parfaitement voir le jour et exister pour le bonheur des marocains, de leur roi et de son nouveau règne, si monsieur Faïssal Laaraïchi avait eu assez de vision et de courage pour enterrer définitivement et à jamais l’idéologie, en matière de Télévision, du défunt ministre de l’Intérieur et ses hommes, dont le souci principal était de mettre la Télévision uniquement au service du roi, ne tournant qu’autour de la personne du roi et de l’image du roi, aussi bien pendant les activités du roi et ses déplacements à travers son royaume, que lors des très longues transmissions en direct des solennels cérémonials où le peuple voyait et revoyait, comment les grands dignitaires du régime se jetaient sur la main du roi pour l’embrasser. Ce cérémonial est repris, à la lettre, sous le nouveau règne, et transmis par la Télévision de la même manière et de la même façon. .
Cette Télévision nationale, marocaine, avec une vision marocaine et universelle, c'est-à-dire libre et vivante, moderne et audacieuse, plaisante et intelligente, constructive et instructive, aurait pu parfaitement exister si l’homme, choisi par le roi pour nous la donner, possédait une dimension politique nationale de grande envergure, une vision et un savoir-faire, hors pair, et surtout l’humilité et la modestie. Mais au lieu de nous faire vibrer au diapason des ambitions du nouveau roi et de son nouveau règne qui, à travers la création d’une nouvelle Télévision nationale, marocaine, ne peut être que synonyme d’amour, de respect, d’estime et d’égalité des chances pour tous les enfants de ce brave peuple marocain, brimé, méprisé et bastonné, durant des décennies, l’homme choisi et nommé par le roi pour donner au pays, la Télévision qu’il mérite, opte pour marginaliser les intelligences, fermer les portes de ses deux citadelles, 2M et Al-Oula, aux véritables artistes marocains, aux grands penseurs marocains, aux grands et irréprochables journalistes marocains, aux politiciens propres et intègres qui n’aiment pas faire cette hypocrite apologie du régime .
Ainsi l’homme de théâtre et le cinéaste solitaire que je suis, constamment combattu, interdit par des cinéastes flics, de 1992 à 2000, de réaliser mes films, me revoilà, sous le nouveau règne de Sa Majesté le roi Mohammed VI, combattu par messieurs Faïssal Laaraïchi, Mustapha Ben Ali, Salim Cheikh et l’arrogante et prétentieuse madame Samira Sitail à qui, juste après sa nomination, j’envoie le message suivant : « Mes sincère félicitations. J’espère que 2M, sous ta nouvelle direction, œuvrera pour l’épanouissement du citoyen et du pays par des émissions et des œuvres intelligentes et de grande qualité, en langue arabe. J’espère également que 2M qui n’a jamais diffusé un seul de mes films m’ouvrira ses portes contrairement au patron de la SNRT et ses laquais et courtisans qui me sabotent ». Ainsi, je pensai sincèrement que madame Samira Sitaïl, cette jeune beur que j’avais encouragée à faire de la télévision, et avec qui j’avais fait deux belles émissions (2), allait me recevoir et être à mon écoute, contrairement à monsieur Faïssal Laarraichi qui n’a jamais daigné me recevoir dans son bureau, malgré plus d’une trentaine de demandes d’audience. Idem pour monsieur Salim Cheikh, le nouveau directeur général de 2M qui, lui aussi, à l’image de son prédécesseur monsieur Mostafa Ben Ali, refuse catégoriquement de répondre à mes demandes d’audience : déjà, une dizaine .
Quinze jours après mon message et ma demande d’audience, madame la nouvelle directrice générale adjointe de 2M , me réveille, le 28 juillet à 7 heures 23 minutes du matin, par cet insultant et diffamatoire SMS, : « Nabyl Lahlou, va falloir arrêter d’intimider, de terroriser et d’insulter tout le monde. Ce n’est pas professionnel. La question est de savoir si tu as quelque chose à proposer, en dehors de tes menaces.» .
Le ton est donné par Samira Sitaïl qui n’a eu de cesse de « travailler » dur comme fer pour être et demeurer la seule journaliste et animatrice vedette, en langue française, la langue de la République Française où elle a vu le jour, grandi et vécu jusqu’à l’âge de vingt ans. Elle arrive finalement à devenir la reine de 2M, mais une fois, débarrassée de la concurrence et de la belle présence et prestation des excellentes, dynamiques, cultivées et photogéniques journalistes et animatrices en langue arabe et dialectale, que furent Fatéma Loukili, Malika Malak, Nassima El Horr, Fatiha Ahbabaz, Fadéla Anouar, Soumiya Maghraoui - et que toutes celles qui ont brillé à 2M et ont été mises au placard, et que j’oublie de citer, me pardonnent.
Voilà donc la dame de Kraft de Aïn Sebba, qui malgré ses hautes fonctions de directrice générale Adjointe de 2M et directrice générale de son Information, arrive à trouver le temps pour produire des émissions, en langue française, des émissions maladroitement clonées ou carrément copiées sur des émissions françaises ou belges, qu’animent Hamid Berrada et Fouad Laaroui, deux collaborateurs de Jeune Afrique, qui , respectivement, se la coulent douce à Paris et Amsterdam. .
Voila donc comment ces insignifiants, arrogants et dangereux roitelets du nouveau règne, que sont Samira Sitaïl, Salim Cheikh, Alami Khallouki *, et leur puissant empereur Faïssal Laaraïchi, continuent de marginaliser les potentialités créatrices marocaines, vivant au Maroc et cherchant à servir leur pays le Maroc, au profit de personnes vivant et travaillant à l’étranger. (3) .
Ces nuisibles roitelets me font douter de la capacité du nouveau règne à donner du bonheur au créateur solitaire et combattu que je suis (4), le démiurge incompris qui entame la ligne droite pour rejoindre le Créateur. Pourvu que je n‘arrive pas chez LUI, révolté, dégoûté et antimonarchiste.

Rabat, le 5 mars 2009
Nabyl Lahlou (1) Ma première lettre ouverte à l’Opinion publique a été écrite le 17 février 1970, et publiée par Le journal L’Opinion, suite à l’interdiction de ma pièce de théâtre LES TORTUES et LA GRANDE KERMESSE. .
(2) l’émission « L’homme en question », en 1991, et l’émission « Pour tout vous dire » le 1er octobre 1999. C’est durant cette émission en direct, que j’ai demandé, en direct, que la chaïne 2M soit arabisée. .
(3) Pour Hakim Belabbass qui vit à Chicago, son ami le président directeur général de la SNRT, Faïssal Laaraïchi, lui accorde, chaque année, un million de dirhams, pour joindre l’utile à l’agréable, en lui permettant de tourner un documentaire fiction, pendant les vacances qu’il vient passer au Maroc. Soit trois millions de dirhams depuis 2005. (4) La défunte RTM et l’actuelle SNRT ont acheté les droits de diffusion de quatre de mes films ( 2003 puis 2008) pour trois cents mille dirhams, à raison de trois passages pour chaque film. La défunte RTM et l’actuelle SNRT, ont également coproduit trois pièces de théâtre, soit cinq heures et demi de diffusion pour la somme globale de quatre cent mille dirhams. Soit un total de sept cent mille dirhams. . *Directeur central de la production et de la programmation, et patron du PAD, c'est-à-dire du service Prêt A Diffuser, un sinistre service qui a censuré mon film LA NUIT DU CRIME, de 14 minutes, lors de sa diffusion sur AL OULA, le 1er mai de l’année dernière, à une heure du matin.