jeudi 23 août 2012

LE CHEVAL PARASOL DE DELACROIX




Assis sur son Cheval noir et protégé par un parasol tenu par un serviteur noir, à l’image du tableau de Delacroix, représentant Hassan 1er assis sur un cheval noir et protégé par un parasol porté par un serviteur noir, le Commandeur des croyants, le roi Mohammed VI, fils du roi Hassan II, petit-fils du roi Mohammed V, le bien aimé, et arrière petit-fils du Sultan Moulay Youssef, l’aimé et le protégé du Maréchal Lyautey qui l’imposa sur le trône un 13 août 1912, soit cinq mois après la l’abdication forcée de son frère, le Sultan Moulay Hafid qui élimina son frère le Sultan Moulay Abdeaziz, pour se trouver acculé à « vendre » le Maroc aux étrangers, dans une transaction appelée Protectorat, Mohammed VI donc doit se demander à quel siècle il appartient réellement en acceptant de continuer à perpétuer la « Beîaâ », cette cérémonie qui humilie les âmes, les esprits et les regards de ceux et celles qui la regardent voient transmise en direct par les télévisions du Parti unique que dirige l’empereur Faïçal Laraaïchi. Moi qui ai écrit au lendemain du discours du roi du 9 mars 2011, qu’il faut abolir le Makhzen, je ne peux, en mon âme et conscience, et pour l’honneur de mon pays et pour l’existence d’une monarchie parlementaire réelle, que joindre mon modeste nom, et me joindre, en chair et en os, à toutes celles et à tous ceux qui ne cessent de demander l’abolition de la « beïaa », telle qu’elle est mise en scène pour humilier et asservir le regard humain. .

mardi 21 août 2012

LE DRAPEAU MAROCAIN AURAIT PU FLOTTER AU FESTIVAL DE CANNES 2012

LE DRAPEAU MAROCAIN AURAIT PU FLOTTER AU FESTIVAL DE CANNES 2012
Les spécialistes du cinéma marocain, savent que le premier film marocain de fiction n’a pu voir le jour qu’en 1968, et que le septième film marocain n’a ou être réalisé qu’en 1978. Faudra-il donc, et pour la énième fois, rappeler aux officiels marocains ignorants, ainsi qu’aux incultes journalistes, ces spécialistes dans le leurre, et spécialisés dans la propagande pour un cinéma marocain inexistant et insignifiant, qu’en 1952 le Maroc était encore sous la domination et la colonisation, françaises, gouverné par la France, à travers un Résident général, nommé par le président de la République Française. Comment donc ses incultes officiels marocains ignorants, devenus propagandistes de la dernière heure, osent-ils affirmer, sans rougir de leur gros mensonge, ni mourir de honte de leurrer les marocains, que : « La première participation du cinéma marocain au Festival de Cannes remonte à 1952 avec le film « Othello » du réalisateur Orson Wells, en compétition officielle, sous le drapeau marocain ». En 1952, l’exhibition du drapeau marocain était interdite et passible d’emprisonnement. Quant au drapeau marocain du Maroc indépendant, il n’y a nulle trace de sa présence au festival de cannes, depuis sa première session en 1946, à sa dernière en 2012, où ce drapeau marocain aurait pu flotter vraiment, avec honneur et mérite, si le prêtre Gilles Jacob, le moine Thierry Frémaux ainsi que la smala de curés qui les entourent n’avaient pas éliminé et écarté de la compétition officielle du festival de Cannes 2012, mon dernier film : REGARDE LE ROI DANS LA LUNE.


dimanche 19 août 2012

LA LIBERTE RELIGIEUSE PASSE PAR LA LIBERTE SEXUELLE


Le 6 juillet 2012, je reçois le mail suivant :

Bonjour Mr Lahlou,

Je suis Hajar Dehhani, la journaliste de Femmes du Maroc. J'espère que vous vous portez bien et vos projets artistiques aussi.
Nous préparons un dossier sur les libertés individuelles dans le cadre duquel nous sollicitons l'avis d'intellectuels. C'est à ce propos que je me tourne vers vous pour vous poser une question:
• Que pensez-vous du débat actuel sur la liberté sexuelle?
J'espère que vous aurez l'amabilité de répondre à ma question. Je vous remercie d'avance pour votre réactivité.

Hajar Dehhani
Journaliste
Femmes du Maroc

le 16 juillet 2012, je lui envoie ma réponse que que le MAGAZINE du MAROC n'a pas finalement publiée et que je donne à lire à ceux et à celles qui jettent un œil sur mon blog.

Voici ma réponse à votre question à la question :
Que pensez-vous du débat actuel sur la liberté sexuelle?

LA LIBERTÉ SEXUELLE PASSE PAR LA LIBERTÉ RELIGIEUSE

Il n’y aura jamais de vrais débat (s) sur la liberté sexuelle au Maroc, tant que de vrais débats sur la religion et la liberté religieuse n’auront pas lieu dans ce Maroc du 21èmr siècle, qui, malgré les apparences pseudo-modernistes qui « décorent » les grandes artères de nos villes « européanisées », demeure un pays arabo-musulman foncièrement conservateur, dont 95% de la population reste confortablement drapée de la religion musulmane qui, telle qu’elle imposée et pratiquée, aujourd’hui, demeurera, comme le furent les autres religions célestes qui l’avaient précédée, un frein à toute avancée vers la vraie Lumière Divine qui est celle de l’amour de l’humanité, du progrès pour cette humanité et du bonheur pour toute l’humanité.
Ainsi cette belle religion musulmane, qui m’a été transmise dès le 7ème jour de ma naissance, lors du rituel de l’égorgement du mouton, pendant que dans mon oreille on me chuchotait la « chahada », reste toujours ancrée en moi, en mon for intérieur, en tant que source divine de paix et de sérénité, et ce malgré mes convictions laïques, acquises à l’âge de vingt ans, parce que je me suis habitué, dès mes quinze ans, à confronter mes idées à celles des autres, à débattre de mes idées avec celles des autres. Et si le nom de Dieu venait dans la discussion, aucun tabou ne s’imposait à nous pour l’écarter ou éviter de parler de Lui, alors que c’était la mode courante pour des jeunes de ma génération, nés en 1945, de remettre Son existence en question, comme le firent, un siècle avant nous, d’autres esprits rebelles et libres.
Aussi, moi qui, en ce juillet 2012, avance sagement vers le crépuscule de ma vie, comme le chantait si tendrement Jean Gabin, je pense qu’il est temps pour le Maroc actuel d’abandonner son état moyenâgeux pour être l’Etat, cet Etat qui n’a pas peur d’ouvrir ses télévisions pour des débats quotidien sur LA LIBERTE SEXUELLE et LA LIBERTE RELIGIEUSE. Des débats qui devront se faire dans la langue que parle et comprend le peuple marocain, à savoir l’arabe marocain, car la liberté sexuelle n’a jamais été synonyme ni de débauche ni de prostitution. Aborder le débat sur la question ne peut que faire grandir notre pays qui est classé parmi les trente derniers de la planète. Et dire que les vautours de la publicité l’avaient nommé « Le plus beau pays du monde ».
Ouvrir quotidiennement les télévisions marocaines ainsi que les radios, privées et étatiques, aux vrais débats afin de permettre au peuple marocain, nourri de médiocrités cathodiques, de sortir de sa léthargie et de son inertie séculaires, et au pays d’accéder au rang d’une nation respectée, est la seule arme pacifique car intellectuelle, pour démasquer l’hypocrisie religieuse et faire tomber les masques des obscurantismes.
Rabat 16 juillet 2012
Nabyl Lahlou




samedi 18 août 2012

KOMANY ET LA MONTEE DE PARTIS ISLAMIQUES AU POUVOIR


A l'occasion de la montée de partis islamistes au pouvoir, je vous invite à regarder deux extraits de mon film KOMANY, réalisé en 1988, mais qui demeure interdit de diffusion par les deux chaînes nationales (AL OULA et 2M). Pourtant ces deux chaînes nationales avaient acheté les droits de diffuser KOMANY, en 1989 pour 2M, et en 2004 pour Al Oula porte-parole du Parti Unique que dirige l'Empereur Faïçal Lararaïchi, depuis le 18 novembre 1999. Aussi ces deux extraits du film KOMANY (que vous pouvez voir sur internet(Youtube et Google) sont diffusés à l'occasion de la montée de partis islamistes au pouvoir, comme c'est le cas du PJD, chez nous au Maroc, dont le secrétaire général est le chef du gouvernement. "Juste un simple chef de gouvernement", comme il le dit modestement.
Bons extraits à regarder avec humour et intérêt politique, messieurs les ministres et hauts responsables islamistes, qui êtes aujourd'hui aux affaires. Puisent ces deux extraits de mon film KOMANY vous donnent envie d'aimer La Culture, Le Cinéma , Le Théâtre, La Danse, La Peinture, qui demeurent une nécessité absolue pour faire avancer notre pays et notre peuple.
Bons baisers de KOMANY.

Rabat 19 août 2012
Nabyl Lahlou

dimanche 12 août 2012

LE PARTI DU PAD ENNEMI DE LA CREATION MAROCAINE

En 1989, le président de la SOREAD et de 2M, Fouad Filai, m'achète pour un montant de quinze mille dirhams,les droits de diffusion de mon film KOMANY pour un passage sur la chaîne francophone et payante 2M. 2M ne diffusera jamais ce film.
En 2004, Faïçal Laaraïchi Président Directeur général de la Société Nationale de Radio et de Télévision, m'achète pour vingt mille dirhams les droits de diffusion de trois passage de mon film KOMANY sur les chaînes deux nationAles : AL OULA et Al Maghribiya.
Alami Khallouki, patron du service du PAD (c'est à dire prêt à diffuser), s'opposera tout le temps à la diffusion de ce grand film qu'il considère très dangereux parce que, d'après les dires de cet analphabète, le film s'attaque à la religion et aux institutions sacrées.
Quelques jours avant de quitter 2M dont il était le président directeur général, m'envoie par courriel un contrat pour l'acquisition par 2M des droits de diffusion de trois de mes films : KOMANY, LA NUIT DU CRIME et LES ANNÉES DE L'EXIL.
Mais le prétentieux SALIM CHEIKH, l'arrogante et hautaine SAMIRA SITAIL et le sinistre le magouilleur directeur de programmation refuseront de signer le contrat, alors qu'ils ont toujours en leur possession les "beta" de mes trois films qu'ils refusent de me rendre.
Pour le rappel du refus du directeur de la programmation de diffuser KOMANY sur AL OULA, voici un extrait d'une lettre adressée au président de la SNRT, le 05 juin 2006.

Monsieur le Président Directeur général,

Je porte à votre connaissance que ce soir, à 18 heures 30, ce sera la projection du film KOMANY, un film dont les droits de diffusions ont été acquis par vous pour le compte de l'ex RTM, mais qui n'a jamais été diffusé à cause de l'incompétence et du crétinisme qui dominent chez les responsables du service de la programmation, avec à leur tête l'inculte Alami Khalloufi,sinistre censeur et impitoyable ennemi des créateurs porteurs d'idées généreuses et lumineuses qui tire la société et le peuple vers le haut.
Ainsi le citoyen marocain restera privé d'un film marocain de très grand biveau culturel et politique, pendant que sa Télévision nationale le bombarde de navets de toutes les nationalités, sauf marocaine. Veuillez, je vous prie, monsieur le Président Directeur général, agréer l'expression de mes très distinguées.
Rabat, 5 juin 2006
Signé Nabyl Lahlou

mercredi 8 août 2012

AL KANFOUDI BIEN AVANT BENKIRANE القنفودي سبق بن كيران

الكلام على الفقر و الجوع و المساواة
قاله القنفودي قبل عبد الاله بن كير

في 30غشت من السنة الماضية , وضعت على "يوتوب" مشاهد من افلامي الأربعة الأولى و هي القنفودي و الحاكم العام لجويرة الشاكرباكربن ابراهيم ياش و نهيق الرح (نلطق بالفرنسية). قمت بهده العملية بمناسبة اقتراب الانتخابات التشريعية المغربية التي خرج فيها حزب السيد عبد الاله بن كيران فائزا بأغلبية المقاعد بالنسبة الأحزاب الأخرى.
من بين المشاهد التي وضعتها على "يوتوب" هناك مشهد من فيلم القنفودي الذي يتكلم عبر منشط تلفزي على الفقر و الجوع و المساواة مثلما فعل السيد رئيس الحكومة أمام البرلمانيين , يومه الأربعاء 8 غشت2012.
أدعوا ادن السيد عبد الاله بنكيران - الذي لا يحب الذهاب الى القاعات السينمائية و لا يعشق مشاهدة الأفلام السينمائية , أ كانت مغربية أو عالمية, أن يستمع الى ما قاله المنشط التلفزي و هو يستقبل داخل الأستوديو حميد القنفودي و زوجنه أمينة , اللذان فازا باليانصيب العالمي ضد الفقر و الجوع في نسخته لسنة 1978. أما تفضل السيد عبد الاله بن كيران و دهب الى يوتوب باحثا عن القنفودي , فانه سيتمتع بهده اللقطى القنفودية التي أتمنى أن تصالحه مع السينما و حب السينما. وهدا ما قاله المنشط التلفزي سنة 1978

شحال من بلاد في هاد الكرة الأرضية ديالنا عايشة فالرفاهية و السعادة. و شحال من بلاد عندها الحق تقول أنا سكاني كلهم واكلين و شاريبن و قاريين. لكن, ايلى جينا نحسبو هاد البلدان, غادي نلقاوها ما تتعداش أصابع اليد. نعم. العالم ديالنا, اليوم, صبح تيكون أسرة وحدة. فميمكنش يكون الفرق ما بين جميع سكان العالم, كيف ما كانوا. كوحل أو بويض. صوفر أم حومر... مسلمون. مسيحيون. يهود و بوديون. العالم ديالنا اليوم تيخصه يكون و يكتل كتلة انسانية عايشة في الرفاهية و السعادة المحبة و الازهار. لكن ويا لللأسف العالم ديلنا مزال كيف كان. كيف تركوا سيدنا أدام و سيدتنا حواء رضي الله عليهما.شى باغي يهلك شي. و شي باغي يسيطر على شي. شي تيظن نفسه أقوي و أدكى من شي. و شي تيظن أنه هو اللي عنده الحق يعيش على شي. شي تيكل مزيان و شي ما تيكلش. شي لابس مزيان و شي ما لقاشي حتى باش يشيش الدبان. و شي تيشري جوج أو ربعة كيلو
د للحم لكلابه و لقطوطه , و شي مالفاشي حتى باش يحك سنيه."

نبيل لحلو
8 غشت 2012

samedi 4 août 2012

MERCI AU DIRECTEUR DE L'INSTITUT CERVANTES

Monsieur José Luis Rebordinos,
directeur du Festival de San Sébastien

Cher monsieur,

Le service de documentation de l'Institut Cervantès à Rabat vient de m’envoyer par courriel, daté du vendredi 3 août 2012, la copie du mail que vous avez, vous-même, adressé à cet Institut, suite à la décision prise par le comité du Festival de San Sébastien de ne pas retenir mon film Regarde le roi dans la lune.
Je ne peux sincèrement vous cacher ma grande tristesse ainsi que ma grosse déception à la lecture de votre mail, non pas à cause de votre décision de ne pas retenir mon film, mais pour son envoi directement à l’Institut Cervantès, sans citer mon nom. Je ne peux donc comprendre que vous ne puissiez, ne serait-ce que par modestie, humilité et élégance, pour ne pas dire éducation, m’informer, vous-même, de votre décision de ne pas retenir mon film, en me le faisant savoir, en langue française, par les soins de madame Eugénia Machain à qui j’ai eu le plaisir d’envoyer plusieurs mails dont le premier remonte au 26 avril 2012,l’informant qu’il me serait très difficile de verser 50 euros pour inscrire mon film à votre festival. A ce propos, je vous ai adressé le 13 mai un mail, en votre nom personnel, pour vous demander si je pouvais vous envoyer le DVD de mon film Regarde le roi dans la lune, sous-titré en français, au lieu de l’anglais. « Il n’y a pas que les créateurs et les démiurges qui sont éternellement fauchés, même les grandes nations comme la vôtre, peuvent traverser une grosse crise économique. Je ne peux que souhaiter à l’Espagne de s’en sortir la tête haute de cette crise », vous ai-je écrit dans ce mail du 13 mai, resté sans la moindre petite réponse. Et comme vous n'avez pas daigné donner de suite à mon chaleureux appel du 13 mai, j'ai décidé de ne plus vous envoyer mon film Regarde le roi dans la lune. Ma décision et ma conviction de ne plus vous envoyer mon film Regarde le roi dans la lune, devinrent plus fortes quand je découvris, en consultant les archives de votre festival de San Sébastien, qu'un film, aussi insignifiant que folklorique qu’est La mosquée, a été choisi pour la sélection officielle de votre festival 2010, et, comble de l’ironie, couronné par une mention spéciale pour son auteur Daoud Oulad Saïd qui s’est permis le luxe de se payer votre tête, personnelle, et celles de ceux et celles qui ont élaboré le catalogue du festival 2010, dans lequel il est écrit que Daoud Oulad Said a fait la FEMIS, alors qu’il n’est en réalité qu’un ancien enseignant de mathématiques, devenu photographe ambulant, sortie de l’univers de la place Jamaa Lafna, mondialement connue pour ses charlatans et ses charmeurs de serpents, puis converti en cinéaste faissant des films qui séduiront les critiques occidentaux qui érigeront ses films sur l’autel du cinéma d’auteur. Eric Rohmer doit se retourner dans sa tombe.
Oui, monsieur José Luis Rebordinos, directeur du Festival de San Sébastien, en parcourant les archives de votre festival, j’ai vite compris que mon film Regarde le roi dans la lune n’a pas sa place dans ce Festival de San Sébastien qui doit, lui aussi, fonctionner sur la base du copinage et du renvoi de l’ascenseur, comme c'est malheureusement le cas dans presque tous les festivals de cinéma qu’ils soient insignifiants ou s’autoproclament les plus grands et les plus prestigieux de la planète, comme il est dit du Festival de Cannes, pour ne citer que celui-ci. Cependant, moi qui n’ai pris connaissance de l’existence de votre festival que récemment, je me suis dit qu’il est de mon devoir de vous envoyer mon film.



Ainsi un DVD de mon film de Regarde le roi dans la lune, tiré à partir d’un télécinéma défectueux, le seul que possède notre pays, vous a été envoyé par les soins du très sympathique et très serviable directeur de l’Institut Cervantès à Rabat, l’ami Federico Arbos, que je remercie profondément pour son soutien, car je n’avais pas le moindre sou pour vous faire parvenir le DVD par la poste rapide. Et je n’ai toujours pas le moindre sou. Voilà qui fait ma fierté en tant que Quémandeur des croyants.
Ainsi vous avez visionné le DVD de Regarde le roi dans la lune, en prenant, en votre âme et conscience, votre décision de ne pas le retenir pour le Festival de San Sébastien, comme vous le dites clairement dans votre mail daté du 3 août 2012, dont le contenu et la forme me rappellent curieusement le contenu et la forme du courriel que l’adjoint du délégué général du festival de Cannes, Thierry Frémaux , m’a fait parvenir, à la suite au visionnage du DVD (défectueux), de mon film Regarde le roi dans la lune qui n’a pu être vu qu’une fois la sélection des films pour la Compétition officielle a été arrêtée et rendue publique, car le DVD de mon film a été « égaré » . N’ai-je prévenu la secrétaire du président Gilles Jacob, Nicole Petit, du syndrome du sabotage.
Voilà le courriel de monsieur Christian Jeune : « Cher Nabyl Lahlou,
Je suis désolé de ce malentendu. En effet, nous avons bien retrouvé le DVD que vous aviez envoyé à Thierry Frémaux. Nous avons organisé aussitôt une projection pour le comité de sélection au complet avec Thierry. Si le film a suscité beaucoup d’intérêt de leur part, il a été cependant décidé qu’il ne serait pas sélectionné. D’autres films étaient également en attente et il a fallu faire des choix. Nous vous remercions de nous l’avoir présenté et nous souhaitons au film une belle carrière. » Signé : Christian.
Ne trouvez-vous pas qu’il ressemble à votre courriel? Personnellement, j’ai l’impression de lire votre mail que vous avez envoyé à l’institut Cervantès de Rabat le 3 août 2102 .
Voici votre courriel pour les lecteurs de mon blog qui lisent l’espagnol.
Estimados amigos : En primer lugar, quiero agradeceros la oportunidad que nos habéis dado de visionar la película REGARDE LE ROI DANS LA LUNE. EL Comité de Selección la ha visto con gran interés pero, lamentablemente no ha considerado su inclusión en la programación de nuestra próxima edición.
Agradecemos vuestra confianza e interés por nuestro Festival, y esperamos contar con vuestra colaboración en futuras ediciones. Un muy cordial saludo.
José Luis Rebordinos

Il est incontestable, cher monsieur José Luis Rebordinos, directeur du Festival de San Sébastien, que les grands festivals de cinéma qui se respectent, dont sûrement le vôtre, ont joué et continuent de jouer leur grand rôle objectif et déterminant dans la découverte de grands films et de grands réalisateurs inconnu. Et c’est vraiment dommage pour un grand film comme Regarde le roi dans la lune, écrit, produit et réalisé par un grand réalisateur et grand créateur, nabyl lahlou, inconnu, marginalisé, combattu et privé de moyens dans son propre pays le Maroc.

Avec mes sincères vœux de réussite pour votre Festival de San Sébastien dans sa prochaine session qui va recevoir en grande pompe Richard Gere, encore « un illustre inconnu. »
Rabat 5 août 2012
Nabyl Lahlou