vendredi 30 novembre 2012

COMME FRANCIS COPPOLA, JOHN BOORMAN FAIT PLAISIR A MELITA




La transmission en direct de la cérémonie d'ouverture du 12ème  Festival International du Film de Marrakech  par  deux des huit outils de propagande que possède le Parti Unique que dirige, avec mépris et arrogance, le seigneur cathodique, l'indétrônable et intouchable Faïssal Laaaïchi, a montré encore une fois que ce festival demeure bel et bien un festival français, dirigé par une équipe franco-française, comme l'ont montré avec tristesse et désolation, aussi bien l'insignifiante réalisation  de la cérémonie d'ouverture par un technicien français, que la lamentable présentation de cette soirée d’ouverture, par un animateur français. Quant à la présentatrice marocaine, toute de caftan habillée, sont rôle se limitait à traduire en arabe ce que le présentateur français disait en français en s'adressant à une assistance qui ne doit aimer parler  qu'en français. La langue arabe, c'est  pour flatter la centaine d'artistes indigènes qui sont annuellement invités à ce festival de Marrakech pour lui donner un tantinet d'agitation et de fréquentation, car, hormis le jury qui doit rester toute la période du festival, les invités étrangers ne dépssent aps deux jours de présence, sauf s'ils décident de se la couler douce pendant toute la période du festival, logés, nourris et choyés dans les plus beaux et inaccessibles palaces de Marrakech.
Et depuis douze ans qu'il existe, la démagogie et le paternalisme continuent de se payer les têtes de nos pauvres cinéastes, des indigènes, aux yeux de ces français qui dirigent ce Festival du Film de Marrakech, depuis 2001, entourés de robustes gardes de corps et d'agents de sécurité français, recrutés dans l’hexagone, afin de faire peur aux indigènes. 
Douze années se sont écoulées, et rien n'a changé au niveau de l’organisation de ce  festival internationale du film de Marrakech, que dirige la veuve Mélita, secondée par une équipe française. Et au bout de douze ans, ni la douce Mélita, ni son écuyer Bruno Barde, n'ont réussi à faire reconnaître le Festival internationale du film de Marrakech par la Fédération Internationale des Festivals de Cinéma.
Douze ans se sont passés, sans que rien de palpable  et de prometteur  montre qu'une relève marocaine est en route pour faire de ce festival un vrai festival de cinéma dans un pays, le Maroc, qui n'a plus que quarante salles de cinéma, et dont les deux cent réalisateurs ne pondent, bon an mal an, pas plus que six longs métrages, des films petits et insignifiants, à cause de plusieurs facteurs , dont les moyens financiers. Car si le Festival International du Film de Marrakech a, aujourd’hui, un budget de huit milliards de centimes, l’enveloppe annuelle de l‘avance sur recettes, accordée par le ministère de la Communication, n’est que de six milliards de centimes à répartir entre  vingt à trente projets de longs métrages.                                       
                                                                                
Douze ans d'âge pour ce Festival du film de Marrakech que continue de diriger la veuve Melita, dans le but suprême de continuer de servir et de plaire au roi Mohammed VI qui a voulu ce festival de cinéma, depuis 1988, quand il était encore jeune  prince héritier. Aussi pour plaire au roi et à son frère, pour servir le roi et son frère, la veuve Melita n'a nullement besoin de demander aux grands cinéastes qu’elle invite pour présider le jury, de dire remercie le roi Mohammed VI  et son frère le prince Moulay Rachid.
Ainsi pendant la cérémonie d’ouverture de ce 12ème Festival International du Film de Marrakech, en  ce vendredi 30 novembre 2012, John Boorman fait plaisir à Mélita en remerciant le Prince Moulay Rachid, devant les caméras du parti unique, comme l’avaient fait aussi Francis Ford Coppola, Milos Forman, Jean Jacques Annaud et d’autres grands cinéastes,  invités privilégiés de  la veuve Melita qui continue de croire en la mission que lui a laissée son mari, le regretté Toscan du Plantier.

Vendredi 30 novembre
Nabyl  Lahlou  

jeudi 29 novembre 2012

LA BELLE SEMAINE DU FILM EUROPEEN

Je vois que le mois de novembre 2012 se terminera demain et que je n'ai pas écrit grand chose d'intéressant pendant tout ce mois. Pourtant, les sujets ne manquent pas comme LA SEMAINE DU FILM EUROPÉEN qui redonne goût à la bourgeoisie argentée et avare  de sortir de sa tanière souississenne pour aller, pour seulement dix dirhams, déguster au Théâtre National Mohammed V à Rabat les projections de beaux et intéressants films, précédés par un tapage médiatique univeserl, car couronnés pour certains d'entre eux, par de grands PRIX,  comme LA PALME D'OR
Oui, LA SEMAINE DU FILM EUROPÉEN permet à la bourgeoisie marocaine, qui ne sort plus pour aller au cinéma, de  renouer avec les belles sorties cinématographiques, comme elle les a vécues, avec bonheur,  de 1960 à 1985, c'est à dire avant l'arrivée de la  "marocanisation" qui a fait quitter le Maroc à  plus de 90% des français et des européens qui  faisaient vivre les salles de cinémas parce qu'ils sortaient régulièrement pour aller voir des films, accompagnés  de leurs épouses, de leurs maîtresses ou de leurs jeunes filles, ce qui, d'un côté, encouragea la bourgeoisie marocaine francophone à  aller au cinéma, et, d'un autre côté, incita les jeunes de la classe moyenne francophone à aller aussi au cinéma pour se rincer l’œil, et peut-être plus,  si intimité, en déshabillant du regard, pendant l'entracte, les belles femmes et les belles jeunes filles françaises et européennes.Elle vraiment  bénéfique LA SEMAINE DU FILM EUROPÉEN.
Vivement  LA SEMAINE DU FILM EUROPÉEN en 2013. J'espère que ses organisateurs pourront m'inviter pour présenter mon film  REGARDE LE ROI DANS LA LUNE aussi beau et aussi  intéressant que les rares et intéressants films de cette Semaine du Film Européen 2012. 

Vendredi 30 novembre 2012
Nabyl Lahlou 

فرق كبير بين البزنسني نبيل عيوش و المبدع العبقري نبيل لحلو

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        ..
         هناك فرق كبير جدا بين البزنسي نبيل عيوش و المبدع العبقري نبيل لحلو. لدا أردوكم أن تزيلوا صورة البزنسني التي ترافق نشر خبير اختيار فيلمي “شوف الملك قي القمر” في المسابقة الدولية لمهرجان القاهرة. يمكنكم أخد صورتي, صورة نبيل لحلو , من “الأنترنت”.
        شكرا ادا صححتم الخبر بالصورة  الحقيقية  لنبيل لحلو.
        رافقتكم النزاهة و الشجاعة.
         و شكرا لكم.

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vendredi 16 novembre 2012

LES JCC et LE PRIX MOHAMED BOUAZIZI

Aujourd’hui vendredi 16 novembre 2012, ( 1ER Moharrem pour les marocains), s’ouvre la 24ème session des JOURNÉES CINÉMATOGRAPHIQUES DE CARTHAGE , sous l’ère de la nouvelle Tunisie, née d’une Révolution inattendue, mais tant attendue et espérée, dont les prémices écalèrent avec le crépitement du feu qui dévora le corps du jeune tunisien Mohamed Bouaazizi, marchand ambulant qui, désespéré jusqu’à l’extrême, et humilié dans sa personne et ss dignité d’homme, préféra s’immoler par le feu au lieu continuer à vivre dans la « hogra », et à subir quotidiennement le mépris et l’humiliation de la part des représentant du système policier en vigueur depuis l’arrivée au pouvoir de BEN ALI , déchu de son pouvoir et chassé de Tunisie, grâce au sacrifice exemplaire de ce jeune marchant ambulant. Aussi les JOURNÉES CINÉMATOGRAPHIQUES DE CARTHAGE se doivent de créer un prix à la mémoire du jeune marchand ambulant : LE PRIX MOHAMED BOUAZIZI 
Nabyl lahlou
16 novembre 2012

 Rappel de ma lettre envoyée au directeur des JCC Cher directeur des JCC,

 Comme j'ai toujours apprécié les Journées Cinématographiques de Carthage, que j’ai toujours soutenues en acceptant avec plaisir et joie d'y participer dans n’importe quelle section, je vous propose mon avant-dernier film TABITE OR NOT TABITE, dans la sélection INFORMATION. C’est un film qui peut aujourd’hui être projeté dans le cadre des JCC de la Tunisie libre et libérée du despotisme et du règne policier qui l’étouffa pendant plus de 20 ans. Je viens donc de vous envoyer par courriel le formulaire d'inscription pour mon film TABITE OR NOT TABITE, un film qui aurait pu être vu par les tunisiens aux JCC de 2008 ou 2010, si la DORABOUCHOUCHA avait eu assez de courage pour accepter que j’envoie ce film au comité de sélection. Mais la DORABOUCHOUCHA a préféré accueillir des films insignifiants et creux, à l’image du film LA MOSQUÉE du photographe Daoud Oulad Said, ou de QUE VEUT LOLA, un film français insignifiant, produit par l’insignifiant réalisateur franco-marocain, le milliardaire Nabil Ayouch. Avec ce genre de films choisis et imposés à la compétition officielle des JCC, je pense plus que fermement que ma place en tant que créateur ne peut être aux JCC, parmi les insignifiants et les médiocres, dont les films sont souvent retenus par coup de piston et copinage, au détriment de grands créateurs inconnus et solitaires. Ceci dit, je vous souhaite, cher Med Mediouni, directeur des JCC, beaucoup de courage et de clairvoyance politiques pour redonner aux JCC leurs lettres de noblesse, en leur offrant une sélection cinématographique de très haut niveau. Et pour ces nouvelles Journées Cinématographiques de Carthage, célébrées dans la nouvelle Tunisie révolutionnaire, je vous propose de créer (si ce n’est déjà pensé et fait), LE PRIX MOHAMED BOUAZIZI.
Bien à vous
Rabat le 12 septembre 2012

mardi 6 novembre 2012

LA MARCHE VERTE FACE AUX MARCHEURS ET MARCHANDS

LA MARCHE VERTE FACE AUX MARCHEURS ET MARCHANDS En 1975, pendant que le général Franco agonisait lentement dans son lit de mort, attendant, d’une minute à l’autre, la fin de son long et dictatorial règne, Hassan II, jouant le tout pour le tout, comme dans une ultime et dernière partie de poker où le recours au bluff peut renverser la situation en faveur du perdant, lança trois cent cinquante mille hommes et femmes qui, le 6 novembre 1975, dans une gigantesque marche populaire, appelée LA MARCHE VERTE, vont marcher pour la récupération légitime du Sahara marocain, toujours occupé par les disciples d'Isabelle la Catholique qui continuent, jusqu’à nos jours, d’occuper nos deux villes marocaines que sont Ceuta et Melilla (Sabta et Melilia), pour lesquelles aucune marche, ne serait-ce que de protestations, n’a été pensée ou dessinée. Aujourd’hui 6 novembre 2012, trente sept ans nous séparent de cette extraordinaire et rocambolesque expédition, cette marée humaine, cette Marche Verte, qui a permis à des petites gens de couches sociales diverses de monter dans des trains et dans des camions pour faire un long voyage, peut-être le premier voyage de leur vie. Moi aussi je devais être parmi toutes ces petites gens qui prirent la route pour le sud marocain. Je devais couvrir LA MARCHE VERTE pour le journal L’Opinion où j’assumais la rédaction de sa page culturelle, suite à l’arrestation et à l’emprisonnement arbitraires de khalid Jamaï qui créa la page culturelle pour L’Opinion et l’assuma par des écits, jusqu’à son arrestation à cause d’une photo publié par L’Opinion, montrant le prince héritier et son frère le prince Moulay Rachid, passant devant des mendiants, assis par terre, qui tendant leurs mains. Faute d’accréditation et de badge, accordés par le ministère de l’Intérieur que dirigeait Driss Basri, je n’ai pu donc vivre de près LA MARCHE VERTE. Cependant, je pris ma voiture et fonce vers Marrakech. Pendant mon voyage vers le sud marocain, je voyais de ma voiture de jeunes marocains, heureux, joyeux et rieurs, le drapeau marocain accroché à leurs dos, marcher d’un pas décisif pour rejoindre le peuple de LA MARCHE VERTE. De retour à Rabat, j’écrivis un article intitulé : Marcheurs et Marchands que le journal L’Opinion publia en première page. Dans cet article, j’ai rendu hommage à ces petites gens qui répondirent présents à l’appel de leur monarque, et condamné sévèrement les affairistes et les mercantilistes qui vont exploiter l’affaire du Sahara marocain, pour leurs profits et privilèges. Mardi 6 novembre 2012 Signé : Nabyl Lahlou