mardi 29 janvier 2013

Lettre ouverte à Monsieur Nour-Eddine Saïl directeur général du CCM



Lettre ouverte à
Monsieur Nour-Eddine Saïl  directeur général du CCM

ZERO OBTIENT EN 24 HEURES 
 CE QUE   
REGARDE LE ROI DANS LA LUNE
NE RÉUSSITE PAS A OBTENIR DEPUIS  NEUF MOIS

Monsieur le directeur général,

Encore une fois, vous me voyez obligé et par devoir de vous écrire une nouvelle lettre, en votre qualité de directeur général du CCM, et directeur de la salle  du 7ème ART.  
Je suis vraiment scandalisé ; et mon indignation en a ras-le-bol.
Je vous prie de juger par vous-même.
 : Le 26 avril 2012, je vous ai écrit une lettre pour vous demander de m’accorder la  salle du 7ème ART, dans le but d’y diffuser commercialement mon film REGARDE LE ROI DANS LA LUNE.

2 : N’ayant reçu aucune réponse à ma lettre du 26 avril, le 6 juin 2012, j’ai sollicité un entretien avec madame Souad Kamili Idrissi Zizi , responsable de la programmation des films à salle du 7ème ART, pour lui demander quel sort elle a réservé à ma demande. Le lendemain, madame Souad madame Kamili Idrissi Zizi m’envoie une lettre par mail, me disant que dès le planning le permettra, on m’avisera. Sur ce, j’ai demandé à madame Souad madame Kamili Idrissi Zizi si  l’affiche de mon film REGARDE LE ROI DANS LA LUNE, peut occuper l’un des deux panneaux libres qui sont accrochés sur la façade de la salle du 7ème Art. Elle me répond que cela ne se fait pas. J’ai cependant insisté sur le fait deux panneaux habillés par des affiches de films, c’est plus beau que de panneaux nus. Rien à faire. Madame la responsable de la salle du 7ème Art  à ses principes.

: Comme vous le savez par ma lettre du 29 décembre 2012, le 11 octobre 2012, la secrétaire de madame la responsable de programmation des films à la salle du 7ème Art,  me téléphone pour me dire que mon film  REGARDE LE ROI DANS LA LUNE est programmé à la salle du 7ème Art, dans les six jours qui viennent. J’ai dû, encore une énième fois, demander à voir madame  Souad madame Kamili Idrissi Zizi  pour lui dire qu’un film a besoin que sa bande annonce soit diffusée longtemps à la salle du 7ème Art afin d’intéresser pour venir le voie. Sur ce, j’ai relancé ma proposition de pouvoir disposer d’un des deux panneaux vides, pour y mettre l’affiche de mon film REGARDE LE ROI DANS LA LUNE. Rien à faire ! Madame Souad madame Kamili Idrissi Zizi  me redit un niet catégorique,
4 : Avant(hier, lundi 13 janvier, j’ai pu voir madame Kamili Idrissi Zizi pour  lui rappeler, encore une fois, que pour ma demande d’avoir la salle du 7ème Art, pour le mois de mars 2013, je désire être informé un mois à l’avance. J’ai profité de cet entretien pour demander à la responsable de la programmation de la salle des films à la salle du 7ème Art, de me laisser mettre une affiche de mon film REGARDE LE ROI DANS LA LUNE à sur un des deux panneaux sur lesquels est écrit : PROCHAINEMENT. « Il n’en n’est pas question », a encore martelé la dame madame Kamili Idrissi Zizi

5 : Aujourd’hui, mercredi 16 janvier 2013, en rentrant à la salle du 7ème ART pour revoir le film : FEMME TATOUEE  de Lahcen Zinoune, j’ai été vraiment secoué, pour ne pas dire dégouté, de voir l’affiche du film de Nour-Eddine Lakhmari  « ZERO », trôner à l’intérieur du panneau vitré, réservé depuis plusieurs années à l’affiche de l’Institut Français de Rabat, affiche qui a été enlevée pour être mise à l’intérieur du panneau vitré, ce lui-là même que je n’ai cessé de réclamer pout y mettre l’affiche de mon film REGARDE LE ROI DANS LA LUNE.

J’ignore quels arguments, sonnants et trébuchants, a pu utiliser le  distributeur du film ZERO pour obtenir, en 24 heures, et la salle du 7ème Art, et le panneau vitré tout habillé de l’affiche du film ZERO qui annonce son arrivée prochaine du à la salle du 7ème Art.  
Moi qui, depuis le 26 avril 2012, ne cesse de demander par écrit la salle du 7ème Art pour y projeter commercialement mon film, REGARDE LE ROI DANS LA LUNE, moi qui, depuis le 26 avril 2012, n’ai eu de cesse de réclamer un panneau  pour y mettre l’affiche de mon film, je constate amèrement que le favoritisme, le copinage ainsi que l’absence de justice, continuent de sévir, ternissant et salissant gravement, à mes yeux, l’image d’un Centre Cinématographique Marocain que j’ai toujours souhaité voir, sous votre conduite,  un fer de lance pour la création cinématographique marocaine, dans le cadre d’une véritable justice cinématographique.
Je cri e haut et fort mon indignation sans limite. Et si vous êtes juste, vous ne pouvez que partager mon indignation.
                                                                                                Rabat, le 16 janvier 2013     
                                                                                                Nabyl Lahlou