mercredi 24 juin 2015

NABIL BENABDALLAH AIME CELEBRER LES RICHES



LE PATRON DU PPS, NABIL BENABDALLAH,
AIME CÉLÉBRER LES RICHES ET LES NANTIS

Demain, 25 juin 2015, au cinéma Ritz  à Casablanca, des cadres du PPS rendront hommage au cinéaste-vidéaste et heureux homme d’affaires, Latif Lahlou, en présence de leur patron, l’incontestable Nabil BENABDALLH (actuel ministre de l’habitat), qui me rappelle par son physique, l'intrépide acteur égyptien, Rochdi Abada, qui, avec sa moustache, ou sans sa moustache, excellait dans l'interprétation des rôles de séducteurs ténébreux et dans ceux de salauds implacables que Nabil Benabdallah imita en donnant son feu vert au Mostapha Alaoui, qui l’avait invité à son émission HIWAER, de me mettre à la porte du grand salon de l’hôtel Sofitel de Rabat qui abritait l’émission HIWAR, mais qui ne l’abritera plus jamais, suite à la lettre ouverte que j’avais adressée à Sa Majesté le roi Mohammed VI, pour dénoncer l’agression barbare dont j’ai été victime, et dont les auteurs étaient Mostapha Alaoui et trois policiers en civil. Tous quatre me neutralisèrent, me sortirent du plateau de l’émission Hiwar, me frappèrent violemment et me jetèrent dehors, avec menaces et insultes. C’était le mardi 9 mai 2011 à 21 heures trente.
Nabil BENABDALLH n’aime pas les personnes qui risquent de lui donner le tournis, ou la sensation de perde de son « aura » ; il  aime bien célébrer les nantis et les riches, avec qui il se sent à l’aise ; dans son élément ; dans son univers.
J’ai toujours, présente à l’esprit, sa conférence, transmise par la télévision de Faïçal Laaraïchi, annonçant fièrement, en tant que ministre de la Communication, l’octroi de trente millions de dirhams (trois milliards de centimes), à un autre cinéaste-vidéaste, homme d’affaires redoutable et fils d’un homme d’affaires, encore plus redoutable, j’ai nommé le producteur et publiciste franco-marocain, Nabil AYouch. Trois milliards pour produire des téléfilms parlant en berbère.
Et c’est toujours le même nabil Ayouch,  l’auteur du film MUCH LOVED, que la stupide et ridicule interdiction, annoncée au nom du gouvernement marocain par son porte-parole et ministre de la Communication, Mostapha  Khalfi, a élevé au rang de film culte interdit, alors qu’il n’est en réalité qu’un piètre film français dans lequel se bousculent des culs marocains, vus et filmés par des caméramans français, qui a bénéficié du fonds d’aide du Centre Cinématographique Marocain  de presque deux pour faire ses films et mener la productions d’autres films marocains, réalisés par des cinéaste vidéaste vivant à l’étranger.
Je ne m’étonne donc pas de voir, dans un avenir proche, les cadres du PPS,  sur proposition  de leur incontestable patron,  rendre hommage à nabil Ayouch, profession : producteur, publiciste, cinéaste-vidéaste et homme d’affaires franco-marocain.
 
                                                                       
                                                                           Rabat, 24 juin 2015.
                                                                           Nabyl lahlou







mercredi 10 juin 2015

MAIRES DES VILLES ET PERES DES COMMUNES AIMEZ VOUS L’ODEUR DE L’URINE, DU MOISI ET DU VOMIS ?



MAIRES  DES VILLES ET PERES DES COMMUNES
AIMEZ VOUS L’ODEUR DE L’URINE, DU MOISI ET DU VOMIS ?

Ce n’est pas à vous, maires des villes et pères des communes de la grande ville de Casablanca, élus « démocratiquement », ou pas du tout « démocratiquement », que je vais poser la question: AIMEZ-VOUS BRAHAMS ? Non. Car, même si vous êtes instruits, c'est-à-dire, possédant un bac, une licence, une maitrise, ou un doctorat, je reste convaincu que 95% d’entre vous ne connaissent ni Françoise Sagan, ni Anatole Livak, qui, en 1961, réalisa AIMEZ-VOUS BRAHAMS ? d’après un récit de l’auteur de Bonjour tristesse.
Croyez-moi, ce ne sera pour aucun d’entre vous ni une honte, ni un affront, d’aller voir comment fonctionnent les Instituts Culturels européens, installés dans les grandes villes de notre pays. Ils sont une source de fierté pour nos citoyens francophones, ou qui veulent apprendre la langue française, car ils travaillent admirablement bien, pour le bonheur et l’épanouissement des  adhérents de ces hauts lieux de connaissance, où La Culture est célébrée avec respect, passion, goût et art, dans une vision esthétique et raffinée, qui permet au visiteur de ces Instituts Culturels européens de se sentir en pleine symbiose, culturelle et intellectuelle, baignant dans la sérénité et la paix et la sécurité..
Allez voir, vous qui n’y avez peut-être jamais  mis les pieds,  comment sont laides, les entrées et les façades  des Complexes Culturels, qui relèvent de vos  commandements, tels Sidi Belyout et Touria Sekkate où la saleté, l’odeur de l’urine, du moisi et du vomis plane partout, y compris dans les sièges éventrés.
Et c’est ce qu’ont dû voir, sentir et respiré les dizaines de spectateurs, marocains et européens, venus, hier mardi 9 juin 2015, au Complexe Cullurel Touria Sekkate, voir LA CHUTE d’Albert Camus. Je suppose qu’au moins 60% d’entre vous doivent savoir qui c’est Albert Camus.
Ayez le courage d’aller visiter les petits théâtres, qui étaient des bijoux,  il y a une quinzaine d’années ; allez voir comment il font de notre pays, un pays qui fait pitié à voir ; et pour vous en convaincre,  allez visiter les Instituts Culturels Français.
Vous êtes tout d’abord accueillis par la propreté qui s’en dégage tout au tour. Et avant même de fouler le seuil de la porte d’entrée, l’odeur  de  La  Culture vous enivre.
Oui, messieurs les maires et pères des communes, sachez que tant que ce ne sera pas des hommes et des femmes, compétents, dynamiques, brillants et entrepreneurs, qui dirigeront ces Complexes Culturels, à la places de vos proches parents qui vous avez installés à la tête de ces Complexes Culturels pour servir la politique de vos partis politiques, le théâtres et la culture  n’avancerons jamais.
Sommes-nous condamnés éternellement à l’inertie ?
Savez-vous, messieurs les maires et pères des communes que le théâtre Mohammed VI à Casablanca, ne possède pas un seul projecteur ? Une lamentable situation qui dure depuis cinq ans.

                                                                              Rabat le 10 juin 2015
                                                                               Nabyl Lahlou