mardi 30 octobre 2012
IL Y A 47 ANS DEVANT LA BRASSERIE LIPP
Hier, lundi 29 octobre 2012, 47 ans, jour pour jour, s’étaient écoulés, depuis l’enlèvement de Mehdi Ben Barka devant La Brasserie LIPP sur le boulevard Saint Germain Paris, à une centaine de mètres d’un immeuble dans lequel, trente ans cinq après l’enlèvement et l‘assassinat de Mehdi Ben Barka, Tahar Benjelloun élira son domicile dans un appartement, qu’il achètera (ou louera), grâce à la vente de ses nombreux livres à succès, inspirés par le Maroc et ses petites gens. Ce n’est donc pas l’enlèvement et l’assassinat de Mehdi Ben Barka qui vont effleurer, à défaut de l’habiter, l’esprit de ce Goncourt tangérois, devenu français, pour les beaux yeux de la France et de sa belle langue française dont je me suis servi pour écrire en 1966 ma première pièce de théâtre Les milliardaires, sur l’enlèvement et l’assassinat de Mehdi Ben Barka, présentée à la Maison du Maroc à paris en 1968.
Trois ans plus tard, j’écrivis mon Ophélie n’est pas morte, dont un échange de répliques entre Hamlet et Macbeth, décrit l’enlèvement et l’assassinat de Mehdi Ben Barka, Mehdi Ben Barka qui, dès mes 16 ans, dans un meeting politique, fit couler en moi les sentiments de révolte, de contestation et d’indignation. C’était en 1961.
Rabat, 30 octobre 2012
Nabyl Lahlou
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