La
transmission en direct de la cérémonie d'ouverture du 12ème Festival
International du Film de Marrakech par deux des huit outils de
propagande que possède le Parti Unique que dirige, avec mépris et arrogance, le
seigneur cathodique, l'indétrônable et intouchable Faïssal Laaaïchi, a montré
encore une fois que ce festival demeure bel et bien un festival français,
dirigé par une équipe franco-française, comme l'ont montré avec tristesse et
désolation, aussi bien l'insignifiante réalisation de la cérémonie
d'ouverture par un technicien français, que la lamentable présentation de cette
soirée d’ouverture, par un animateur français. Quant à la présentatrice
marocaine, toute de caftan habillée, sont rôle se limitait à traduire en arabe
ce que le présentateur français disait en français en s'adressant à une
assistance qui ne doit aimer parler qu'en français. La langue arabe,
c'est pour flatter la centaine d'artistes indigènes qui sont annuellement
invités à ce festival de Marrakech pour lui donner un tantinet d'agitation et
de fréquentation, car, hormis le jury qui doit rester toute la période du
festival, les invités étrangers ne dépssent aps deux jours de présence, sauf
s'ils décident de se la couler douce pendant toute la période du festival,
logés, nourris et choyés dans les plus beaux et inaccessibles palaces de
Marrakech.
Et
depuis douze ans qu'il existe, la démagogie et le paternalisme continuent de se
payer les têtes de nos pauvres cinéastes, des indigènes, aux yeux de ces
français qui dirigent ce Festival du Film de Marrakech, depuis 2001, entourés
de robustes gardes de corps et d'agents de sécurité français, recrutés dans
l’hexagone, afin de faire peur aux indigènes.
Douze
années se sont écoulées, et rien n'a changé au niveau de l’organisation de
ce festival internationale du film de Marrakech, que dirige la veuve
Mélita, secondée par une équipe française. Et au bout de douze ans, ni la douce
Mélita, ni son écuyer Bruno Barde, n'ont réussi à faire reconnaître le Festival
internationale du film de Marrakech par la Fédération Internationale des
Festivals de Cinéma.
Douze
ans se sont passés, sans que rien de palpable et de prometteur
montre qu'une relève marocaine est en route pour faire de ce festival un vrai
festival de cinéma dans un pays, le Maroc, qui n'a plus que quarante salles de
cinéma, et dont les deux cent réalisateurs ne pondent, bon an mal an, pas plus
que six longs métrages, des films petits et insignifiants, à cause de plusieurs
facteurs , dont les moyens financiers. Car si le Festival International du Film
de Marrakech a, aujourd’hui, un budget de huit milliards de centimes, l’enveloppe
annuelle de l‘avance sur recettes, accordée par le ministère de la Communication,
n’est que de six milliards de centimes à répartir entre vingt à trente projets de longs métrages.
Douze
ans d'âge pour ce Festival du film de Marrakech que continue de diriger la
veuve Melita, dans le but suprême de continuer de servir et de plaire au roi
Mohammed VI qui a voulu ce festival de cinéma, depuis 1988, quand il était
encore jeune prince héritier. Aussi pour plaire au roi et à son frère,
pour servir le roi et son frère, la veuve Melita n'a nullement besoin de demander
aux grands cinéastes qu’elle invite pour présider le jury, de dire remercie le
roi Mohammed VI et son frère le prince Moulay
Rachid.
Ainsi
pendant la cérémonie d’ouverture de ce 12ème Festival International du
Film de Marrakech, en ce vendredi 30
novembre 2012, John Boorman fait plaisir à Mélita en remerciant le Prince
Moulay Rachid, devant les caméras du parti unique, comme l’avaient fait aussi Francis
Ford Coppola, Milos Forman, Jean Jacques Annaud et d’autres grands cinéastes, invités privilégiés de la veuve Melita qui continue de croire en la
mission que lui a laissée son mari, le regretté Toscan du Plantier.
Vendredi
30 novembre
Nabyl
Lahlou
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