Cher Javier Bardem, le cinéma est un combat qui ne
peut être qu’au service de l’art, pas de
la propagande
Nous aurons tout le temps pour mourir , est le titre du premier film documentaire que
l’Algérie des généraux du FNL avait mis sur trépied en confiant sa production et sa réalisation au comédien et cinéaste
français, d’origine mauritanienne, Med Hondo. Deux ans plus tard, c'est-à-dire en
1978, l’intrépide Med Hondo réalisera Polisario, un peuple en armes, toujours
financé par les généreux généraux d’Alger qui conseillèrent aux cinéastes
algériens qui leur sont redevables de ne pas oublier de mentionner dans les films qu’ils vont tourner
de parler du combat du Front Polisario et du drame du peuple sahraoui, comme cela est bien récité dans Ali au pays des mirages, un film réalisé
en 1978 par Ahmed Rachedi, un pur
produit de l’école du cinéma du FNL.
Tous ces films, auxquels il faut ajouter : Enfants
des nuages, qu’ils soient réalisés par militantisme pour défendre des causes
humaines, fabriqués par mercenariat pour l’amour du gain et de l’agent, ou tout
simplement financés pour servir les desseins du Front Polisario, qui ne sont en
vérité que les desseins des maîtres d’Alger
(ces vieux généraux du FNL, ou de ce qui reste de ce glorieux FNL qui fut le
frère d’armes de notre illustre ANL qui se lança, dès 1957, à l’assaut des armées,
espagnole française, qui occupaient encore le sud du Maroc et son Sahara), peuvent-ils
aider à trouver une issue à ce conflit fraternel, à cette tragédie inhumaine
qui bloque tout progrès et toute prospérité, aussi bien pour le peuple algérien
que marocain.
Honnis soient tous les dirigeants qui ne peuvent apporter
le bonheur et le bien-être à leurs peuples, ni la grandeur et le respect à leurs pays. Et c’est
le cas pour les peuples, marocain et algérien, deux pays frères, liés par le
sang, la langue, les us et coutumes ainsi que les convictions religieuses ;
deux pays dont les dirigeants continuent de faire leur beurre en faisant du
leurre un bourrage des crânes avec des informations qui relèvent de la pure propagande
stalinienne.
J’espère que votre Enfants des nuages, ce film documentaire
que vous avez produit, et qui va être, à partir du 30 avril 2014, projeté dans
plusieurs cinéma en France, n’est pas un produit de propagande financé par l’Algérie,
comme le furent Nous aurons tout le temps pour mourir et
Polisario, un peuple documentaires de Med Hondo.
Il n’est donc jamais trop tard de dévoiler son vrai
visage. Puisse le vôtre être celui de la fraternité, celui qui appelle à l’amour
et à la paix entre deux peuples frères : L’Algérie et le Maroc ; le Maroc
où vous avez vu la lumière sur une de ses iles.. Oui, cher Javier Bardem, vous
êtes né au Maroc sur une ile qui fait parties des iles ainsi que Sebta et Melilia
(Ceuta et et Melila) que notre pays
ne cesse de réclamer parce qu’ils lui ont toujours appartenu, tout comme Gibraltar
fait partie intégrante de L’Espagne, au
même titre que San Sébastien, dont le Festival de cinéma de 2014 apporte une aide
à un film français, insignifiant, un petit film français nommé Le veau d’or,
une stupidité cinématographique à qui le Maroc, par la voie du directeur de Centre
Cinématographique, a donné une aide de cinq
cent cinquante millions de centimes (cinq cent mille euros), soit de quoi faire
trois documentaires d’une heure, chacun, pour apporter un éclairage courageux et
objectif sur l’affaire du Sahara marocain, loin de la voie officielle et de la voix
de son Maître, qu’il soit à Alger ou à Rabat.
Avez-vous vu Frontière, un film marocain réalisé par Farida Belyazid en réponse à votre film Enfants
des nuages ? Ce film n’a aucune chance de trouver une seule petite salle
de cinéma à Paris. Et pourtant, il peut donner un autre son de cloche, même si ce
son de cloche ne cloche pas bien.
Rabat le 21 février 2014
nabyl l Lahlou
Rabat le 21 février 2014
nabyl l Lahlou
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