Marocaines, Marocains, ne fautez pas demain
vendredi 7 octobre 2016
Le rêve de voir le Maroc doté d’une
véritable et réelle monarchie
parlementaire n’est sûrement pas pour demain, ni pour après-demain. Encore
moins au lendemain des futures élections de 2025.
« Un clou chasse un clou, un homme chasse un homme, un pouvoir
chasse un pouvoir », dit William
(Shakespeare pour les érudits), dans sa pièce de théâtre Coriolan.
Deux putschs militaires, à la James Bond, n’ont pas réussi à mettre un
terme au régime despotique, féodal et policier, qui était en vigueur sous Hassan
II. Deux putschs militaires, inimaginables pour une monarchie qui semble
éternelle pour ses propriétaires ; deux inattendus putschs militaires, dont
les architectes auraient instauré un régime militaire dictatorial, dirigé
par des monstres, pressés d’assassiner et
d’éliminer toutes celles et tous ceux qui n’ont eu de cesse de réclamer la démocratie
sous Hassan II, sorti mille fois plus fort, après l’échec de ces deux putschs,
pour asseoir son règne, sauvé deux fois de justesse par une baraka divine, ou
Ciaenne (CIA).
De Washington à Paris, d’Oslo à Stockholm, de Pékin à Moscou , d’Ottawa à L’ile de
Chakerbakerben, tout le monde sait que la monarchie marocaine, représentée par
le roi, détient pratiquement tous les vrais pouvoirs pour diriger le pays et tenir
à carreaux ses sujets qui auraient envie d’ouvrir la bouche.
Nous constatons encore aujourd’hui cet accaparement des pouvoirs entre
les mains du roi, malgré la formation d’un nouveau gouvernement, dirigé par l’islamiste,
populiste, démagogue, le drôle de comédien-pleurnichard Abdalilah Benkirane,
patron incontesté du parti islamiste de la déprime, dont les disciples,
hommes et femmes, pensent, dur comme fer, que « La solution est dans
l’Islam », alors que, personnellement, je pense que tous les maux et
toutes les tares viennent de cet « islam », devenu une gangrène pour
semer la peur, instaurer la terreur et donner la mort aux innocents.
L’édification d’une véritable monarchie parlementaire marocaine, au
vrai sens de sa pratique et de sa belle éthique, est pour très
bientôt : au plus tard
2035.
Ne fautez donc pas demain 7 octobre 2016 en allant voter pour celui ou
celle qui risque de se payer vos têtes pendant cinq nouvelles années
Avant de donner votre voix, pensez à ceux et celles qui ont une
nouvelle formule à proposer, une nouvelle voix à offrir. C’est à celles et ceux
qui prôneront une voie toute neuve pour sortir le royaume des inerties
renouvelables de son archaïsme féodal
séculaire et de sa modernité qui sonne faux, que vote voix doit aller pour
donner du poids à votre vote.
Jeudi
6 octobre 2016
Nabyl Lahlou
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