MERCI MONSIEUR LE PRESIDENT
JACQUES DORFMANN
Accorder
Le Grand Prix ainsi que quatre Prix importants au film ZERO, ne
pouvait être que la décision, prise à l’unanimité, par un jury présidé par un
grand président qui aime le beau cinéma et les beaux films. Merci à Jacques Dorfmann,
ce grand producteur français de grands films français, qui, en accordant neuf
prix à deux films marocains sur un total de 20 films (1), a su mettre un terme
aux mascarades, honteuses et aux magouilles scandaleuses, nées de manigances et
de complots qui salirent l’image de plusieurs palmarès de plusieurs sessions de
ce festival national du film marocain qui, depuis sa création en 1982, demeure
un festival aussi insignifiant que la majorité des films insignifiants qu’il
montre.
Merci
donc à Jacques Dorfmann, qui, en sa qualité de président du jury du 14ème
Festival National du film Marocain, entouré de femmes et d’hommes, cinéastes
libres et courageux, a su imposer son choix et sa vision de scénariste et de réalisateur,
libre, tout court, et libre d’esprit, en
choisissant de couronner un vrai réalisateur, un excellent cinéaste, j’ai nommé
de Nour-Eddine Lakhmari.
Aussi,
les quatre prix accordés au premier film
d’Abdessalam Akalay, MALAK, ont sûrement reçu la bénédiction de Jacques
Dorfmann qui a vu en ce cinéaste a=handicapé un créateur capable de surmonter
tous les handicaps et les difficultés.
Jacques
Dorfmann qui a produit de grands cinéastes français, dont Jean Pierre Melville,
ne pouvait être que séduit, tout comme moi, par la belle atmosphère sordide de
ce beau ZERO qui s’avère, en fin de compte, un bel HEROS, un
intrépide ZORRO.
Cependant,
Jacques Dorfmann ne savait pas que certains films qui ont reçu des prix, n’étaient
pas des films marocains mais des films et des téléfilms étrangers, français pour
la plupart, à l’image de De Tinghir à Jérusalem et Les chevaux d’Allah, pour ne citer
que ces deux produits français.
Rabat
le 10 février 2013
Signé
Nabyl Lahlou
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