Mercredi 27 novembre, je n'ai pu voir sur la chaîne francophone 2M, le débat en arabe dialectal entre le penseur Abdallah Laaroui et le "panseur" Nour-Eddine Ayouch. Ce soir-là, j'étais allé savourer quarante minutes d'un ballet , d'un beau ballet; un ballet spécial, une sorte d'anti ballet, bref, un ballet qui est un vrai coup de balai pour le ballet routinier, ou la chorégraphie basée sur la beauté et l'esthétique du corps.
Ce soir, au Théâtre 121 ( Institut français de Casablanca), j'ai vu trois corps de trois femmes, des corps de mères, des corps de mémés, marocaines, abîmés et déformés aussi bien par l'âge que par leur dur labeur de gagner leur pain quotidien, avant d'être engagées par une talentueuse chorégraphe nommée Bouchra Ouizguen "autodicte" se proclame-t-elle.
Hier, en postant à travers des sites électroniques un article que j'ai écrit pour dénoncer la déprogrammation brutale de la salle du 7ème Art de mon film REGARDE LE ROI DANS LA LUNE, je suis tombé sur le dernier extrait du débat entre le penseur pudique et le bouffeur panseur( 20 minutes), sur Atlas Info à qui j'ai envoyé mon article,
Le penseur et romancier Abdallah Laaroui qui ne sort que rarement de sa Tour d'ivoire , avait-i besoin de se banaliser en se mettant à la hauteur d'un ramasseur d'argent, d'un homme donc l'idéal VITAL c'est d'abord l'argent et toujours l'argent.
Rabat le 30 novembre 2013
Nabyl Lahlou
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