Aussi les 60 étudiants de L’AMGE, sur 1500 adhérents, qui sont allés, dimanche 17 novembre 2019, s’installer dans les 85 sièges de La Comédie Italienne pour voir et écouter un texte aussi riche que complexe, ont dû sûrement mesurer la profondeur de leur ignorance en découvrant pour la première fois une grande et immense comédienne, dont ils n’avaient jamais entendu parler, comme ils l’ont reconnu, eux-mêmes. Le gouffre culturel dans lequel pataugeaient au Maroc ces étudiants marocains, aujourd’hui inscrits dans les Grandes Ecoles françaises, ne pourra disparaître définitivement que si ces étudiants optent pour la culture et le savoir culturel, et réduisent leurs rencontres autour des barbecues. Ces étudiants marocains des Grandes Ecoles sont appelés à devenir les futurs cadres de demain, dans un pays à la recherche de compétences compétentes et non d’incompétents bardés de diplômes. Car ces futurs cadres ne pourront accéder à l’excellence qu’en se cultivant et en s’ouvrant sur la culture universelle, dont fait partie L’ART avec toutes ses branches que sont le théâtre, le cinéma, la musique, le chant, la peinture, la chorégraphie et la danse. Ces étudiants marocains qui, demain, rentreront au Maroc pour participer à sa rénovation, ne pourront réussir leur tâche que s’ils sont ambitieux et libres, car armés, culturellement, humainement et artistiquement, par le savoir et la pensée, dont savoir lire et écrire, ce qui est loin d’être le profil des responsables marocains qui gèrent les affaires depuis plus de 60 ans. La robotisation et l’aliénation des nouvelles compétences, doublées de l’asservissement de ces mêmes compétences par l’insoutenable crédibilisation, est une voie qui mène directement vers la faillite des valeurs humaines et spirituelles de toute société qui se matérialise en s’américanisant à outrance. A ce propos, je tiens à dire aux jeunes étudiants, qui dirigent L’AMGE, que la majorité des responsables marocains, du ministre au petit cadre, muni d’un tampon, ne répondent pratiquement jamais aux citoyens qui leur adressent leurs doléances par lettres, ordinaires ou recommandées. Ne ressemblez donc pas à ces mauvais responsables qui gangrènent la marche du pays parce qu’il versent dans la malhonnêteté. Vous avez invité Madame Sophia Hadi pour jouer La Chute au profit de L’AMGE, sans jamais lui avoir envoyé, comme convenu, un contrat ou une convention. Elle est venue de Rabat à Paris pour jouer La Chute au profit de L’AMGE, sans que le comité de L’AMGE lui donne le moindre contrat. Elle est retournée à Rabat sans contrat et sans une lettre de l’AMEGE, stipulant que madame Sophia Hadi a accepté un cachet symbolique pour présenter La Chute au profit des étudiants de L’AMGE. Ne soyez donc pas malhonnêtes, car la prise de conscience de la responsabilité et celle de se responsabiliser commence très tôt. Ne ressemblez donc pas aux responsables actuels. Autrement, vous risquez de devenir comme ce vieil étudiant, bardé de diplômes, à qui je ne cessais de répéter : Mon cher Nejjar, il faut que tu rentres au Maroc car le pays a besoin de cadres. Et qui peut mieux fabriquer les cadres pour les photos ou les toiles, si ce n’est le menuisier (nejjar).
lundi 2 décembre 2019
Aussi les 60 étudiants de L’AMGE, sur 1500 adhérents, qui sont allés, dimanche 17 novembre 2019, s’installer dans les 85 sièges de La Comédie Italienne pour voir et écouter un texte aussi riche que complexe, ont dû sûrement mesurer la profondeur de leur ignorance en découvrant pour la première fois une grande et immense comédienne, dont ils n’avaient jamais entendu parler, comme ils l’ont reconnu, eux-mêmes. Le gouffre culturel dans lequel pataugeaient au Maroc ces étudiants marocains, aujourd’hui inscrits dans les Grandes Ecoles françaises, ne pourra disparaître définitivement que si ces étudiants optent pour la culture et le savoir culturel, et réduisent leurs rencontres autour des barbecues. Ces étudiants marocains des Grandes Ecoles sont appelés à devenir les futurs cadres de demain, dans un pays à la recherche de compétences compétentes et non d’incompétents bardés de diplômes. Car ces futurs cadres ne pourront accéder à l’excellence qu’en se cultivant et en s’ouvrant sur la culture universelle, dont fait partie L’ART avec toutes ses branches que sont le théâtre, le cinéma, la musique, le chant, la peinture, la chorégraphie et la danse. Ces étudiants marocains qui, demain, rentreront au Maroc pour participer à sa rénovation, ne pourront réussir leur tâche que s’ils sont ambitieux et libres, car armés, culturellement, humainement et artistiquement, par le savoir et la pensée, dont savoir lire et écrire, ce qui est loin d’être le profil des responsables marocains qui gèrent les affaires depuis plus de 60 ans. La robotisation et l’aliénation des nouvelles compétences, doublées de l’asservissement de ces mêmes compétences par l’insoutenable crédibilisation, est une voie qui mène directement vers la faillite des valeurs humaines et spirituelles de toute société qui se matérialise en s’américanisant à outrance. A ce propos, je tiens à dire aux jeunes étudiants, qui dirigent L’AMGE, que la majorité des responsables marocains, du ministre au petit cadre, muni d’un tampon, ne répondent pratiquement jamais aux citoyens qui leur adressent leurs doléances par lettres, ordinaires ou recommandées. Ne ressemblez donc pas à ces mauvais responsables qui gangrènent la marche du pays parce qu’il versent dans la malhonnêteté. Vous avez invité Madame Sophia Hadi pour jouer La Chute au profit de L’AMGE, sans jamais lui avoir envoyé, comme convenu, un contrat ou une convention. Elle est venue de Rabat à Paris pour jouer La Chute au profit de L’AMGE, sans que le comité de L’AMGE lui donne le moindre contrat. Elle est retournée à Rabat sans contrat et sans une lettre de l’AMEGE, stipulant que madame Sophia Hadi a accepté un cachet symbolique pour présenter La Chute au profit des étudiants de L’AMGE. Ne soyez donc pas malhonnêtes, car la prise de conscience de la responsabilité et celle de se responsabiliser commence très tôt. Ne ressemblez donc pas aux responsables actuels. Autrement, vous risquez de devenir comme ce vieil étudiant, bardé de diplômes, à qui je ne cessais de répéter : Mon cher Nejjar, il faut que tu rentres au Maroc car le pays a besoin de cadres. Et qui peut mieux fabriquer les cadres pour les photos ou les toiles, si ce n’est le menuisier (nejjar).
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