lundi 7 décembre 2015

DEUXIÈME LETTRE OUVERTURE A FRAN CIS FORD COPPOLA

2ème lettre ouverte à Francis Ford Coppola en souvenir de la 1ère

C’est pour quand un film sur le criminel George W Bush ?  

« C’est quoi un film, Monsieur Coppola ? ». «C’est quoi être cinéaste, Monsieur Coppola ? ». « A quoi sert-il de faire un film, Monsieur Coppola ? ». Ce sont là quelques questions parmi tant d’autres que l’assistance vous posera à l’occasion du « master class » que vous allez animer à Marrakech, l’occasion de la tenue  de son  10ème Festival International du Film.
Quels conseils pourriez-vous donner à tous ces jeunes marocains et marocaines qui rêvent de devenir cinéastes, alors que leur pays, « Le plus beau pays du monde », ne possède pas la moindre école décente pour enseigner l’art du  cinéma ?   Quels espoirs cinématographiques pourriez-vous dessiner à l’horizon à tous ces jeunes marocains et marocaines, qui rêvent de faire des films, alors que leur pays, « Le plus beau pays du monde », ne dispose plus que de quarante salles de cinéma, quarante écrans, à 97 % mis à la disposition des films américains, parlant français, et des films français, parlant  français, car notre pays, « Le plus beau pays du monde », ne produit pas plus que trois à quatre films par an, des films qui ne voient le jour que deux à trois ans après le premier tour de manivelle du leur tournage.
J’aurais aimé être présent à votre « Leçon de cinéma », ne serait-ce que pour vous dire : comment un homme comme vous, un créateur libre et indépendant, a accepté tous ces avions et tous ces hélicoptères que le président dictateur Philippin a mis à votre disposition pendant le tournage de votre  Apocalypse now.
Dénoncer la folie de la guerre américaine au Vietnam, d’un côté et, d’un autre, tendre la main au dictateur Marcos, où est la place de la morale face à celle du Business ». Ce sont là quelques extraits de la lettre ouverte que je vous ai adressée le 2 décembre 2010, le jour de la cérémonie d’ouverture du 10ème Festival International du Film de la Principauté de Marrakech. Vous revoilà de retour  dans « le plus beau pays du monde », non pas pour donner une leçon de cinéma, comme vous l’aviez fait en 2010, mais pour présider le jury du 15èmE du Festival International du Film de la Principauté de Marrakech, qui demeure, depuis sa première année,  un festival franco- français, conçu et dirigés par des français, des français  heureux d’avoir  réussi leur pari d’importer de Paris leur projet de créer « Un grand festival de cinéma à Marrakech pour servir et faire briller l’image du roi du Maroc et de son  royaume ainsi que faire pâlir de jalousie Cannes, Berlin et Venise», comme le proclamèrent et continuent de le faire,  et sans la moindre gêne, les marchands Festival International du Film de
la Principauté de Marrakech
Comme dans ce joli film américain où Bill Murray se réveille plusieurs fois, successives, pour se rendre à son travail, mais qui se  rend compte, une fois révélé, qu’il ne fait que continuer de rêver qu’il est bien réveillé et en train de mener une enquête dans un  patelin enneigé, j’imagine le même Bill Murray, acteur préféré de votre fille Sofia Coppola, subir un cauchemar, plutôt que d’accepter de vivre un rêve féérique à travers tout le luxe luxuriant que les marchands du Festival International du Film de la Principauté de Marrakech mettront à sa disposition pour le remercier  d’avoir accepté que le FIFM de la pétillante blonde Mélita Toscan Du Planter et du ténébreux Bruno Barde  lui  rende hommage l’occasion de sa quinzième session.
Le 7 Avril 2016, vous aurez 77 ans. Début janvier 2016, l’alarme de mon réveille-matin sonnera mes soixante et onze ans pour me rappeler qu’au royaume des inerties renouvelables, où je suis né et vis depuis 70 ans, seules les farces et les mascarades peuvent se vanter d’exister et de narguer les énergies vivantes que le système roturier et routinier croit condamner au silence, parce qu’elles perturbent son profond sommeil.
Longue vie à nous deux pour continuer de prouver que le souffle de la création ne s’éteint jamais, sauf si le Vrai Grand Créateur du Monde décide de nous rappeler à Lui. Puissent nos âges atteindre celui de Manoël De Oliveira. Mon Dieu ! Comme je suis bête et prétentieux. Comment, moi, qui suis quasiment inconnu sur les plans, international et  national, je me permets de dire : « Longue vie à nous deux » ? Car, même si je dois vivre centenaire, le cinéma est bel et bien mort dans mon pays, le Maroc, « Le plus beau pays du Monde » , qui se permet le luxe de péter plus haut que les quarante salles de cinéma qui lui restent à supporter, en finançant un festival Franco-français, dont vous avez accepté d’être le président du jury de sa quinzième session, comme vous acceptâtes, en 2010, d’y animer un master classe « un msid cinématographique ».
Donc, longue vie à vous, tout seul, pour produire et réaliser un film sur l’imbécile, et non moins désaxé, George Bush, afin  d’exposer, d’éclairer et d’expliquer à vos compatriotes américains les mensonges, les lâchetés et les sordides trahisons qui, au nom de l’idéal américain, de la « morale » américaine, du profit américain, du dollar américain, des ventes d’armes américaines, de la Première Puissance Mondiale qui est l’Amérique, comment un président américain est devenu un vulgaire gangster et un criminel en décidant d’aller détruire une civilisation, cinq fois millénaire , et réduire tout un peuple et un pays à l’état de guerre civile, de mendicité et de famine , alors que sous son  « dictateur » de président, Saddam Hossein, le baril coulait à flot pour le bien être des irakiens.
Oui ! Oui ! Vous  vous devez de faire un film, un vrai film,  pour dénoncer   et condamner toute la mafia, américano-anglo-saxonne, appuyée par l’ONU et autres Etats Laquais, qui a mené votre pays, l’Amérique, au désastre et au désespoir.
Oui ! Oui ! Vous vous devez de faire un film sur le criminel Bush afin que les américains sachent qu’ils ont été leurrés et trahis par leur président qui sema la mort et la désolation, génitrices de l’actuelle bête immonde, l’actuel monstre barbare, qui, au nom de son Islam coupe les têtes et les exhibe sur internet.
J’imagine la première scène de votre futur film sur la destruction de l’Irak et de son peuple, par l’Amérique, s’ouvrir sur un George Bush, répondant aux questions de journalistes irakiens, qui reçoit, en pleine tronche, une godasse, lancée du fond de la salle par un journaliste mécontent de la présence de l’envahisseur sur le sol de son pays.
Scène réelle et spontanée, ou simple mise en scène préméditée ? 
                                                                                     Rabat,  4 décembre 2015
                                                                                              Nabyl Lahlou









vendredi 9 octobre 2015

UNE SOURNOISE INTERDICTION

Lettre au directeur du Centre  Cinématographique Marocain


UNE SOURNOISE INTERDICTION

Ayant dûment rempli mon accréditation ainsi que celle de mon épouse, Sophia Hadi, pour être invités au Festival Méditerranéen du Court Métrage, (accréditations que j’ai déposées, personnellement, au bureau d’ordre du Centre Cinématographique Marocain), je porte à votre connaissance que c’est la première fois que, Sophia Hadi et moi même, nous sommes privés d’assister au déroulement de ce festival, qui reste, pour nous, une belle occasion de voir des films faits par de jeunes cinéastes et techniciens, de chez nous et d’ailleurs.
Certes, le Centre Cinématographique Marocain, qui est le parrain du Festival Méditerranéen du Court Métrage, n’est pas obligé d’inviter et d’accorder la prise en charge à toute personne qui remplit son accréditation et la lui fait parvenir, mais il est tenu, à l’image de tous les festivals, respectables et respectueux, de donner une réponse, soit-elle positive, ou négative, à tout cinéphile qui a rempli et envoyé son accréditation au Centre Cinématographique Marocain.
N’ayant donc reçu aucune réponse, alors que le  Festival Méditerranéen du Court Métrage a déjà entamé sa première journée, celle du 5 octobre 2015,  j’ai envoyé un SMS au directeur du festival, lui demandant de me dire pourquoi nous ne sommes pas invités.  48 heures plus tard, c'est-à-dire le 7 octobre 2015,  soit trois jours avant la clôture du Festival Méditerranéen du Court Métrage,  je reçois un SMS du directeur du Festival qui me dit que je suis effectivement sur la liste des invités (Il ne mentionne même pas le nom de Sopha Had),  mais que la personne, chargée de me le confirmer, par téléphone, a oublié de le faire.
Priver, volontairement et consciemment, le très grand créateur et metteur en scène que je suis, (j’espère que vous le savez et le pensez), et la très grande comédienne de théâtre et actrice de cinéma, madame Sophia Hadi (Cela je pense que vous le savez et le pensez), est une décision que je ne peux assimiler qu’à du sabotage, à un vulgaire coup bas, voire une sournoise interdiction.
Je ne peux donc que vous dire, amèrement et tristement, combien mon indignation est grande, d’autant plus que cette privation-sabotage a lieu, sous votre direction du CCM, une direction que vous a confiée le ministre de la Communication, monsieur Mostapha Khalfi, tout juste il y a une année, pour instaurer la transparence et mettre fin aux combines et aux privilèges dans lesquels excellaient vos deux despotes prédécesseurs, le sinistre Souheil Ben Barka, qui m’a interdit, pendant dix longues années, de faire mes films, et le non moins sinistre Nour-Eddine Saïl, qui n’a eu de cesse de me mettre les bâtons dans les bobines.
                                                                                            Rabat, 9 octobre 2015
                                                                                            Signé Nabyl Lahlou



samedi 1 août 2015

LE MILITANTISME END BEAU



النضال يعطي الجمال و البيعة تعطي الامتيازات و الاحتقار
بقلم نبيل لحلو
سبق لي أن قلت للمناضل الكبير أبراهام السرفاتي,عند عودته يوم 30  شتمبر  1999 الى بلده المغرب,بعد طرده منه لمدة  سنوات,بان النضال يعطي الجمال.                          
و كنت سعيدا وأنا اكرر لأبراهام السرفاتي, بحضور اندري ازولاي, بان النضال يجعل المناضل جميلا و الفاسد قبيحا.                                                .                  كما انه سبق لي ان وجهت دعوة الى المناضل العظيم محمد بن سعيد آيت ايدر, قائلا له "بكل قناعة و محبة و تقدير و اعتزاز و افتخار,لم اكف يوما عن التفكير,و أنا أهيأ العرض الأول لفيلمي " شوف الملك في القمر" , بأن يكون هدا العرض الأول بمثابة فرصة تاريخية و مناسبة فنية استثنائية , أكرم فيها  مناضل عظيم و مقاوم كبي و استثنائي  و رمز خالد من رموز المقاومة ضد ألاستعمار".         
و كم كنت سعيدا و اكثر سعادة و غبطة وأنا ارى, عبر بعض المواقع الالكترونية المغربية, الجمال النضالي و النضال الجميل يصاحبان خطوات اجمل المناضلين بجمال نضاله الموشوم و المؤرخ على وجهه الجميل,وهو يستقبل من طرف جلالة الملك محمد السادس,الذي قرر,بمقتضى ضميره وروحه,بان يري وجه النضال الحقيقي و يستنشق رائحة النضال ألمعطر الزكي,و جلالته,بكل ايمان وتقدير,يرحب في قصره,بمناسبة عيد عرشه السادس عشر,بالمناضل العظيم محمد بن سعيد أيت يدر,آخر كبار المناضلين و المقاومين,هدا الرجل الذي لا يزال يناضل بعدما اعطى اكثر من سبعين سنة من حياته في والكفاح المسلح و النضال لسياسي من اجل مغرب حر,مستقل,متقدم و متحر من التخلف و العبودية. المخزن آلة و فتاكة خلقها و طورها و عصرنها المارشال اليوطي.                 
المناضل النادر و الانسان العظيم و المتواضع,محمد بن سعيد آيت ايدر,يعلم جيدا,و هو يمد يده ليسلم على الملك,بان الخونة,الدين صنعهم الاستعمار و هيأهم لتسير البلاد, حسب رؤيتهم الاستعمارية المبنية على استغلال حقوق الناس و دس كرامتكم,كما يزال  جاري به العمل ليومنا هدا,هم الدين خططوا لقتل كل ثقة بين العائلة الملكية و الشعب المغربي الممثل بالمقاومة المسلحة و القوى السياسة الوطنية الحية و جيش التحرير,الذي كان مستعدا كل الاستعداد لتحرير الصحراء المغربية سنة 1957.                                             
سبق لي ان كتبت مرارا بأن المملكة المغربية مملكة تجمد و تسكت الطاقات الحية و تعيد للعمل الطاقات الفاشلة الميتة.                                                                     
أمام عبقرية المخزن العميق و تفننه في إخراج مشاهد البيعة المحتقرة و المذلة للإنسان ذي كرامة,احلم بإخراج فيلم عن البيعة,مند بدائيتها المحتشمة و العادية الى صنعها و تقويتها في جعل المسئولين الكبار الصهرين على تسير شؤون البلاد, ينحنون كالعبيد,أتصورتصوير "ترافلينك" افوقي يظهر وجوه المبايعين و يسمع ما يجري داخل نفوسهم و في صدورهم. سوف تسمع اصواتهم الداخلية تبتهج بما سيحصلون عليه من امتيازات بعد نهابة  البيعة,التي هي مجرد لعبة انحناء بالنسبة لهم. فالكرامة لا تزن شيئا عندما يتعلق الأمر بالحصول على المال و الامتيازات بكل سهولة الاحناء.                                       
كثير من بين لدين بايعوا الملك الحسن التاني,من سياسيين و عسكريين و اميين و اقطاعيين للطرق ,قاموا بمحاولة اغتياله دون ان يفلحوا                                       .            فمن المستحيل أن يحدث اي تغيير على طريقة اخراج حفل الولاء,"البيعة" بالمفهوم     المخزني الذي يبرر وجودها و شرعيتها انطلاقامن الآية القرآنية : " ان الدين يبايعونك انما يبايعون لله يد الله فوق ايديهم. فمن نكث فانم ينكث على نفسه. ومن اوفى بما عاهد عليه الله فسيؤتيه اجرا عظيما ."                                                                            
"الأجر",في عهد الرسول (ص),اصبح اليوم,في عهد حفيده جلالة الملك محمد السادس, أجرة و أجور. أجور و ما ادركما الأجور. فكيف يمكن لهؤلاء الولاة و العمال و لأطر الكبرى,هؤلاء "الخدام لأوفياء",أن يتجرؤوا و يطلبوا بتخفيف طقوس البيعة, او أن يتمردوا ليقاطعوا البيعة ؟ هدا لم يحدث ابدا. "إن الله لا يغير ما بقوم حتى يغيروا ما بأنفسهم ". و مند نزول هده الآية,و العرب المسلمون لا زالوا على حالهم و حالاتهم.                     
  سمعت المناضل و المثقف,المنصف المرزوقي,رئيس الجمهورية التونسية السابق,ينصح للمغاربة بان يلتفوا حول ملكهم و ان لا يفرطوا في الملكية. اتسائل عما يمكن للمنصف المزوقي ان يقول و هو حاضر يشاهد طقوس "حفل الولاء. الاحتفال بالبيعة ".                        
    2015      الرباط.فاتح غشت
نبيل لحلو
                       

lundi 6 juillet 2015

LETTRE OUVERTE AU CHEF DU GOUVEMENT MAROCAIN



رسالة مفتوحة سادسة الى السيد عبد الاله بنكيران رئيس الحكومة المغربية
لا اخفي عليكم بأني لم أتوقف عن الحلم بالثورة
السيد رئيس الحكومة
على شاشة الموقع إلكتروني هيسبريس,شاهدتكم و سمعتكم تقولون: " كما جرت العادة,لنحمد الله تعالى و نتني عليه. و نسأل ربنا بإسرار ان يديم علينا فضله و نعمه و يزيدنا منها. بعض المتشائمين ذهبوا في اتجاه محاولة تخويفنا من المستقبل من خلال توقعات متشائمة بالنسبة للنمو للسنة المقبلة. و لكن نحن نقول لهم نحن حكومة متفائلة.بعضنا للتنمية بالمرصاد و بعضنا يسأل الله فقط. والله سبحانه و تعالي يستجيب لنا جميعا ان شاء الله. وإنشاء الله ستكون لنا انشاء الله سنة ممطرة ان شاء الله  و سنة ستتحسن فيها نسبة النمو".(1)                       
كلامكم هدا,و انتم بكل اطمئنان و ثقة,تترأسون مجلس حكومتكم المكونة من اربعة اركان حزبية متناقضة,جعلني ايتسم متسائلا هل انا أستمع لرئيس الحكومة المغربية,ام لمحاضرة السيد عبد ألاه بنكيران, الأمبن العام لحزب العدالة و التنمية.                                                 
 شاهدتكم و سمعتكم تتحدثون الى وزرائكم,وكأنكم في مقر حزبكم تخاطبون أهل طائفتكم السياسية. فباستعمالكم بتكرار عبارة "ان شاء الله",شعرت شخصيا ان دور العقل و المنطق و الفكر و التفكير و الاجتهاد في خلق و بلورة انسان مغربي جديد متفتح و متحرر و مجتهد,لا وزن له بالنسبة لكم امام عبارة "ان شاء الله"  
 اليس من الأجمل و الأفضل ان نعانق الله داخل قلوبنا و عقولنا, و نكف عن الاختباء و راء "ان شاء الله"  لنبرر ما لا نستطيع فعله و تحقيقه, لأننا تعودنا, ميكانيكيا و روتينيا, ان نقول "ان شاء الله", حتى ان "ان شاء الله" اصبحت جملة سطحية هدفها الهروب من المسؤولية, و التخلص من كل وعد                .    
لا اخفي عليكم,السيد رئيس الحكومة,انني تمنيت أسمعكم تقولون في حضرة وزرائكم ما صرحتم به امام تجمع للإتلاف الوطني لصيادلة حزبكم,عندما قلتم : "احذر من انتشار الوباء ألخطير الذي بلغ مستوى العدوى،و ذلك من خلال الاغتناء غير المشروع لبعض السياسيين،عبر تسلق المواقع والمناصب،والوصول إلى مراكز المسؤولية في الدولة. أن البلد في أشد الحاجة لديمقراطيين حقيقيين يريدون خدمة وطنهم أولا،باﻷفكار والجهد و ألتضحيات."                                                                
 اليس كلامكم هدا اجمل و اقوى و انفع و اقنع من " و إنشاء الله ستكون لنا انشاء الله سنة ممطرة ان شاء الله".                                          
و ما جذب انتباهي , وانا اشاهدكم تترأسون , دون ان تغيب الابتسامة الجميلة و اللطيفة عن وجهكم , بينما صوتكم بدا لي في حاجة الى تمارين في الالقاء لبلوغ فن ألبلاغة , هو غياب مسبحتكم من يديكم (لم ارها لا في اليد اليمنى ولا في اليد اليسرى), هده المسبحة التي شاهدتها مرارا بين أصابعكم,كلما اتيحت لي الفرصة مشاهدتكم على شاشات المواقع الالكترونية.                                         
فادا أصبح المغرب بلد العجائب و الغرائب و مقبرة لأحلام الدين انتظروا مجيء الثورة  و الجمهورية,كا قلتم امام صيادلة حزبكم , فهو يضل بالنسبة لي بلد تنتشر عبر ترابه و سكانه  كل انواع المصائب من الجهل الى  الكبت الجنسي و من العنصرية الى الكراهية,الى النفاق الديني و السياسى و الاجتماعي. الى التفاهة و التخلف في المتوج و الانتاج الثقافي,أكان مسرحيا او تلفزيونيا او سينمائيا او موسيقيا.                                                                                 
انه فعلا مغرب العجائب و الغرائب ما دمتم,السيد رئيس الحكومة,تقيلون ان يستمر برلماني من حزبكم يتهكم على المواطنين ويسخر من الناخبين و المنتخبين و دالك بظهوره بكل عجرفة و وقاحة,في المسلسلات و الأفلام التلفزيونية ,ضاربا الى الحائط,بفضل رضاكم و تواطئكم,اخلاقيات مهنة الممثل و مسلسل للإصلاح السياسى وحرمة البرلمان,الذي صار في بعض جلساته,يذكرني بالمشاجرات الصوتية التي تنشب بين الكلسات في الحمامات,بسبب قطعة صابون.                                                                                
علينا السيد عبد الاه بنكران رئيس الحكومة المغربية  ان نعمل بدون وقوف و نجتهد بكل ايمان  و حب لنخرج مغربنا من التخلف الاقتصادي و العقائدي الذي يستمر مند عقود عديدة. لهده الأسباب لا اخفي عليكم باني لم اتوفق ايدا عن الحلم  بالثورة. ثورة جميلة و هادئة تغير مغربنا الى مغرب كبير,بشعب مثقف و  بناء و كبير,يعيشو  يزدهر في ظل ملكية برلمانية يفتخر بها العالم                    .                     .                                         
  الرباط. الأحد 5 يونيو 2015
 نبيل لحلو
(1)        (1): مجلس الحكومة ليوم الخميس 2 يونيو   2015

mercredi 24 juin 2015

NABIL BENABDALLAH AIME CELEBRER LES RICHES



LE PATRON DU PPS, NABIL BENABDALLAH,
AIME CÉLÉBRER LES RICHES ET LES NANTIS

Demain, 25 juin 2015, au cinéma Ritz  à Casablanca, des cadres du PPS rendront hommage au cinéaste-vidéaste et heureux homme d’affaires, Latif Lahlou, en présence de leur patron, l’incontestable Nabil BENABDALLH (actuel ministre de l’habitat), qui me rappelle par son physique, l'intrépide acteur égyptien, Rochdi Abada, qui, avec sa moustache, ou sans sa moustache, excellait dans l'interprétation des rôles de séducteurs ténébreux et dans ceux de salauds implacables que Nabil Benabdallah imita en donnant son feu vert au Mostapha Alaoui, qui l’avait invité à son émission HIWAER, de me mettre à la porte du grand salon de l’hôtel Sofitel de Rabat qui abritait l’émission HIWAR, mais qui ne l’abritera plus jamais, suite à la lettre ouverte que j’avais adressée à Sa Majesté le roi Mohammed VI, pour dénoncer l’agression barbare dont j’ai été victime, et dont les auteurs étaient Mostapha Alaoui et trois policiers en civil. Tous quatre me neutralisèrent, me sortirent du plateau de l’émission Hiwar, me frappèrent violemment et me jetèrent dehors, avec menaces et insultes. C’était le mardi 9 mai 2011 à 21 heures trente.
Nabil BENABDALLH n’aime pas les personnes qui risquent de lui donner le tournis, ou la sensation de perde de son « aura » ; il  aime bien célébrer les nantis et les riches, avec qui il se sent à l’aise ; dans son élément ; dans son univers.
J’ai toujours, présente à l’esprit, sa conférence, transmise par la télévision de Faïçal Laaraïchi, annonçant fièrement, en tant que ministre de la Communication, l’octroi de trente millions de dirhams (trois milliards de centimes), à un autre cinéaste-vidéaste, homme d’affaires redoutable et fils d’un homme d’affaires, encore plus redoutable, j’ai nommé le producteur et publiciste franco-marocain, Nabil AYouch. Trois milliards pour produire des téléfilms parlant en berbère.
Et c’est toujours le même nabil Ayouch,  l’auteur du film MUCH LOVED, que la stupide et ridicule interdiction, annoncée au nom du gouvernement marocain par son porte-parole et ministre de la Communication, Mostapha  Khalfi, a élevé au rang de film culte interdit, alors qu’il n’est en réalité qu’un piètre film français dans lequel se bousculent des culs marocains, vus et filmés par des caméramans français, qui a bénéficié du fonds d’aide du Centre Cinématographique Marocain  de presque deux pour faire ses films et mener la productions d’autres films marocains, réalisés par des cinéaste vidéaste vivant à l’étranger.
Je ne m’étonne donc pas de voir, dans un avenir proche, les cadres du PPS,  sur proposition  de leur incontestable patron,  rendre hommage à nabil Ayouch, profession : producteur, publiciste, cinéaste-vidéaste et homme d’affaires franco-marocain.
 
                                                                       
                                                                           Rabat, 24 juin 2015.
                                                                           Nabyl lahlou