jeudi 18 novembre 2021

66 ANS APRÈS LE RETOUR DU SULTAN SIDI MOHAMMED BEN YOUSSEF DE SON EXIL

66 ANS APRÈS LE RETOUR DU SULTAN SIDI MOHAMMED BEN YOUSSEF DE SON EXIL


Les nationalistes marocains, choisis par la France pour parler de l’Indépendance du Maroc, avaient plus en tête le retour du Sultan sur son trône, que de négocier fermement l’Indépendance totale de notre pays et de son Sahara, occupé par la France et l’Espagne.





jeudi 11 novembre 2021

LES OSCARS expliqués au nouveau gouvernement


LES OSCARS expliqués au nouveau gouvernement




Le 3 novembre dernier, sur une vidéo, j’ai vu et entendu le ministre de la Culture, Mohamed Mehdi Bensaid, s’apprêtant à entrer dans une salle de cinéma pour voir  le film  HAUT ET FORT,  dire aux journalistes qui lui tendaient leurs micros : « Le film HAUT ET FORT a représenté notre pays à Cannes et il va le représenter aux Oscars.»  
Attention à la langue de bois! Parler comme le fait le perroquet qui imite et répète ce qu’il entend, c’est peut-être drôle, mais nullement sérieux. 

LES OSCARS est un concours ouvert à tous les films de tous les pays du monde. Chaque pays a le droit de participer à la tombola des Oscars, dont les gagnants sont connus avant même que la roue tourne. 
Quand en 2006, madame Salwa Zouiten, haut cadre au Centre Cinématographie Marocain (CCM), m’avait écrit une lettre pour me dire que mon film  Tabite or not Tabite avait été choisi par le CCM pour représenter notre pays aux Oscars, je lui avais répondu : « Chère madame, mon film est un petit film qui n’a aucune chance d’être vu par le comité de sélection des Oscars. Vous me trouvez donc désolé de ne pas vous donner mon film. Pour votre information, sachez que seuls les films qui ont reçu La Palme d’or du festival de Cannes, sont sélectionnés d’office pour l’Oscar du film étranger, Oscar qu’ils gagnent haut la main. »
Le film HAUT ET FORT, dont le producteur et réalisateur Nabil Ayouch fait croire qu’il est déjà sélectionné aux Oscars, ne sera sûrement pas vu par les centaines de techniciens américains qui visionnent les films. Nabil Ayouch connait parfaitement les rouages de la machine américaine puisque ses trois films précédents LES CHEVAUX D’ALLAH, (2012) MUCH LOVED (2014) et RAZZIA (2018) choisis par le CCM « pour représenter le Maroc aux Oscars », n’ont jamais été vus par les techniciens américains.

Nabil Ayouch est un producteur franco-marocain qui fait des films franco-belgo-marocains; des films totalement photographiés, sonorisés, et musicalisés par des techniciens franco-belges comme c’est le cas du film : POSITIVE SCHOOL, devenu, pour les beaux yeux des producteurs franco-belges, HAUT ET FORT. Le scénario de POSITIVE SCHOOL avait reçu du CCM, en 2018, la somme de 3 600 000,00 dirhams, dont les deux tiers, au minimum, sont allés directement dans les poches de Nabil Ayouch (je parle en tant que scénariste, réalisateur et producteurs de neuf films).

En décembre 2020, Nabil Ayouch reçoit de la Commission de l’avance sur recettes, présidée par la psychiatre Rita Taylor, la somme de 4 500 000,00 dirhams pour produire le deuxième film de sa femme Mariam Touzani. Le 10 septembre dernier, une somme de 5 500 000,00 dirhams est offerte sur un plateau d’argent par la Commission de l’avance sur recettes, toujours présidée par la psychiatre Rita Taylor, à Nabil Ayouch pour la production de son futur film. 
Ainsi, en l’espace de dix mois, Nabil Ayouch, milliardaire  en centimes, fils du publiciste Noureddine Ayouch, milliardaire en centimes (ou peut-être, en dirhams), a empoché un milliard de centimes pour produire deux films qui seront des produits cinématographiques franco-belgo-marocains. Si aucune décision n’est prise par le nouveau gouvernement pour mettre un terme définitif à l’arnaque cinématographique afin d’instaurer une justice cinématographique pour tous, les fils de riches continueront de faire des ravages, sans jamais être inquiétés, comme c’est le cas de Nabil Ayouch qui, depuis qu’il a quitté sa France natale pour s’installer au Maroc, a reçu de la SNRT et de 2M plus de vingt milliards de centimes pour fabriquer des téléfilms, des feuilletons télévisés et des sitcoms. De l’insignifiance à gogo soutenue aveuglément par la SNRT et 2M. 

Nabyl Lahlou