lundi 28 novembre 2011

KARAOUI AND KARAOUI ET LEUR BESMA DU GRAND MAGHREB


VIVE LA TUNISIE BOUAZIZIENNE

"Nous avons décidé que notre marque ne doit pas se cacher derrière un design. Elle doit être une marque simple, forte et universelle. Elle doit être une marque qui fonctionne avec tout et sur tout! Ainsi, notre symbole relève de la forme de communication la plus simple."
Ceci figure sur votre site karaoui and karaoui. Et je suppose que c'est vous qui avez écrit ou du moins donné votre bénédiction à  ces deux phrases, que j'ai piochées dans votre site. Je vous les rappelle parce que vous me paraissez totalement déphasé et en contradiction  avec ce que vous écrivez dans votre site qui manque atrocement d'émotion ou d’arguments humanistes qui réchauffent le cœur. C’est le fric qui prime. C'est sans doute un texte qui a été écrit et pensé du temps du dictateur Ben Ali qui a permis à tant de ses laquais flics et faux culs politiciens, de piller la Tunisie pour devenir milliardaires. Je ne vous connais pas monsieur Karaoui pour vous juger ou porter un jugement sur vous. Tout ce que je sais, c'est que vous possédez une télévision privée qui s'appelle BESMA, une télévision qui se veut « La Télévision du Grand Maghreb ». Et parce que je me considère foncièrement un enfant du Maghreb, je vous ai proposé de programmer sur « La Télévision du Grand Maghreb », un cycle NABYL LAHLOU. A ce sujet, je vous ai envoyé deux ou trois mails auxquels vous n'avez jamais répondu. De deux choses, l'une : soit mes mails ne vous parviennent pas, et par conséquent je n'ai rien à dire. Soit mes messages électroniques tombent bien dans votre boîte internet, mais vous ne manifestez aucune envie ou curiosité de les regarder ou de les lire. 
Je souhaite voir la Tunisie révolutionnaire, la Tunisie "Bouazizizenne", disposer d'une vraie et d’une belle BESMA, SOURIRE  au service des grands  rares créateurs de ce grand Maghreb, qui demeurent interdits, marginalisés et combattus dans leurs propres pays, comme c 'est mon cas depuis une vingtaine d'années, dans mon pays qui est le Maroc.
Savez-vous qu'aucun fonctionnaire du Centre Cinématographique Marocain ne m'avait mis au courant  du contenu du télégramme que vous aviez adressé au directeur général du Centre Cinématographique Marocain pour demander l'achat des droits de diffusion par BESMA, de plusieurs films marocains, dont le mien : BRAHIM YACH ?
Ne fonctionnez pas, cher monsieur Nabil Karaoui, en homme d'affaires et en publiciste, habité par l’appât du gain facile. Non ! Faites-vous habiter par le souffle de l’imagination et de l’imaginaire ; la folie des audaces créatives. Ouvrez votre esprit ainsi que votre cœur à la vraie création cinématographique dont je suis un des rares représentants dans ce grand Maghreb.
Rabat le 28 novembre2011            Nabyl Lahlou



ABOLISSONS LE MAKHZEN ET SON PARTI UNIQUE POUR MIEUX DESSINER LA FURURE LA CONSTITUTION

Ce texte a été écrit le lendemain du discours que le roi Mohammed VI     a adressé au peuple marocain, le 09 mars 2011, suite aux manifestations et revendications du mouvement du 20 février 2011.         Ce texte qui a été envoyé le 10 mars 2011 à plusieurs journaux et publications, n'a trouvé personne pour le publier. La peur et les calculs politiciens continuent de faire jouer aux responsables de la majorité des journaux, un double jeu sur la scène politique et journalistique.                                                                                                         
Aujourd'hui que nous allons entrer dans une nouvelle phase de gouvernance ( je le souhaite de tout mon cœur), je publie ce texte dans mon blog, avec l'espoir que le makhzen est bel et bien mort.                                                                                                            .
                                                                            Nabyl Lahlou                                                                          


ABOLISSONS  LE  MAKHZEN ET SON PARTI  UNIQUE
POUR MIEUX DESSINER LA FURURE  LA CONSTITUTION

Par  Nabyl Lahlou

Depuis que les colonialistes français et espagnols ont mis main basse sur notre pays, et depuis le départ de ces colonialistes, jusqu’au règne actuel du roi Mohammed VI, le peuple marocain  continue de vivre sous le poids de l’ignorance, de l’analphabétisme, de mœurs féodales et de coutumes archaïques, voulues et encouragées  par les nostalgiques de Lyautey, les actuels puissants féodaux du pays. Et c’est parce que le peuple marocain, dans sa très grande et écrasante majorité, a été maintenu dans cet état d’appauvrissement intellectuel, que le pays dans lequel il vivote,  le Maroc, un pays dirigé par un gouvernement, lui-même, téléguidé par un makhzen sournoisement puissant  et conspirateur contre tout progrès et changement, continue d’occuper les derniers rangs, sur le plan planétaire. Cela fait mal au cœur, car notre pays et son peuple méritent beaucoup mieux qu’un 150ème strapontin. Et tout le monde, de la gauche modérée à la droite centriste,  a sa part de responsabilité dans le maintien et le triomphe du makhzen, la cause principale de notre insignifiance présence sur l’échiquier mondial. «Je voudrai voir la France comme tel un petit point radieux qui brille à la surface du globe », avait dit François Fillon (pas Villon), devant les députés français.                                                                                         
« Nous sommes le plus beau pats du monde avec  le plus beau  coucher de soleil du monde », crient  haut et fort nos fils de pub, ces milliardaires, serviteurs du makhzen qui le leur rend bien pour le rôle qu’ils jouent pour le faire briller. Et c’est parce que l’hypocrisie, la lèche, la lâcheté et l’imposture son devenus monnaies courantes, que notre société se pourrit de jour en jour. Car le makhzen ne peut accepter ni tolérer la transparence, le courage et la bravoure chez les  sujets  de Sa Majesté. Quiconque veut fait de la résistance contre l’asservissement, makhzanéen, sous tous ses visages, est puni et mis hors d’état de nuire à l’Etat makhzanéen. C’est ce MAKHZEN, responsable de nos retards, qu’il nous faut combattre et bannir à jamais. Mohammed VI l’a compris bien avant la mort de son père Hassan II.                                                  
 Je me souviens avec  beaucoup de bonheur et d’extase dans le cœur, du jeune roi Mohamed VI qui descend d’un petit avion de dix places, marche sur un petit tapis rouge de quatre mètres de long, salue les personnalités, venues l’accueillir, en refusant  de se laisser embrasser la main. C’était beau. Nous étions vraiment loin, très loin du modèle d’asservissement et d’humiliation, imposé aux serviteurs du trône, par l’intraitable entourage makhzanéen du roi défunt. Hélas ! Cette embellie mohammadienne ne dura que le temps d’une utopie : plus rétrograde que le makhzen, tu meurs. C’est pourquoi, il faut remercier le bon Dieu d’avoir permis à Mohammed VI de surfer avec réussite sur la surface d’une mer makhazanéenne, dont les vagues ne sont que des couleuvres et des vipères prêtes frapper. Remercions Dieu d’avoir neutralisés ces reptiles aux morsures mortelles.                                                                
C’est pourquoi,  le discours que le roi Mohammed VI  a adressé,  hier, au peuple marocain, était  bel et bien le tocsin qui annonce la mort définitive d’une époque féodale,  le glas qui sonne  la fin de l’Etat makhzanéen. Et pour que cette mort du makhzen devienne clinique, il faut  tuer également  son parti unique, son porte parole : la Société Nationale de Radio et de Télévision, ainsi que 2M, que dirige, depuis le 18 novembre 1999, monsieur Faïçal Laaraïchi, un proche du roi,  qui est également président de la Soréad, de la Fédération Royale marocaine de Tennis ainsi que  Président délégué du Festival International du film de Marrakech que dirige la française Mélita Du plantier. Nous sommes toujours en plein délire makhazanéen.                                                      
Saluons cette décision du roi Mohammed VI de faire table rase d’une monarchie qui, durant un siècle, n’a été que féodalité et archaïsmes, malgré les apparences modernes, trompeuses et alléchantes…                                     
Saluons aussi l’équipe composée d’intellectuels, de juristes et de penseurs qui vont  réfléchir sur la future Constitution Marocaine. Puisse  la voie divine éclairer leurs cœurs et leurs esprits, tout  en guidant leur intelligence sur la voie de la liberté et de la dignité, pour que jamais les articles 19 et 23 n’aient  de place  dans la future Constitution Marocaine.                                                    
 Nabyl Lahlou
Rabat, 10 mars 2011

                                     

dimanche 27 novembre 2011

ABDELILAH BENKIRANE N'A JAMAIS PRONONCE LE MOT CULTURE

Introduction :

Le mois de ramadan dernier, rencontrant Réda Benkhaldoun,, dans une petite librairie, je lui fais part, en sa qualité de président de la Commune de l'Agdal qui possède un théâtre,  de mon désir (un désir qui dure depuis trente ans), de créer ,  dans le théâtre relevant de sa commune, une école de théâtre, ouverte uniquement aux jeunes marocaines et marocains, n'ayant pu obtenir leur bac, et qui sont issus de milieux pauvres et défavorisés. Réda Benkhaldoune se montre vraiment intéressé l'idée. Il me demande de passer le voir au siège de la Commune Agdal, sur la route de Casablanca.Je lui de mande son numéro de portable qu'il me donne sur le champ.                                                                 .
Malheureusement, je n'ai pu aller voir Réda Benkhaldoune, car j'étais, et je le suis encore, pris dans un combat inégal contre le directeur général du CCM qui refuse de soutenir la finition de mon nouveau film REGARDE LE ROI DANS LA LUNE.                         .
Hier, samedi, 26 novembre, vers 13h 50, j'apprends par la chaîne française d'information 24, que le PJD de Réda  Benkhaldoune a emporté les élections législatives. Ma réaction fut sur le champ : Bien fait pour ces partis de gauche qui ont trahi leurs idéaux.. Puis, me rappelant l'éditorial mensonger que le journal ATTJDID avait consacré dans sa première page à ma pièce de théâtre ANTIGONE, ayant également remarqué, que lors de la campagne électorale, aucun leader du PJD n'a soulevé ni parlé de la Culture, je prends mon portable et envoie ce SMS à Réda Benkhaldoune, un homme qui m'a toujours plu par son allure calme et sage. Voici le
SMS envoyé le samedi 26 novembre 2011 à 13h 56.                                            .

Cher Réda Benkhaldoune                                                     ,
Je ne peux sincèrement que vous souhaiter de réussir avec bonheur et réussite, au cas ou vous accepterez de diriger le futur gouvernement, de gagner haut la main votre pari, DE TOUT CHANGER ET DE TOUT CHAMBOULER  pour le bien de ce peuple marocain qui n'a jamais mérité et ne mérite pas de vivre dans la pauvreté.                                    .
Vous devez réussir et accomplir vos ambitions en les concrétisant avec succès sur tous les plans, y compris, et surtout, celui de LA CULTURE, la culture, constructive et saine, la culture audacieuse et avant-gardiste, la culture qui chante l'imaginaire et a liberté, la culture qui demeure un  moteur essentiel pour l'épanouissement de toute société qui avance. Or ce mot CULTURE n'a pas été prononcé une seule fois par Abdelilah Benkirane, pendant sa campagne électorale.                                                 .

Signé Nabyl Lahlou




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jeudi 24 novembre 2011

RÉPONSE A BENSALEM HIMMICH, SUITE A SA LETTRE OUVERTE...

RÉPONSE A BENSALEM HIMMICH, SUITE A SA LETTRE OUVERTE...

Suite à la lettre ouverte que monsieur Bensalem Himmich, actuel ministre de la Culture, a adressée au futur chef du gouvernement marocain, et que publie LAKOM, je redonne à monsieur Bensalem  Himmich, ex-président de la commission de l’avance sur recettes,  à relire cette lettre que je lui ai envoyée par courriel et par poste,  le 05 avril 2009.

Monsieur Bensalem Himmich
Président de la Commission
de "L'avance  sur recettes"
                                          
N'ayant toujours pas reçu de réponse de votre part à la lettre que je vous ai adressée par e-mail le 28 mars 2009, je me permets de vous adresser, à nouveau, la même lettre, dans l'espoir de voir l'éminent professeur et grand islamologue de gauche que vous êtes, daigner prendre sa plume pour me donner, en toute franchise, les arguments ainsi que les raisons qui vous ont poussé, vous,  et les dix membres de la Commission de "L'avance sur recettes", à me refuser l'aide pour la réalisation de mon scénario  REGARDE LE ROI DANS LA LUNE.                   
Pour la tranquillité de votre esprit et la paix de votre conscience, sachez que tous les présidents qui se sont succédés, depuis 1989,  à la tête des diverses Commissions du fonds d'aide, m'avaient refusé aveuglément l'aide, en rejetant aveuglément mes scénarios, sans les lire, pour la majorité des membres, comme cela a été vérifié et prouvé.                                     
Sincèrement, j'ignore si vous et tous les membres de la Commission ont fait leur devoir pour lire et comprendre la portée de ce grand scénario qu'est  REGARDE LE ROI DANS LA LUNE. Oui, monsieur le Président, je vous ai donné à lire un grand scénario qui fait honneur à notre pays, à son Histoire et surtout à son nouveau roi qui a osé braver les interdits makhzéniens en se rendant dans cette partie du nord du Maroc, qu'est le mythique RIF dont je parle dans ce scénario en rendant hommage à ses grands héros que furent Charif Mohammed Ameziane et le très grand révolutionnaire et leader  ABDELKRIM  KHATTABI                     
Notre pays à besoin de faire de grands films en donnant les moyens à ses réalisateurs les plus talentueux qui ne vivent que de leur art qui est leur noble profession et leur raison d’être.                                          Ce n'est pas en accordant des aides à des petits faiseurs de films qui feront des téléfilms, que vous allez rendre service à notre pays. Mais pour un homme comme vous, qui, pour une histoire d'argent de poche , ou pour améliorer sa qualité de bouffe, a écrit des scénarios pour 2M, réalisés par votre ami Mohammed Ismaël  - à qui vous venez d'accorder l'avance sur recette-, un scénario comme REGARDE LE ROI DANS LA LUNE, ne peut être perçu par les calculateurs, opportunistes et arrivistes, que comme une  provocation ou un sacrilège envers les gardiens du temple qui ont toujours détesté qu'on parle du Rif, de la guerre du Rif, de la République du Rif, etc, etc...                                            . 
La Commission de "L'avance sur recettes" que vous présidez, en éliminant, froidement et cyniquement, mon scénario REGARDE LE ROI DANS LA LUNE, a vraiment raté un grand rendez-vous avec l'Histoire. 
                                               Rabat, dimanche 5 avril 2009                                        
                                                                                 Signé  Nabyl Lahlou  

mercredi 23 novembre 2011

QUATORZIEME ET DERNIERE LETTRE AU DIRECTEUR GENERAL DU CCM

     
FAUT-IL -IL PRIVATISER LE COMPLEXE CINÉMATOGRAPHIQUE MAROCAIN?

En 1970, le Maroc possédait plus de 400 salles de cinéma. Pendant la même période, le Centre Cinématographique Marocain qui accordait les visas d'exploitation des films, et dont la mission première était de filmer "Les Actualités Marocaines", c'est à dire les activités royales, ne comptait en son sein qu'une quarantaine de fonctionnaires et de techniciens dont ceux du laboratoire d'Aîn Chok à Casablanca.
Aujourd'hui, c'est à dire en ce mois de novembre 2011, et plus exactement, à la  veille des élections législatives du 25 novembre 2011, notre pays ne compte plus que 40 salles de cinéma dont 23 sont la propriété d'un seul  distributeur et exploitant de films : Monsieur Jean Pierre Lemoine,  (Mégarama de Casablanca et Marrakech)
Le laboratoire  d'Aich Chok pour le développement et le tirage des films qu'il tirait et développait en noir et blanc avec une belle réussite, et réussissant les effets demandés comme le fondu enchainé, par exemple. Ce laboratoire a été malheureusement condamné à la fermeture  pour être remplacé par l'actuel laboratoire couleur qui  commença à fonctionner  en 1982, avec des fonctionnaires convertis en techniciens, des techniciens fonctionnaires qui depuis 1982 jusqu'à aujourd'hui, ne sont toujours pas arrivés à réussir un fondu enchaine. Ils nous ont fait voir et nous font voir de toutes les couleurs.C'est pourquoi, dès 1984, tous les faiseurs de films marocains, qui étaient argentés,  partaient à l'étranger pour développer et tirer leurs films.
la politique cinématographique marocaine, poursuivie depuis 1982 jusqu'à maintenant,2011, n'a jamais imposé aux cinéastes marocains,  l'utilisation obligatoire du laboratoire et de l'auditorium du Cinématographique Marocain. A cause de l'absence de textes et de lois, les faiseurs de films marocains continuent d'aller à l'étranger pour  faire tous les travaux relatifs à la réalisation finale de leurs films au niveau du développement, du tirage, du kinescopage, du montage et du mixage..
Et quand le créateur que je suis, qui a toujours exigé des cinéastes marocains et continue de le faire, de faire les travaux de leurs films au Complexe du Centre Cinématographique Marocain, je ne récolte pour mon honnêteté qu sabotage et coups bas.
En voici la triste réalité dans cette lettre que j'envoie au directeur général du CCM

Rabat le 23 novembre 2011
Nabyl Lahlou
 

Monsieur Nour-Eddine Sse de lAÎL

Directeur général

du Centre Cinématographique Marocain



Objet : Sabotage délibéré du mixage de mon film
                    Regarde le roi dans la lune


Monsieur le directeur général du CCM,
                                                              
Suite à la lettre de que j’ai écrite et envoyée, le 09 novembre 2011, à monsieur Mohamed Sabiri pour protester contre le sabotage délibéré qui a frappé la fin du mixage de mon film Regarde le roi dans la lune, je vous informe que le fonctionnaire du CCM, le technicien mixeur Aziz Zitouni qui a pré-mixé, sous ma direction, les quatre premières bobines du film, ne mérite pas de finir le mixage de Regarde le roi dans la lune.
Ayant pris connaissance du contenu de ma lettre de protestation que j’ai adressée à monsieur Mohammed Sabiri, directeur de l’auditorium et du laboratoire, et n’ayant pas pu accepter la vérité, contenue dans ma lettre, le technicien mixeur Aziz Zitouni,  me dévoile son vrai visage, son ignorance et son incompétence professionnelles. Ainsi, lorsque je lui demande, en présence de monsieur Sabiri et madame Sanae, quand est-ce qu’on peut reprendre le mixage du film, il me répond sur un ton désagréable : Reprends ton disque dur et va finir le montage son, car je ne veux pas mixer un film  dont le son n’a que deux pistes. Calmement, je rappelle à cet unique mixeur du CCM que le mixage des quatre bobines du film, a été fait avec des bobines chacune ayant huit pistes de son. Ne pouvant dire le contraire, il me demande, toujours en présence de monsieur Sabiri et madame Sanae,  de lui signer un papier comme quoi j’accepte qu’il mixe mon film Regarde le roi dans la lune dans l’état qu’il est. Sur ce je lui fais comprendre qu’il ne continuera plus le mixage de mon film, et lui demande de transférer le pré-mixage sur mon disque dur. Il me répond, toujours en présence de monsieur le directeur général du CCM, que pour cette opération il faut que je paye 22 000,00dirhams aux anglais pour pouvoir mettre le pré-mixage dans le disque dur.
Je tiens à vous dire, monsieur le directeur général du CCM, que lorsque nous avons entamé le pré-mixage de mon film Regarde le roi dans la lune, Aziz Zitouni a fait son travail correctement,  écoutant et exécutant mes directives. Il n’a jamais posé la moindre petite question. Je tiens également à vous dire, monsieur le directeur général du CCM, que si les quatre bobines du film Regarde le roi dans la lune, ont pu être pré-mixées en l’espace de cinq heures, c’est parce que le film Regarde le roi dans la lune, a été déjà préparé pour le mixage, sur huit pistes, pendant son montage image et son sur Final Cut. Aziz Zitouni n’a fait, sous ma direction et mes directives, que faire son travail de mixeur en enregistrant ma voix et celle de Sophia, qu’il rajoutait directement. Il n’a fait, sous ma direction et mes directives, qu’harmoniser les voix, équilibrer les sons, mettre de l’écho quand il le faut,    de la poésie à l’emplacement de la musique, rajouter quelques bruitages qu’il trouve rapidement sur internet. Un travail qui ne demande aucun effort physique, sauf de la sensibilité et du savoir faire artistiques.  Ce technicien est très louche à mes yeux.
Croyez-moi, monsieur le directeur général du CCM, tant que l’auditorium du Complexe Cinématographique Marocain ne dispose que d’un seul technicien pour mixer les film, comme c’est le cas avec  Aziz Zitouni,  les réalisateurs marocains qui n’ont pas les moyens d’aller en Europe mixer leurs films, (comme le fait la majorité des cinéastes marocains et franco-marocains), et la direction de l’auditorium seront et resteront toujours les otages  de cet unique technicien mixeur qu’est Aziz Zitouni qui, de retour de sa mission en France, se permet de me dire, quand je lui demande de reprendre le mixage, que mon film Regarde le roi dans la lune (dont la première partie a été tournée en 25 images / seconde et la deuxième en 24 image / seconde), ne pourra jamais être projeté dans les salles de cinéma, parce que les salles de cinéma ne projettent que les films tournés en 24 images / seconde. Quel aplomb de la part de cet  ignorant, fier d’étaler son ignorance et sa mauvaise foi et son sens inné du sabotage. Ce même Aziz Zitouni qui, pour les besoins du montage en numérique de mon film Regarde le roi dans la lune, avait transformé le son du film tourné  en 24 images / seconde,  en 25 images / seconde.
Je vous le redis, monsieur le directeur général du CCM, jamais un auditorium qui se respecte ne peut laisser un de ces techniciens qui a commencé le mixage d’un film, et est sur le point de le finir, de partir en voyage en arrêtant le mixage pour lequel il a été engagé, comme  ce qui arrive à moi et à mon film.
Moi qui ai toujours défendu le laboratoire et l’auditorium du CCM, depuis leurs inauguration en 1981, moi qui ai toujours dit qu’il faut que les cinéastes marocains travaillent et fassent travailler les techniciens marocains, je ne peux que souhaiter  voir  l’auditorium du CCM disposer de plusieurs vrais ingénieurs du son, sortis des grandes écoles de cinéma, et non de ces « msid » où l’enseignement du cinéma est une véritable calamité .
Pour finir cette lettre qui sera sûrement la dernière lettre que je vous écris et vous envoie, je tiens à vous dire que depuis le mois de mai dernier, je n’ai cessé de frapper aux portes pour trouver de quoi tourner les trois scènes importantes qui manquent à mon film. J’ai essayé d’intéresser le prestataire de service, Latif  Lahlou, à participer à la fin du tournage de mon film, mais il n’a rien voulu savoir, même pas me recevoir. Ce cinéaste n’a aucun sens de la solidarité. A propos de solidarité, j’ai aussi demandé au cinéaste et propriétaire du journal Al Massae,  Mohamed Asli, de me donner un coup de main  pour finir mon film. Mohamed Asli accepte de me prêter la somme de cent mille dirhams somme qui pourrait servir à réaliser la première scène du film, qui nécessite l’installation d’une salle de cinéma en plein air. Mais une fois que je lui envoie la convention pour signature, Mohammed Asli disparaît et ne donne aucune réponse. Ce cinéaste n‘a pas de parole. 
Comme vous pouvez le constater, je ne fais que frapper aux portes, y compris la vôtre, pour pouvoir terminer le tournage de mon film Regarde le roi dans la lune, arrêté de puis le 15 avril dernier. Aussi, n’ayant toujours pas reçu de réponse écrite de votre part, à la 13ème lettre que je vous ai écrite et envoyée, le 26 octobre 2011, je crains , s’il n’y a pas de réponse encourageante, que mon film Regarde le roi dans la lune, ne puisse prendre part au prochain Festival National du Film qui va se tenir à Tanger du 12 au 21 janvier 2012. Cependant, je souhaite de tout mon cœur que Regarde le roi dans la lune puisse être présent à  cette fête cinématographique nationale.
Veuillez agréer, monsieur le directeur général,  l’expression de mes salutations distinguées.

            Rabat, 15 novembre 2011 
Signé Nabyl Lahlou



 
 

dimanche 13 novembre 2011

... هدا المقال الدي كتب يوم 8ماي 2005



 
 هدا المقال الدي كتب  يوم 8ماي 2005, أنشره كتضامن مع كل الدين كانوايشتغلون و يبدعون داخل المصلحة العمة بالتلفزة المغربية فجاء فيصل العرائشي الدي أصبح امبراطور الاعلام السمعي البصري المخزني, ليسكت و يقتل كا من له رئيا آخرا...
ليتدكر فيصل العرائشي ما وقع لطاغي مثل القدافي...


ا ن   بعد  إلا ثم   ا ت م

 طوال  كل هده  السنوات, أي مند أن عينه  صاحب الجلالة  الملك محمد السادس , يوم 18 نومبر  1999, مديرا على رأس الاداعة  و التلفزة المغربية, خلفا للسيد محمد  الاساري  ثم مديرا عاملا  عوضا السيد محمد الطريشا  الدي عينه جلالة  الملك   واليا على مدينة الداخة, لم  يستطع السيد فيصل العرايشى , رغم نيته الحسنة, أن  يأتي برؤية جديدة أو تصور جديد لبناء تلفزة مغربية مختلفة رأسا على عاقب عن  تلفزة وزارة الداخلية.

 لم  يفلح السيد فيصل العايشى , رغم نيته الحسنة, أن يزرع  بدور الأمل في قلوب المغاربة و دلك  بمنحهم التلفزة المغربية التي يستحقونها و حلموا بها مند أكتر من ثلاتين سنة, تلفزة مغربية  تدفع المواطن المغربي المساهم الأول في ميزانيتها من خلال ما يدفعه رغم أنفه عبر فكتورة الماء و الكهرباء, يفتخر ويعتز و يبتهج بها و بجدية و قوة برامجها ومستواها الرفيع على صعيد  الانتاجات الدرامية و الثقافية و الفنية و العلمية و السياسية والاقتصادية  الترفيهية...
لم ينجح السيد فيصل العايشى لاعطاء العهد الجديد التلفزة التي يستحقها ملك العهد الجديد, ملك المغرب وملك كل المغاربة, لا ملك لفيصل العرايشى الدي اتخد التلفزة المغربية كوسيلة لخدمة صورة ملكه بينما أنه لا يخدمها بتاتا عبر هدا التصور ا المخزني المستعمل في تغطية " الأنشطة الملكية".
 مغاربة العهد الجديد,  الدي   يدخل في سنه السادس مثل الطفل اللطيف, الجميل, الدكي , لا يستحقون هده التلفزة المتخلفة  التي لا تختلف في برامجها و انتاجاتها عما كان جاري بيه العمل في تلفزة وزارة الداخلية.    

 مند أن عينه  صاحب الجلالة  الملك محمد السادس على رأس الاداعة  و التلفزة المغربية, و أنا أكاتب السيد فيصل العراشى راجيا منه  أن يعمل و يجتهد حتى يعطي لبلادنا تلفزة تشرف المواطن و الشعب المغربي.لكن بدون جدوى
و مند الرسالة الأولى التي و جهتها  للسيد فيصل العراشى  بتاريخ 10 أبريل سنة  2000 ,  رسالة  من بين الرسائل العشرين التي  كتبتها وأرسلتها   له , آخر رسالة  بعثتها تعود الى 02 فبراير 2005 ,  طالبا و راجيا منه أن يفتح أبواب التلفزة المغربية في وجوه المبدعين المغاربة المحاربين و المهمشين والطاقات التقافية و السياسية المحاربة. وكل هده الرسائل  تتحدت  كدلك عن انتاج مشاريع و برامج تلفزيونية بشركة مع التلفزة المغربية

لكن,  و يا للأ سف الشديد,  مند الرسالة الأولى التي و جهتها  للسيد فيصل العراشي  بتاريخ 10 أبريل سنة  2000 , الى آخر رسالة  بعثتها له  يوم 02 فبراير  2005   , و رغم اتصالاتي الهاتفية المتعددة مع كاتبته و كتابه, و رغم  دهابي مرارا وتكرا الى مكتبه متمنيا أن يستقبلني من أجل المشاريع التي قدمتها اليه كتابة , رغم هدا كله, لم أحض و لو بمقابلة واحدة من طرف السيد فيصل العرايش الدي يستمر حتى يومنا هدا في رفضه لمقابلتي أو للاستماع الي.
 
لست أنا هو الخاسرلأنني بعيدا كل البعد على الأشياء المادية    - ألم أكتب رسالة بقلب مفتوح  لملكي محمد السادس قائلا لجلا لته  بأن علينا أن نتمسك بالنضال للاعطاء بلادنا تلفزة في طموحاته.
  لكنن خيبتي أصبحت أكبر بكثير من آمالي عند ما أعيش هده المهزلة مع المسؤول الأول على التلفزة المغربية.
فالخاسر الحقيقي, في الواقع , ليس هوالسيد فيصل العرايش المدير العام للتلفزة المغربية و اللدي أصبح مند بضعة أيام  الرئيس المدير العام للشركة الوطنية للاداعة و التلفزة, بل المتفرج المغربي اللدي يحرم من أعمال مبدع مثلي وكدلك من انتاجات لمبدعين آخرين يرفض السيد فيصل العرايشي استقبالهم و التعامل معهم , مفضلا العمل اليد في لليد مع أصدقائه, أصحاب شركات الاشهار, اللدين برهنوا من خلال الأعمال البسيطة التي أنتجوها لحساب التلفزة المغربية, أن لا علاقة لهم بتاتا بالابداع.    
والسيد فيصل العرايش , اللدي  يأتي هو اللآخر من عالم الاشهار,  يعرف أن لا علاقة له بتاتا بالابداع .  فما أطلبه منه هو أن لا يحارب المبدعين لأنه ليس بمبدع ,  وأن لا يستمر في اعطاء التسهيلات و الامتيازات  فقط لأصدقائه و المقربين له من سينمائيين و أصحاب شركات للاشهار.
 وأنا اللدى وضعت ثقتي في السيد فيصل العرايشي مند يوم 18 نومبر  1999, أقر يومه  8 مايو 2005 , أن أسحب ثقتي من هدا السخص.


                                         الرباط الأحد 8 مايو 2005.    
                  نبيل لحلو

mercredi 9 novembre 2011

LA SOURCE DE TOUTES LES EXPLOITATIONS

 
Lettre ouverte à monsieur le ministre de la Communication
LA SOURCE DE TOUTES LES EXPLOITATIONS

En 1967, à la Maison du Maroc à Paris, j’avais mis en scène la pièce de théâtre « Lysistrata » d’Aristophane qui parle de femmes grecques ayant décidé de ne plus coucher avec leurs bonshommes, de ne plus faire l’amour avec leurs hommes, tant que ces derniers continuent de faire la guerre. Dans cette pièce, écrite par le plus caustique des dramaturges grecs, j’ai fait vivre la première grève du sexe de l’humanité, dans une ambiance carnavalesque dans laquelle les soldats, incapables de maîtriser leurs douloureuses érections, acceptent de ne plus faire la guerre. Et c’est sur un dispositif scénique, montrant un champ de bataille couvert de boules de spermes coagulé, que ma Lysistrata s’était déroulée pendant un mois de répétitions mais sans voir le jour car était trop avant-gardiste.
Cette grève du sexe, imaginée par Aristophane, il y plus de 2400 ans, aurait pu nourrir et enrichir le film français « La source des femmes », tourné totalement au Maroc, dans un village qui semble surgir du moyen-âge byzantin, à l’image de Fertassa, petit village situé à trois kilomètres de Moulay Idriss Zerhoun, qui servit, pendant plusieurs mois, de plateau de tournage du film  « Jésus » de Franco Zefferilli.
Ces villages qui sortent de nulle part, nous rappellent que notre pays, hélas ! est à des années lumières de pouvoir offrir à ces citoyens, le  minimum du  bien-être.     
Notre pays et ses citoyens qui acceptent de faire de la figuration, ainsi que nos « vedettes » et « stars », comédiens et comédiennes, qui acceptent également de faire de jouer de tous petits rôles ou de faire de la figuration intelligente , sont bradés, pour ne pas dire jetés en pâture, aux sociétés étrangères qui, grâce aux voraces prestataires de services marocains, qui n’ont aucun scrupule, ont bel et bien compris que réaliser leurs films dans notre pays,  c’est économiser des millions de dollars ou d’euros.
Comment « La source des femmes », qui est un film à 100% français, a-t-il pu bénéficier de la part du ministère de la Communication de l’équivalent de 800 000,00 dirhams, représentant le coût des passages publicitaires pour la commercialisation de ce film dans les salles de cinéma dans notre pays ?
Seuls les films marocains ont le droit de bénéficier de ce soutien pour leur commercialisation.
Pour bénéficier de ce soutien, il faut que le réalisateur du film en fasse la demande par lettre, adressée au ministre de la Communication, précisant que le film est marocain et que son réalisateur est marocain.
Or, Radu Mihailean, le réalisateur de « La source des femmes », est un réalisateur français. Et c’est en tant que français que son film français a été retenu à cannes ; et c’est en tant que français qu’il est invité aux plateaux des télévisions françaises, avec à ses côtés, sa douce Bekhti, sa belle dulcinée, pour parler et promouvoir  son film,  « sa source », d’où coulent un folklore marocain carte postale.
Qui a donc permis au film« La source des femmes », de bénéficier des spots publicitaires pour sa commercialisation ? Qui a violé le règlement qui régit ce soutien ?
Quant je vois avec une profonce tristesse et une déception sans fin que nos deux télévisions nationales demeurent fermées aux cinéastes nationaux, et que ce sont les étrangers qui y sont les bienvenus pour parler de leurs films, je ne peux que vous dire, monsieur le ministre de la Communication, combien que je hais profondément et condamne vigoureusement cette politique abjecte, basée sur le favoritisme et le mensonge, que poursuivent pour le bien être de leurs proches et amis, le président directeur général du parti unique qu’est la SNRT, et ses acolytes.

Rabat le 10 novembre 2011
Nabyl LAHLOU




 



mardi 8 novembre 2011


Il ne me reste plus que l'ami, Abdallah Elamarani, directeur responsable de la publication de l'hebdomadaire LA VÉRITÉ, pour accepter de publier mes lettres ouvertes, dont la première a été écrite ne 1969 et publiée par le journal  L'opinion quand il jouait à l’opposition au nom du parti dont il est e porte-parole. 
Merci  encore à Abdallah Elamrani qui a bien voulu publier cette treizième lettre, dans LA VÉRITÉ  de cette semaine, accompagnée du résumé du film.

Treizième lettre au directeur général
du Centre Cinématographique Marocain
(Objet : finition de mon dernier film)
Monsieur le directeur général,

Je porte à votre connaissance que le mixage mon film Regarde le roi das la lune  ou L'année des mille et une lunes, qui aurait dû être fini cette semaine, ne le sera que le 05 novembre 2011, au niveau des bobines: 2/3/4 et 5. Quant au mixage des bobines : 1 et 6,  (auxquelles manquent trois scènes. 2 pour la première bobine et 1 pour la sixième bobine), elles ne pourront être mixées qu’après avoir été remontées avec les 3 scènes qui leur manquent.
Aussi pour pouvoir entreprendre le tournage des ces trois scènes, importantes pour la compréhension du film et de l’histoire du film, je reprend ma plume de pèlerin au rare plumage, pour vous écrire pour la treizième fois (le numéro 13 étant synonyme aussi bien de porte malheur que de porte bonheur, je ne peux qu’espérer voir le déclic de la raison et du cœur triompher des sentiments de haine), dans le but de  vous demander , pour la énième fois, hélas !  de bien vouloir user du droit que vous confère  votre stature de directeur général du CCM, pour accorder à la société Loukkos-Film, soit  une partie de la quatrième tranche de l’avance sur recette (20%, 30% ou 50%), soit établir au nom de la société productrice de Loukkos-Film, une attestation selon laquelle la quatrième tranche de l’avance sur recettes (ou une parti de cette quatrième tranche) accordée à mon film Regarde le roi dans la lune ou L’année des mille et une lunes,  sera versée au compte bancaire Loukkos film / L’année des mille et une lunes.
Cette attestation pourra permettre à ma banque de me débloquer une somme d’argent pour entreprendre le tournage des trois scènes manquantes à mon film Regarde le roi dans la lune ou L’année des mille et une lunes, dont la durée actuelle est de 107 minutes. Le film est écrit pour une durée de deux heures, histoire oblige.
Aussi ce film qui n’a bénéficié jusqu’à présent que 2 225 000,00  dirhams,  et dont le tournage a demandé dix longues semaines à travers six  villes marocaines, mérite-t-il sincèrement et sérieusement  d’être soutenu par les amoureux du cinéma, le vrai cinéma, comme aimait à le dire et à le répéter, le vaillant, le brillant et généreux cinéaste, critique   de cinéma et agréable animateur politique : Serge Moatti. Le beau Serge...Serge Adda... Serge Kobinsky, personnage généreux de mon dernier film.
Veuillez agréer, monsieur le directeur général, l’expression de mes salutations distinguées.

Rabat le 26 octobre 2011
Nabyl Lahlou

Regarde le roi dans la lune
Regarde le roi dans la lune
Sujet du film :
Torturé par des policiers qui ont eu pour mission de lui extorquer des aveux sur ses fréquentations avec un type nommé William Shakespeare, Fettah Aberkane tombe dans le coma. Dans sa lente agonie, il va se faire le plaisir de réaliser son film : Regarde le roi dans la lune, qui relate quatre-vingts ans de l’Histoire du Maroc, en se le projetant en présence de deux cents artistes, connus et inconnus, qui ont bercé sa vie par leurs œuvres cinématographiques et artistiques.
Quatre-vingts ans vont donc défiler devant ses yeux - et les nôtres - pour  rendre hommage aux hommes et aux femmes qui, en déclenchant les révoltes, les rébellions, les guérillas, les luttes, les résistances armées, ont pu arracher l’Indépendance du pays et imposer le retour du roi Mohammed V de son exil.
C’est donc un film qui demeure un vibrant hommage au roi défunt Mohammed V, ainsi qu’aux grands et valeureux hommes de notre pays qui ont lutté et combattu les colonialistes français et espagnols, dès 1900, à l’images des grands héros tet martys, Chérif Mohammed Ameziane, Moha Ou Hammou Zayani , Assou  Oubsslam et le mythique et inoubliable Abdelkrim Khattabi, qui ont tous lutté pour mettre hors de notre pays, le colonialisme  français et espagnol
C’est aussi un vibrant hommage aux résistants connus et anonymes qui, grâce au sacrifice exemplaire de feu Sa Majesté le roi Mohammed V, qui a préféré l’exil à  un trône au service des colonialistes, et des traîtres, se donnèrent leurs vies pour que la France reconnaisse  l’Indépendance du pays, avec le retour de son roi légitime.
C’est également un film qui donne leurs lettres de noblesse, au courage, à l’amitié et à l’amour…l’amour de la patrie…l’amour de l’être aimé et chéri… l’amour du sacrifice…l’amour pour la défense de l’honneur et de la dignité. Quatre-vingts ans vont défiler devant ses yeux - et les nôtres -, nous permettant de voir des êtres naître, grandir et mourir, chacun ayant rencontré et vécu son destin, écrit dès sa venue au monde.