mardi 10 juillet 2012

L'ART DE SE PAYER LA TÊTE DES MAROCAINS ET DE LEURS DIRIGEANTS

L'ART DE SE PAYER LA TÊTE DES MAROCAINS ET DE LEURS DIRIGEANTS
Quel rapport, le pavillon du Centre Cinématographique Marocain à Cannes, peut-il avoir avec la sélection du film français LES CHEVAUX DE DIEU, fabriqué par le publiciste franco-marocain Nabil Ayouch, produit par Gaumont Pathé et sélectionné pour UN CERTAIN REGARD du festival de Cannes ? Rien! Absolument rien! Sinon que le pauvre directeur général du Centre Cinématographique Marocain a besoin de prouver son existence en s'appropriant honteusement et lâchement le film français LES CHEVAUX DE DIEU, comme s'il en était le producteur, le distributeur et celui par qui est arrivée la sélection de ce film pour UN CERTAIN REGARD, alors que son choix définitif pour UN CERTAIN REGARD, a été décidé pendant sa phase de montage. Il en de même pour un cout métrage anglais, "The curse", réalisé par un anglais d'origine marocaine, nommé Faycal Boulifa, dont la sélection à LA QUINZAINE DES RÉALISATEURS a fait chavirer de bonheur le directeur général du Centre Cinématographique Marocain qui encore une fois, croit qu'il est derrière la production et le choix de ce film anglais pour LA QUINZAINE DES RÉALISATEURS. .
Entre 1970 et 1980, le Maroc possédait plus de trois salles de cinéma. Une Villa à deux étages, dans le centre de rabat, servait de siège principal pour le Centre Cinématographique Marocain dont tout le staff, technique et administratif, ne dépassait pas cinquante fonctionnaires. A la même époque, le pays ne produisait pas plus de deux films par an.
Aujourd’hui, en ce mois de juillet 2012, le Maroc ne dispose plus que de quarante
salles de cinéma, dont 24 salles de cinéma appartiennent au propriétaire du complexe cinématographique Mégarama. Quant au Centre Cinématographique marocain, il est passé de cinquante fonctionnaires à plus de trois cents, dont une bonne majorité touche son mandat sans rie faire. Aussi avec la politique cinématographique instaurée par le directeur général du Centre Cinématographique Marocain, Nour-Eddine Saïl, le Maroc se trouve aujourd'hui en possession de plus de deux cents réalisateurs, reconnus officiellement par le directeur général du Centre Cinématographique marocain. Deux cents réalisateurs, deux cents preneurs de son, deux cents monteurs...etc... qui ne feront peut-être jamais leurs premiers films ? Et pourtant, la mascarade continue telle que je l'ai savourée à travers ce texte que j'ai lu dans le site du CCM. je le partage avec vou .
11, juillet 2012 .
Nabyl Lahlou
Site du CCM : www.ccm.ma

Titre : Pavillon marocain, Cannes 2012 :
La visite d'Alec Baldwin a marqué l'événement

Fort de sa notoriété en tant que première destination de tournage étranger en Afrique, et deuxième destination mondiale de tournage étranger selon le Magazine spécialisé « VARIETTY » en 2010, le Maroc à l’instar des années précédentes s’est illustré avec la participation d’une dizaine de films marocains au 65ème anniversaire du Festival de Cannes dont deux longs métrages : « Chevaux de Dieux » dans la section Un Certain Regard, et « The End » dans la section parallèle (ACID) L’Association du Cinéma Indépendant pour sa Diffusion. Riche de sept ans de présence au sein du village international, le pavillon marocain organisé par le Centre Cinématographique Marocain est un carrefour de rencontres et d’échanges, ayant pour objectif principal la promotion de l’offre cinématographie nationale et la promotion du Maroc en tant que destination privilégiée des tournages étrangers. Ainsi cet espace a abrité des réunions avec plusieurs producteurs, réalisateurs, directeurs de festivals, critiques, exploitants, distributeurs, chercheurs, acteurs et passionnés du 7ème Art de divers pays.Le mardi 22 mai 2012 marque l’événement phare de cette édition au pavillon marocain. Alec Baldwin, acteur réalisateur et producteur américain, a rendu visite au stand accompagné de son staff technique et médiatique. Lors de cette rencontre, il était question de l’industrie cinématographique marocaine des attraits naturels, des avantages compétitifs et des mesures incitatives qu’offre le Maroc aux productions étrangères. Par ailleurs, et dans le cadre de la coopération Sud/Sud plusieurs séances de travail et réunions avec d’éminentes personnalités africaines ont été tenues, notamment avec des responsables du cinéma africain, à leur tête le Ministre de la Culture de la Côte d’Ivoire, le Directeur du Cinéma au sein du Ministère de la Culture Sénégalaise, et le Délégué Général du FESPACO.L’OFC « Ouarzazate Film Commission » partenaire du CCM et Movie Med organisme installé à Marseille, ont tenu une réunion de travail dans le stand marocain, sachant que la ville de Ouarzazate a abrité en janvier 2011, la 2ème édition des rencontres Movie Med.
Lors de cette édition plusieurs projets de films français, américains anglais et turcs ont été proposés et discutés pour un éventuel tournage au Maroc. Le pavillon marocain a rendu, depuis 2006, de très grands services au cinéma marocain, tant au niveau de la notoriété internationale ou de la visibilité, qu’au niveau de l’évolution des contacts avec les professionnels internationaux et l’élaboration de projets de tournage au Maroc. Ainsi cette édition du festival de Cannes a été couronnée par Le prix François Chalais pour le film « Chevaux de Dieux » de Nabil Ayouch et le prix Illy pour le film « The curse » de Faycal Boulifa.
11 / 06 /2012

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