jeudi 28 novembre 2013

LE CCM ENLEVE L’AUDACE ET LA CREATIVITE POUR LES REMPLACER PAR L’INSIGNIFIANCE.




Depuis le début des projections commerciales de mon film Regarde le roi dans la lune, à la salle du 7ème,  je me suis rendu presque quotidiennement à la fin de la projection de 15 heures  pour récolter les avis des spectateurs sur mon film et sur ce que mon film leur a apporté sur les plans, historique et cinématographique. Tous sortent de la projection, heureux et fiers d’avoir vu un si beau film marocain, un grand film  marocain qui aborde avec courage et audace un siècle d’une partie de l’Histoire de notre pays le Maroc.
Aujourd’hui, mardi 26 novembre, je suis allé à la salle du 7ème Art, à  17 heures 10 minutes, pour récolter, comme à mon habitude, les avis et les réactions des spectateurs: j’ai encore eu droit à des réactions unanimement  élogieuses. Voilà qui met du baume au cœur. Mais en quittant la salle du 7ème Art,  son valeureux projectionniste m’apprend que film Regarde le roi dans la lune va terminer sa carrière commerciale à la salle du 7ème  Art, juste après la projection de la séance de 21 heures de ce mardi 26 novembre 2013.
Ainsi un si beau et grand film marocain qu’est REGARDE LE ROI DANS LA LUNE  est déprogrammé brutalement au profit d’un film français qui venait juste de quitter l’écran  du cinéma  Le Renaissance  qui se trouve à une trentaine de mètres de la salle du 7ème Art.
Que le CCM déprogramme mon film de la salle du 7ème Art, en accueillant en exclusivité un nouveau film marocain, voilà qui ne peut que me réjouir et me donner envie d’applaudir. Malheureusement ce n’est pas le cas, car casser le film Kasbah Rock, à la place du grand film poétique et politique  qu’est le magnifique film Regarde le roi dans la lune, montre que la salle du 7ème Art, relevant du CCM, fonctionne pour les copains et amis du directeur du CCM.
Aussi je ne peux que dire au directeur du CCM la grande tristesse et la profonde déception que je  ressens devant cette inexplicable et brutale déprogrammation de mon  film , un film qui dû attendre plus d’un an et demi pour obtenir la salle du 7èmer Art ; un film qui n’a bénéficié d’aucun support publicitaire,  y compris les spots offerts télévisés offerts par le ministère de la Communication.
Contrairement aux films marocains et étrangers (aussi insignifiants les uns que les autres),  qui ont bénéficié des spots publicitaires télévisés,offerts par le ministère de la Communication pour soutenir leur carrière commerciale dans les quarante cinémas que possède notre pays, ces films qui  atterrissent  à la fin de leur carrière commerciale à la salle du  7ème Art, Regarde le roi dans la lune qui n’a bénéficié d’aucun spot publicitaire,  ni d’aucun soutien de la part des gens qui possèdent les journaux et les sites électroniques,  restera un beau et étonnant film qui aura  donné du bonheur et de la fierté à ceux et celles qui l’ont vu, car ils ont vu un film dérangeant pour les serviteurs serviles et les serviles laquais d’un Makhzen géniteur des inerties renouvelables.
Regarde le roi dans la lune entrera dans l’Histoire du cinéma universel malgré tous les détracteurs qui s’étaient dressés contre lui quand il était  encore à l’état fœtal. Aujourd’hui Regarde le roi dans la lune  est bien là, en bon film tourné en 35 mm., bien enroulé dans ses six bobines , ses six cercueils, mais sans pouvoir aller vers son public marocain à cause des distributeurs, ces croquemorts, dont fait partie le  CCM  qui possède la salle du 7ème Art, puisqu’il décide d’enlever l’audace créative et la créativité audacieuse pour les remplacer par l’insignifiance cinématographique, une insignifiance que le directeur général du CM n’a pu caser parmi films retenus pour la 13ème édition du Festival international franco-français du film de Marrakech.
Ainsi mes détracteurs sont allés jusqu'à déprogrammer mon film parce qu'ils ne veulent pas qu'il soit projeté, même à Rabat, pendant le festival de MELITA.
                                                                         Rabat le 26 novembre 2013
                                                                                      Nabyl Lahlou






































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