samedi 1 septembre 2012

LA LANGUE OFFICIELLE DU MAROC, C' EST LA LANGUE FRANçAISE

Le représentant de la Syrie a fait son allocution à l'ONU dans la pure et belle langue arabe. L'homme doit sûrement parler anglais, mais il a tenu à parler en arabe pour montrer que la Syrie est bel et bien un pays arabe souverain, même si le régime « baâtiste » est une dictature qui dure depuis un demi siècle, et qui, une fois disparue, laissera la place à une autre dictature d'un autre type de répressions
Aussi en critiquant les "Tokoss" de la "Beîaa" et le système monarchique makhzanéen, et en agitant le spectre de l'affaire du Sahara, qui dure depuis 1975, le représentant de la Syrie de Bachr Assad, le docteur Bachar Jaafari, ne fait-il que répliquer au régime marocain qui se range du côté des grandes puissances qui veulent à tout prix la chute de Bachr Assad et de son régime. C’est de bonne guerre.
Pour remettre à sa place le représentant officiel de la Syrie aux Nations Unies, le Maroc ordonne à son représentant Pal / Secam, installé à Genève, de s'envoler pour l'ONU afin de défendre son honneur. C’est ainsi que le représentant du Maroc, au nom du Maroc, prend la parole, non pas dans la langue officielle du Maroc qui est la belle langue arabe, mais dans la langue de l’ex-puissance coloniale, à savoir la langue française, cette belle langue française que le pauvre représentant du Maroc, en s’en servant, l’a desservie en la dépouillant de sa beauté et de sa vivacité : mauvaise diction et pauvreté du vocabulaire, obligent.
Ainsi, dans l'enceinte de l'ONU et devant les représentants de presque toutes les Nations, le Maroc a montré et prouvé que sa langue officielle, sa vraie langue officielle, ce n’est pas l’arabe, mais bien c'est la langue française, dont nulle trace n’existe dans la nouvelle Constitution marocaine de 2011.
Ainsi les délices du protectorat et les bienfaits de la colonisation continuent d'être perpétrés par les nostalgiques d'un Maroc, sous domination française, une domination qui a créé l’élite qui nous gouverne, depuis 1956, année de « la fin du protectorat », un protectorat qui perdure toujours, sous un autre visage. Le peuple restera toujours pauvre, et les serviteurs de la France continueront toujours de s’enrichir
Nabyl Lahlou

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