vendredi 16 novembre 2012

LES JCC et LE PRIX MOHAMED BOUAZIZI

Aujourd’hui vendredi 16 novembre 2012, ( 1ER Moharrem pour les marocains), s’ouvre la 24ème session des JOURNÉES CINÉMATOGRAPHIQUES DE CARTHAGE , sous l’ère de la nouvelle Tunisie, née d’une Révolution inattendue, mais tant attendue et espérée, dont les prémices écalèrent avec le crépitement du feu qui dévora le corps du jeune tunisien Mohamed Bouaazizi, marchand ambulant qui, désespéré jusqu’à l’extrême, et humilié dans sa personne et ss dignité d’homme, préféra s’immoler par le feu au lieu continuer à vivre dans la « hogra », et à subir quotidiennement le mépris et l’humiliation de la part des représentant du système policier en vigueur depuis l’arrivée au pouvoir de BEN ALI , déchu de son pouvoir et chassé de Tunisie, grâce au sacrifice exemplaire de ce jeune marchant ambulant. Aussi les JOURNÉES CINÉMATOGRAPHIQUES DE CARTHAGE se doivent de créer un prix à la mémoire du jeune marchand ambulant : LE PRIX MOHAMED BOUAZIZI 
Nabyl lahlou
16 novembre 2012

 Rappel de ma lettre envoyée au directeur des JCC Cher directeur des JCC,

 Comme j'ai toujours apprécié les Journées Cinématographiques de Carthage, que j’ai toujours soutenues en acceptant avec plaisir et joie d'y participer dans n’importe quelle section, je vous propose mon avant-dernier film TABITE OR NOT TABITE, dans la sélection INFORMATION. C’est un film qui peut aujourd’hui être projeté dans le cadre des JCC de la Tunisie libre et libérée du despotisme et du règne policier qui l’étouffa pendant plus de 20 ans. Je viens donc de vous envoyer par courriel le formulaire d'inscription pour mon film TABITE OR NOT TABITE, un film qui aurait pu être vu par les tunisiens aux JCC de 2008 ou 2010, si la DORABOUCHOUCHA avait eu assez de courage pour accepter que j’envoie ce film au comité de sélection. Mais la DORABOUCHOUCHA a préféré accueillir des films insignifiants et creux, à l’image du film LA MOSQUÉE du photographe Daoud Oulad Said, ou de QUE VEUT LOLA, un film français insignifiant, produit par l’insignifiant réalisateur franco-marocain, le milliardaire Nabil Ayouch. Avec ce genre de films choisis et imposés à la compétition officielle des JCC, je pense plus que fermement que ma place en tant que créateur ne peut être aux JCC, parmi les insignifiants et les médiocres, dont les films sont souvent retenus par coup de piston et copinage, au détriment de grands créateurs inconnus et solitaires. Ceci dit, je vous souhaite, cher Med Mediouni, directeur des JCC, beaucoup de courage et de clairvoyance politiques pour redonner aux JCC leurs lettres de noblesse, en leur offrant une sélection cinématographique de très haut niveau. Et pour ces nouvelles Journées Cinématographiques de Carthage, célébrées dans la nouvelle Tunisie révolutionnaire, je vous propose de créer (si ce n’est déjà pensé et fait), LE PRIX MOHAMED BOUAZIZI.
Bien à vous
Rabat le 12 septembre 2012

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