L’ANNÉE PROCHAINE AU MANDELA
LA DÉMOCRATIE NE SERA QUE PLUS BELLE
L’hommage
posthume que pourra rendre le peuple de l’Afrique du Sud, après l’enterrement
de son père Nelson Mandela, c’est de rebaptiser son pays du nom de Le Mandala.
Dimanche
15 décembre 2013, Nelson Mandela quittera pour toujours notre terre nourricière
(que les dictateurs de la finance et leurs
marchands d’armes pour toutes sortes de destructions humaines, se la veulent à
eux, seuls), pour habiter définitivement l’Histoire et nos Mémoires, toujours heureuses
d’être continuellement réchauffées par la
présence, en elles, des noms d’hommes et de femmes qui changèrent la face du
monde pour le bien de l’humanité.
Et
dans un an, c'est à dire le 12 décembre 2014, nos mémoires nous rappelleront qu’il y a un
an, un mardi 12 décembre 2013, des dizaines de chefs d’États et de
gouvernements, quittèrent leurs pays en direction du Mandela pour se retrouver dans
le grand stade de Soweto, côtoyant quatre vingt mille Mandelayens et Mandelayennes, afin de rendre un hommage planétaire à Nelson Mandela, un homme
que le Créateur dota d’une immense volonté combattante et militante, et d’une
puissante force politique, forgées dans une immense humilité qui doit faire école.
Les
prophètes sont venus au monde pour changer la face du monde, et dans le but de
rendre heureux l’Homme, l’humanité, au nom de Dieu, au nom d’Allah, même
le temps d’un rêve, d’une rêverie, ou d’un espoir. Mais l’homme, au nom d’une
maladie appelée Pouvoir, il détruit ce les « prophètes » ont
construit ou bâti. Depuis cinq mille ans, pour les juifs, deux mille ans, pour
les chrétiens, et 1435 ans , pour les musulmans, (pour ne citer que ces trois
religions monothéistes), l’image des prophètes, porteurs de ces trois religions
du Livre, demeure éternellement sacrée et intouchable.
Nelson
Mandela ne voudra pas être assimilé à l’image d’un prophète, car il a toujours
vécu et s’est comporté en homme ordinaire. En homme libre et ordinaire. En grand
homme politique visionnaire, mais en homme ordinaire que le destin divin et la
destinée céleste, transformèrent en un grand combattant pour la Justice, pour
le droit, pour la dignité de l’homme, en un immense militant, en un gigantesque
chef d’État, sans jamais se croire, ni éternel, ni dépositaire éternel du
pouvoir, contrairement à certains petits chefs d’Etats qui s’étaient rendus, le
12 décembre 2013 au Mandela pour prendre part à l’hommage rendu à un homme
ordinaire, un homme qui mit sa vie entière au service et à la disposition de son
peuple et de son pays qu’il libéra de l’apartheid, une maladie cousine du
nazisme, dont les séquelles ne sont pas définitivement détruites et enterrées.
Mourir
est le sommeil éternel qui attend chacun de nous, après notre passage dans la
vie. Quel doux et magnifique sommeil attend Nelson Mandela, un homme ordinaire
qui doit faire école, en tant qu’homme ordinaire qu’il fut, à l’image des prophètes
du 20ème siècle.
L’année
prochaine au Mandela, la démocratie ne sera que plus belle.
Rabat le 13 décembre 2013
Nabyl
Lahlou
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