dimanche 4 mars 2012

2M et le syndrome du juif marocain.



2M et le syndrome du juif marocain.

Ce n’est ni un documentaire sur la vie et le parcours politique du grand militant  Abou Bakr Kadiri, qui vient de rejoindre son Créateur, en ce dimanche 4 mars 2012, ni une émission sur son combat politique et sur ses livres que 2M a décidé de diffuser, le soir du 4 mars 2012, en hommage à ce grand homme qui vient de nous quitter, à l’âge de 97 ans, mais une émission, confectionnée par des journalistes, atteints par le syndrome du juif marocain,
Ainsi c’est une émission télévisée en langue française, consacrée à l’ex-militant communiste Edmond Amran El Maleh, devenu écrivain à l’âge de 63 ans, et qui nous a quittés, le 15 novembre 2010, à l’âge de 93 ans, que 2M, cette  chaîne publique, financée par les citoyens, mais franco-française dans sa politique télévisuelle, a choisie de diffuser, en cette soirée du 4 mars 2012, le jour de l’enterrement d’Abou Bakr Kadiri, un des 60 signataires du Manifeste pour l’Indépendance du Maroc.
Attendons-nous donc à voir sur  2M, grâce aux interventions en douce et aux instructions discrètes du stratège André Azoulay, la prochaine diffusion d’un documentaire, réalisé en 2005, par Kathy Wazana, une douce et désarmante réalisatrice canadienne, d’origine marocaine, née à Casablanca qu’elle quitta définitivement, à l’âge de six, en compagnie de ses parents qui avaient choisi de quitter définitivement le Maroc, leur pays natal et la terre de leurs ancêtres.
Et c’est grâce au fin André Azoulay, toujours solidement solidaire avec ses frères de race et de religion, que la douce et frêle Kathy Wazane a pu programmer son documentaire dans le cadre de la compétition officielle au dernier Festival National du Film marocain qui s'est tenu à Tanger du 12 au 21 janvier 2012. Un festival devenu, depuis que le directeur général du  Centre Cinématographique Marocain, l’inculte et imposteur Noureddine Saîl, a mis le grappin dessus, une véritable auberge espagnole  dans laquelle règne une grotesque mascarade, indigne d’une manifestation cinématographique à l’échelle nationale.
Revenons donc à la délicate Kathy Wazana qui, pleine de bonne volonté, filme André Azoulay, qui parle de lui, de sa ville natale et de son festival d’Essaouira, consacré entièrement à  la musique judéo-arabo-andalouse. Je n’ai vraiment pas apprécié la présence d’André Azoulay dans ce documentaire, filmé en 2005. Cela sonnait comme un reportage officiel fait  par la chaîne de télévision Al Oula,  l’arabophone, ou concocté par  2M, la francophone.
La vraie place du conseiller du roi n’était ni devant, ni derrière la caméra de Kathy Wazana qui,  face à l’humaniste et intransigeant militant Simon Lévy, se sentait soudainement complice. Car Simon Lévy, le grand patriote marocain et l’antisioniste jusqu’à la fin de ses jours, ne pouvait, face aux questions que lui posait cette antisioniste qu’est Kathy Wazana, que frapper du point en déplorant amèrement  le départ de tous ces marocains juifs vers Israël, et condamnant ceux qui les avaient poussés à quitter leur pays natal, le Maroc.
Et comme je l’ai dit à Kathy Wazana, son documentaire aurait beaucoup gagné en crédibilité, si elle avait également filmé et interviewé, Edmond Amran Elmaleh, Assidon  et  Abraham Serfaty : ces trois grandes figures marocaines, ces trois grands patriotes et grands militants de la cause humaine, et  pour l’existence  d’un Maroc juste et prospère pour tous ses fils et tous ces citoyens : des Marocains et des Marocaines, quelle que soit leurs religions !  N’est-ce pas mon cher André Azoulay que j’ai envie d’appeler très amicalement : AA. AA  pour les intimes. 
Le grand militant Abou Bakr Kadiri dort depuis l’après midi de ce dimanche  4 mars 2012, sous terre, dans un cimentière pour les marocains musulmans. 
Le grand patriote et grand militant Abraham Serfaty,  le penseur et grand patriote et militant, Edmond Amran El Maleh et Simon Lévy, le révolté et le sincère militant, reposent,  chacun, dans un cimetière pour les marocains juifs.
Tous égaux, sous terre.
Paix à leurs âmes.
C’étaient de grands hommes Marocains.
Aussi les complexés et autres énergumènes, atteints du syndrome du juif marocain,  qui dirigent 2M, doivent aller se faire soigner soit  à sidi Frej à Fès, soit dans un marabout de Tel Aviv, pour laisser la place à une nouvelle génération de marocains et de marocaines qui aiment leur pays et  leur identité nationale marocaine, quotidiennement  bafouée et méprisée par ces énergumènes à la tête de 2M, qui  ne jurent que par ce qui est étranger, notamment français ou juifs d’origine marocaine.
Rabat , 4 mars 2012
Nabyl Lahlou


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