jeudi 29 septembre 2011

PLEURE Ô MA LANGUE BIEN AIMEE...N'EST-CE PAS MONSIEUR LE MINISTRE,

Au 8ème Festival National du Film qui s'est tenu à Tanger en 2005, la langue française était  quasiment présente et omniprésente pendant les débats et les ébats sur les 20 vingt longs métrages et les quarante courts métrages, choisis pour la compétition officielle de ce 8ème Festival du Film Marocain. On est loin, très loin des années où les personnes qui, dans des débats ou discussions  publiques, s'exprimaient en parlant en français, se voyaient invités pour ne pas dire sommés, à parler la langue du pays, c'est à dire l'arabe. Et c'est à partir des années 80 que d'autres voix s'élevèrent pour réclamer l'existence de la langue berbère comme langue nationale par opposition ou entêtement à la langue arabe, la belle, la très belle langue arabe. La langue française était donc la monnaie principale et courante que s'échangeaient les festivaliers pendant les débats et les dscussions sur les films de ce 8ème festival du film marocain de 2005...Et même celles et ceux qui n'avaient jamais appris un seul mot en français, s'essayaient avec aplomb à user de la langue de Monsieur Jourdain, quitte à la massacrer grammaticalement, aussi bien au niveau du style que de la prononciation. Le paroxysme de cette ruée vers la langue de Cambrone  trouva son apogée dans les débats sur un  film à 100% français, réalisé par une  marocaine musulmane à 100%. Et c'est en regardant, affligé, et en écoutant, triste, amer, et dégoûté, toutes ces personnes parler en français que j'ai dû demander la parole pour dire en arabe, ma révolte et ma déception :  Il nous faut avoir le courage de demander que soit écrit dans la Constitution marocaine  que la langue française est la vraie langue officielle du Maroc. Adressons notre demande à Sa Majesté le roi pour que la langue officielle  du pays soit la langue française. ma réaction a été dictée par le dépit amoureux de la langue arable.
C'est vraiment trsite de voir comment notre pays est arrivé, après quelques décennies, à n'avoir  plus à utiliser sa langue nationale qui est l'arabe. L'identité nationale passe d'abord par l'existence et l'amour de la langue nationale. Hélas! en dehors de la langue française qui a conquis les esprits, les coeurs, les langues et les yeux, c'est un vulgaire charabia mortel qui continue de se propager dans notre langue nationale qui est l'arabe...c'est un cancer qu'il nous faut sérieusement, humainement et politiquement combattre et bannir à jamais.Sûrement que
Si nous continuons à mépriser notre belle langue arabe, notre identité est appelée, tôt ou tard, à disparaitre. Sa Majesté le Roi  Mohammed VI a mesuré le danger réel la de mort immédiate qui guette notre langue nationale, puisque c'est dans la langue de Lyautey que monsieur Karim Ghallab, ministre des Transports et de l'Équipement dans le gouvernement Abbas El Fassi, a lu son exposé technique et financier sur la réalisation du future TGV TANGER / CASABLANCA, dont le lancement des travaux a été  inauguré, ce jeudi 29 septembre 2011, par Sa Majesté le Roi Mohammed VI et Son Excellence le Président de la République Française, Monsieur Sarkozy.

                                                                                                            Jeudi 29 septembre 2011
                                                                                                                Nabyl Lahlou

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