dimanche 2 octobre 2011

3 MAI 2004...3 MAI 2011


Drôle de coïncidence, le 03 mai 2004, un faut commissaire se présenta chez nous pour extorquer cent dirhams à ma femme la comédienne  Sophia Hadi.
Le 03 mai 2011, sept ans plus tard,  à l'hotel Sofitel de Rabat, ce sont trois policiers en civil qui me neutralisent pour laisser le voyou Mostapha Alaoui me frapper sur la nuque et la tête...le système policier est vraiment coriace...
Voici la lettre que j'ai écrite et envoyée au général Hmidou Laanigri, pour dénoncer cette arbaque commise au nom de la police.
Pour le rappel, cette lettre a été envoyée à des journaux et hebdomadaires marocains pour publication. mais tous déclinèrent mon souhait de la voir publiée...
La peur du système policier est toujours présente dans les esprits...



Rabat,  3  mai  2004


Le Général Hmidou Laanigri                                                                                                   Directeur Général de la Sûreté Nationale.                                


Lettre recommandée avec accusé de réception

OBJET: UN FAUX COMMISSAIRE S'EST PRESENTE CHEZ NOUS        


Monsieur le directeur général,

Suite à la lettre que j'ai eu l'insigne honneur de vous  écrire, le 13 avril dernier, pour solliciter, dans le cadre du tournage de mon nouveau film : Procès d'un ripou nommé Tabite, douze tenues de la police marocaine des années 93, le lendemain 15 avril, le commissaire Lamnaouri m'a téléphoné  pour me demander de lui apporter une copie du scénario. Me trouvant à Casablanca, j'ai promis  à monsieur Lamnaouri de lui donner une copie du scénario, dès mon retour à Rabat. Au même moment,  un commissaire de police s'est présenté à notre domicile pour dire à ma femme, la comédienne Sophia Hadi,  qu'il venait de recevoir ma lettre et qu'il allait faire le nécessaire pour nous donner les uniformes de la police. Emportée par une si bonne nouvelle, mon épouse, sans la moindre méfiance, et comme le veut la tradition et l'hospitalité  de chez nous, fit entrer le commissaire qui se mit aussitôt et longuement à maugréer et à se plaindre  du fonctionnement d'un guichet bancaire automatique tombé en panne. Ma femme comprit sur le cham que le pauvre commissaire avait besoin d'argent. Elle lui donna le seul billet  de cent dirhams qu"'elle avait. Cette scène s'était déroulée devant mes deux enfants et la déléguée de production du film Procès d'un ripou nommé Tabite, madame Nadia Niazi. Le lendemain 15 avril, je me suis présenté à la direction générale de la Sûreté Nationale à Rabat pour demander à voir le commissaire Lamnaouri qui ne tardera pas à venir me voir, dans le hall de la direction Et c'est dans le hall que je lui ai raconté, à lui et au commissaire Abdallaoui qui passait par là, cette  triste histoire  de    lugubre faux commissaire de police. Et je ne sais toujours pas si  on vous a mis au courant ou pas de l'arnaque de ce faux commissaire dont ma femme a été victime. COMME VOUS POUVEZ LE CONSTATER, MONSIEUR LE DIRECTEUR GÉNÉRAL DE LA SÛRETÉ NATIONALE, JE CROIS QUE JE FAIS BIEN DE RÉALISER UN FILM SUR TABITE, CAR MÊME APRÈS SA CONDAMNATION A MORT PAR LA JUSTICE ET SON EXÉCUTION, LES TENTATIONS TABITENNES SONT TOUJOURS LA ET RISQUENT DE FAIRE DE NOUVELLES VICTIMES                                         En souhaitant bénéficier des tenues de la police nationale que j'ai sollicitées, dans ma lettre du 13 avril dernier, je vous prie, monsieur le directeur général de la Sûreté Nationale, de bien vouloir agréer l'expression  de ma très haute considération.                                                                 Rabat le  3 mai 2004 .
                                                                                  Signé  Nabyl Lahlou




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