dimanche 16 octobre 2011

ENCORE UNE LETTRE AU DESPOTE DIRECTEUR GENERAL DU CCM


 Encore une lettre à l'inculte et despote directeur général du CCM qui, comme à son habitude ne donne pas de réponse

Monsieur Nour-Eddine Saïl,

directeur général du Centre Cinématographique Marocain

Avenue  Almajd. Quartier industriel. Rabat


Objet : Votre Lettre (78/SF), non datée, 
               reçue, le 15 août 2011
               
Monsieur le directeur général,

Au six lettres que je vous ai adressées du 9 mars 2011 au 19 juillet 25 juillet 2011, en mon nom personnel iou au nom de la société Loukkos Film, pour solliciter de votre part une dérogation relative au versement de la quatrième tranche ou d’une partie de cette tranche de l’avance sur recettes, pour me permettre de finir mon nouveau film Regarde le roi dans la lune ou L’année des mille et une lunes, vous ne trouvez de mieux pour encourager la finition d’un nouveau film marocain qui se débat dans son tournage depuis le 29 mars 2010, que de me m’envoyer votre lettre, non datée, signée en votre nom par Driss Alaoui, me menaçant de poursuites judicaires si je ne régalais au CCM des factures qui remontent à 2002 et 2006, dont le montant global est de 742 376,42 dirhams.

J’ai toujours été en règle avec la comptabilité du CCM. Aussi, concernant toutes ces factures que vous me rappelez de régler, je tiens à vous dire que je ne paierai que celles dont j’ai signé un bon de commande, comme cela a été dit et répété dans les diverses lettres que j’ai adressées à l’ancienne direction du CCM, ainsi qu’à l’actuelle, pour dire  que le CCM m’a volé, escroqué et rendu malade pendant la réalisation de mes deux derniers films : Les années de l’exil (2002) et Tabite or not Tabite (2007) . Tout ceci ? je l’ai expliquée dans une lettre ouverte qui a été distribuée pendant la tenue du Festival de Marrakech en 2006…

Vous savez parfaitement que je ne possède pas un centime : Les comptes bancaires, celui de Loukkos Film, le mien ainsi que celui de mon épouse sont dans le rouge.
Je finis ma lettre en vous donnant à lire ce court extrait de la lettre ouverte que j’ai eu le devoir ainsi que l’insigne bonheur d’écrire et d’adresser le 30 octobre1999, à Sa Majesté le roi Mohammed VI.
Vous verrez que rien n’a changé pour. C’est toujours la même politique envers moi

Mon roi

Ce combat à armes inégales, entre le directeur général du Centre cinématographique marocain, cet ancien directeur d'une fabrique de pâtes alimentaires, devenu, en l'espace d'une huitaine d'années à la tête du Centre cinématographique marocain, milliardaire et propriétaire d'hôtels, de bars, de restaurants, de salles de cinéma, de maisons de production et de prestations de services  cinématographiques, de studios  de tournage et d'agences de publicité, et le cinéaste solitaire, l'éternel homme de théâtre endetté que je suis, a débuté le 16 septembre 1991, jour où ce directeur général, fort des appuis inconditionnels de son ministre de tutelle, refusa systématiquement d'indemniser la détérioration de sept scènes de mon dernier film La  nuit du crime, abîmées au niveau de leur négatif, par le laboratoire relevant du Centre cinématographique marocain.
Et pour montrer et me prouver, encore une fois, qu'il est  un personnage intouchable, quoi qu'il fasse, et quoi qu'il commette comme  abus de pouvoir, et quoi que je dise  ou écrive pour  dénoncer ses abus de pouvoir et ses actes d'arbitraire, le protégé et choyé serviteur du ministre de l'Intérieur, prend la décision arbitraire et despotique de priver la cinéaste marocaine, madame Farida Belyazid, de son voyage en Chine où elle était invitée pour présenter son film, pour la punir de s'être solidarisée avec le cinéaste injustement bafoué et diffamé que je suis, en signant la pétition, condamnant les décisions de la Commission du Fonds, prises envers ma personne et mon dernier film La  nuit du crime.
Et pour m'empêcher de pouvoir gagner ma vie avec la distribution de mes  films, ce pur produit du ministère de l'Intérieur va jusqu'à intimider et menacer tout distributeur-exploitant de films, de ne pas lui donner les films qu'il a la charge de distribuer, en tant que distributeur, et de lui fermer ses salles de cinéma, s'il se hasardait à ouvrir les siennes pour mes films. Même la salle du 7ème Art, qui appartient à l'Etat, est interdite à mes films. (30 octobre 1999)
 Rabat le 15 août 2011
Signé Nabyl Lahlou

 

 

 

 

 

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