jeudi 29 août 2013

Lettre ouverte à un grand sage nommé Barack Obama



 
Lettre ouverte à un grand  sage nommé  Barack Obama
Make Love, Not War.
Sensible, humain et humaniste comme vous pouvez l’être, vous devez, sans doute au fond de vous-même, regretter la guerre criminelle menée contre le peuple irakien, guerre décidée, décrétée et déclenchée par votre prédécesseur, le maudit 43ème président des Etats-Unis, George W. Busch, qui a commis , sciemment, des crimes atroces contre l’humanité, sans jamais être appréhendé pour être jugé pour ses nombreux crimes qu’il a perpétrés en Irak.
Aujourd’hui, après la descente criminelle de cette atroce « Buscherie », lancée un 20 mars 2003, l’Irak n’est plus que tristesse et désolation, avec son cortège quotidien de voitures qui explosent, emportant dans un nuage noir de fumée et de feu, des dizaines de vies humaines innocentes. Le spectacle-carnage est devenu si banal en Irak, qu’il me paraît difficile de voir le 43ème président de cette grande Nation Américaine, avec sa belle conscience américaine, donneuse de leçon et de morale à l’américaine, faire semblant de s’émouvoir, ou de regretter sa « Buscherie » qui a détruit et anéanti un grand pays et une  grande civilisation et mis à terre un grand peuple, le peuple irakien qui vivait sous un régime baathistes, dirigé de main de fer par un Saddam Hussain qui voulait hisser son pays au rand des grandes nations, sans que sa dictature éclairée ait les traits  de celles des généraux, argentin et chilien,  ni l’univers de « L’archipel du goulag ». Cet homme ne peut être un dictateur à mes yeux, si on doit comparer avec Saline ou Pinochet.
Dix ans après avoir transformé, en un immense bidonville, la belle ville que fut Bagdad, voilà que le même scénario criminel risque de se répéter pour détruire Damas et la Syrie à cause de son régime baathiste dictatorial.
Pensez-vous, cher grand sage Barack Obama,  que le président Bechar Assad est vraiment un dictateur ? Moi, je trouve que cet homme a la sensibilité d’un être fragile et désarmé (sans jeu de mots). Cet homme ne peut être un dictateur à mes yeux.  
L’Occident, si fort économiquement et militairement, doit s’armer d’humilité et de bon sens, au lieu de jouer au donneur de leçons qu’il toujours été durant ses longues guerres de colonisation.
Cher grand sage Barack Obama, vous qui célébriez, hier,  le 50ème anniversaire du fameux discours de Martin Luther King « I have a dream », je vous convie à faire l’amour et pas la guerre. « Make Love, Not War. », voilà encore un si beau slogan américain, né dans cette belle Amérique des années 60, une Amérique que j’aime pour la folie de ses créateurs ; une Amérique qui, « Si elle cesse de se prendre pour le nombril du monde, pourra conquérir les cœurs des déshérités de ce triste et injuste  monde », comme j’ai dû le dire il y a deux ans à l’ambassadeur américain, votre représentant dans  mon pays, le Maroc,  qui n’est ni une démocratie, ni une dictature. Mais un pays qui cherche sa voie.
Alors, cher grand sage Barack Obama, vive la liberté. Vive la démocratie. A bas les dictatures, les obscurantismes et les guerres de tous genres.
Yes you can.

                                                                               Nabyl Lahlou
                                                                               Rabat, 29 août 2013



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