lundi 28 novembre 2011

KARAOUI AND KARAOUI ET LEUR BESMA DU GRAND MAGHREB


VIVE LA TUNISIE BOUAZIZIENNE

"Nous avons décidé que notre marque ne doit pas se cacher derrière un design. Elle doit être une marque simple, forte et universelle. Elle doit être une marque qui fonctionne avec tout et sur tout! Ainsi, notre symbole relève de la forme de communication la plus simple."
Ceci figure sur votre site karaoui and karaoui. Et je suppose que c'est vous qui avez écrit ou du moins donné votre bénédiction à  ces deux phrases, que j'ai piochées dans votre site. Je vous les rappelle parce que vous me paraissez totalement déphasé et en contradiction  avec ce que vous écrivez dans votre site qui manque atrocement d'émotion ou d’arguments humanistes qui réchauffent le cœur. C’est le fric qui prime. C'est sans doute un texte qui a été écrit et pensé du temps du dictateur Ben Ali qui a permis à tant de ses laquais flics et faux culs politiciens, de piller la Tunisie pour devenir milliardaires. Je ne vous connais pas monsieur Karaoui pour vous juger ou porter un jugement sur vous. Tout ce que je sais, c'est que vous possédez une télévision privée qui s'appelle BESMA, une télévision qui se veut « La Télévision du Grand Maghreb ». Et parce que je me considère foncièrement un enfant du Maghreb, je vous ai proposé de programmer sur « La Télévision du Grand Maghreb », un cycle NABYL LAHLOU. A ce sujet, je vous ai envoyé deux ou trois mails auxquels vous n'avez jamais répondu. De deux choses, l'une : soit mes mails ne vous parviennent pas, et par conséquent je n'ai rien à dire. Soit mes messages électroniques tombent bien dans votre boîte internet, mais vous ne manifestez aucune envie ou curiosité de les regarder ou de les lire. 
Je souhaite voir la Tunisie révolutionnaire, la Tunisie "Bouazizizenne", disposer d'une vraie et d’une belle BESMA, SOURIRE  au service des grands  rares créateurs de ce grand Maghreb, qui demeurent interdits, marginalisés et combattus dans leurs propres pays, comme c 'est mon cas depuis une vingtaine d'années, dans mon pays qui est le Maroc.
Savez-vous qu'aucun fonctionnaire du Centre Cinématographique Marocain ne m'avait mis au courant  du contenu du télégramme que vous aviez adressé au directeur général du Centre Cinématographique Marocain pour demander l'achat des droits de diffusion par BESMA, de plusieurs films marocains, dont le mien : BRAHIM YACH ?
Ne fonctionnez pas, cher monsieur Nabil Karaoui, en homme d'affaires et en publiciste, habité par l’appât du gain facile. Non ! Faites-vous habiter par le souffle de l’imagination et de l’imaginaire ; la folie des audaces créatives. Ouvrez votre esprit ainsi que votre cœur à la vraie création cinématographique dont je suis un des rares représentants dans ce grand Maghreb.
Rabat le 28 novembre2011            Nabyl Lahlou



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